ESRB : les loot boxes et achats aléatoires désormais marqués sur les boîtiers d'Amérique du Nord
par Auxance M.Une nouvelle mention de l'encadré informatif de l'Entertainment Software Rating Board va renseigner les joueurs sur la présence ou non d'achat d'items numériques à l'aveugle.
L'ESRB est l'équivalent de notre PEGI en Amérique du Nord : il se charge d'attribuer un âge recommandé à chaque jeu vidéo devant paraître aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Pour plus de clarté, un encadré avec une description du contenu résume les motifs de l'attribution, comme l'utilisation de la violence ou la présence d'alcool, sur l'arrière des boîtes et dans les livrets numériques.
Depuis quelques années, cet encadré a été étoffé d'une partie informative dédiée aux jeux en ligne, appelée Interactive Elements, qui mentionne s'il y a présence de microtransactions, de chat écrit ou vocal, de partage de la localisation ou d'accès non bloqué à d'autres portails Internet. Il évolue dès cette semaine avec une nouvelle information à rajouter sur les boîtiers : la présence d'achats aléatoires payants, type loot boxes.
Ce nouvel Interactive Element, In-Game Purchases (Includes Random Items), sera attribué à tout jeu contenant des offres en jeu pour acheter des produits numériques ou des bonus avec de la monnaie réelle (ou avec des pièces virtuelles ou d'autres formes de monnaie en jeu qui peuvent être achetés avec de la monnaie réelle) pour lesquels le joueur ne sait pas avant d'acheter quels produits numériques ou bonus spécifiques il recevra (par exemple, des loot boxes, des packs d'objets, des récompenses mystères).
In-Game Purchases (Includes Random Items) sera attribué à tous les jeux qui incluent des achats avec des éléments aléatoires, y compris des loot boxes, des jeux de gacha, des packs d'objets ou de cartes, des roues de prix, des coffres au trésor, etc. Les jeux qui ont la mention In-Game Purchases (Includes Random Items) peuvent également inclure d'autres éléments payants non aléatoires.
Au moins, il n'y aura pas de surprise de ce côté-là lors de l'achat d'une version physique en Amérique du Nord. En Europe, les initiatives sont encore minces du côté de cette mécanique d'achat, à part peut-être pour la Belgique qui a carrément décidé de les faire supprimer de toutes les productions vendues sur son territoire. Le PEGI ne propose d'ailleurs pas de telle mention sur les copies physiques des titres qu'ils classifient, seules les microtransactions étant indiquées depuis 2018.