Etats-Unis : 12 Etats s’unissent pour restreindre la vente de jeux vidéo
par Minimec , Cedasse42Sous l’impulsion de la Californie, onze Etats (Connecticut, Floride, Hawaii, Illinois, Louisiane, Maryland, Michigan, Minnesota, Mississippi, Virginie et Texas) ont signé une pétition afin de légiférer dans le domaine de la vente de jeux vidéo aux mineurs. La demande a été rejetée en appel et a donc été portée devant la juridiction de dernier recours : la Cour suprême.
Sous l’impulsion de la Californie, onze Etats (Connecticut, Floride, Hawaii, Illinois, Louisiane, Maryland, Michigan, Minnesota, Mississippi, Virginie et Texas) ont signé une pétition afin de légiférer dans le domaine de la vente de jeux vidéo aux mineurs. La demande a été rejetée en appel et a donc été portée devant la juridiction de dernier recours : la Cour suprême.
L’Etat californien, avec l'initiative d'Arnold Schwarzenegger (ironique non ?), souhaite réintroduire une loi empêchant la vente de jeux vidéo violents aux mineurs. Selon le site Gamasutra, le moyen du pourvoi énonce que « d’empêcher les mineurs à acheter ou louer des jeux vidéo sans autorisation parentale, pour une catégorie définie de jeux invitant les joueurs à commettre des homicides virtuels, de la torture ou des viols», n’est pas contraire au premier amendement de la Constitution. Ce premier amendement faisant état des libertés publiques de manière générale, il sera du rôle de la Cour Suprême de juger de la conformité d’une telle loi à la Constitution.
Richard Blumenthal, procureur général du Connecticut, a accusé l’industrie vidéoludique de ne pas s’auto-réglementer et a appuyé la demande des douze Etats en prononçant les mots suivants :
Protéger les enfants des dangers numériques passe par la surveillance des parents, mais ces derniers ont besoin et méritent d’être aidés.
L’industrie du jeu vidéo devrait agir de façon responsable et accepter d’imposer elle-même des restrictions qui empêcheraient les enfants d’acheter les jeux les plus violents. Je fais appel à l‘industrie du jeu vidéo pour qu’elle prenne exemple sur l’industrie cinématographique, qui elle, ne permet pas aux enfants de regarder des films à caractères violents.
Ce cher Monsieur semble passer outre l’ESRB, qui certes ne déploie des dispositifs qu’à titre indicatifs, mais qui permet d’informer les parents les plus vigilants sur le contenu des jeux. Cette loi préoccupe profondément l’industrie du jeu vidéo puisque les mineurs représentent une part non négligeable de la clientèle des jeux à caractères violents.