Promis, ils ne le feront plus.
"Une erreur" de l'ordre de "la précipitation", voilà comment le producteur de Castlevania: Lords of Shadow qualifie les DLC Reverie et Resurrection, qui servaient d'épilogues à l'excellent jeu d'action/aventure édité par Konami. Apparemment, ce sont les excellentes ventes du titre - les meilleures enregistrées par la franchise - qui auraient poussé le studio Mercury Steam à succomber à la mode du contenu payant à récupérer sur les plateformes de téléchargement.
C'est dans une interview avec nos confrères de chez Gameranx que David Cox a exprimé son regret d'avoir lancé les DLC aux couleurs de Castlenia: Lords of Shadow, tout du moins sous la forme dans laquelle ils sont sortis. Ils n'étaient pas prévus initialement, et ont été développés à la va-vite, avec le résultat que nous connaissons. Du reste, pour Castlevania: Lords of Shadow 2, Konami fera les choses bien, si DLC il y a. Comprenez par là qu'ils ressembleront plus à une extension à la Skyrim qu'à un morceau superfétatoire du scénario, proposant 2 heures de gameplay à peine.
Le problème vient du succès qui a surpris tout le monde. Cela a pris les patrons par surprise et ils voulaient que nous sortions des DLC. Nous n'avions jamais prévu de faire des DLC, nous l'avons donc fait en nous rendant compte que c'était une erreur. C'était précipité. Je pense que nous avons enrichi l'histoire que nous voulions raconter, mais si nous refaisons des DLC un jour alors ils devront être prévus depuis le début. Et cela ne serait pas quelque chose de bâti à partir de la fin, ce serait une histoire secondaire qui enrichirait l'histoire principale. Si nous refaisons des DLC, ils seront plus réfléchis. Je ne suis pas un gros fan des DLC actuels (...). Je pense que les DLC se doivent de développer l'univers d'un produit existant.