Ubisoft ou l'art de se donner les moyens de ses ambitions.
Pour maintenir la cadence de sortie infernale d'un épisode par an, Ubisoft a recours aux grands moyens pour sa licence phare Assassin's Creed. Plusieurs studios de développement du géant français sont ainsi mis à contribution. Nous n'en dénombrons pas moins de 10 en charge de Assassin's Creed Unity, chapeauté par Ubisoft Montréal.
Sous la direction du développeur canadien, notons les participations des studios français d'Annecy et de Montpellier, mais aussi de ceux de Toronto, Singapore, Kiev, Bucarest, Shanghai, Chengdu et du Québec. Que du beau monde ! Plusieurs d'entre eux officiaient déjà sur Assassin's Creed IV: Black Flag, soit en support du développement principal, soit à l'œuvre sur une machine spécifique. L'enjeu est d'importance pour l'éditeur français, qui a par ailleurs dévoilé tout récemment un chiffre d'affaires en baisse malgré de belles ventes sur le dernier Assassin's Creed. Rappelons que la firme possède 26 succursales à travers le monde et emploie plus de 8000 développeurs.
Grâce à cette gigantesque force de frappe, Yves Guillemot, PDG, déclare :
[Ces créateurs] vont nous permettre de proposer un nombre incroyable de franchises de haute qualité ainsi que de nouvelles IP. Nous serons en mesure de sortir nos titres de plus en plus régulièrement, ce qui donnera une meilleure visibilité sur les futurs revenus et les sources de profit.
Nous l'aurons donc compris. Nous n'avons pas fini d'entendre parler de Assassin's Creed et sans doute de Watch_Dogs, autre titre majeur devant sortir le 27 mai. Assassin's Creed Unity, quant à lui, est prévu pour la fin d'année sur PlayStation 4, Xbox One et PC.