Voilà un hack'n'slash prometteur.
Annoncé le mois dernier lors du Consumer Electronics Show, Blood Sword: Sword of Ruin était jouable sur le stand de NVIDIA lors du Mobile World Congress. Nous avons posé nos mains dessus pour rapporter nos impressions sur ce titre prometteur.
Ce hack'n'slash développé à l'aide du moteur Unreal Engine est optimisé pour le processeur Tegra 4 et tout particulièrement pensé pour une utilisation à la manette, afin d'accompagner le Project Shield. Bien sûr, les commandes tactiles à l'écran permettront à ceux disposant d'une tablette ou d'un smartphone compatible d'y jouer sans avoir à y adjoindre un accessoire.
Classique dans son gameplay, fluide dans les animations et très porté sur l'action, Blood Sword ne se démarque pas par son originalité lorsqu'il est comparé aux ténors du genre. Il s'impose toutefois sur les plateformes mobiles, qui ne connaissaient pas jusqu'à présent d'équivalent.
Les graphismes pourraient presque nous faire oublier que nous jouons sur une tablette, grace aux effets de lumière et de particules des différentes attaques. Cela en deviendrait presque difficile de se répérer au milieu d'une foultitude de monstres, le protagoniste étant caché par les flashs lumineux. Il n'en est pas moins jouissif de se jeter à corps perdu au milieu d'une horde de gobelins pour les éviscérer.
Si certains passages laissent à désirer, notamment lors de l'effondrement d'un mur où la chute des pierres ne semble pas naturelle, la modélisation de certains personnages nous fait rapidement oublier ces petits défauts. Le premier boss que nous avons rencontré, sorte de roi grenouille gigantesque, en est un parfait exemple.
Ni prix ni date ne sont annoncés pour Blood Sword: Sword of Ruin, mais gageons que nous aurons l'occasion d'en apprendre plus à son sujet dans le courant de l'année. Wait & see.