Assassin's Creed Syndicate : du gameplay en toute liberté pour le corps à corps et la guerre des gangs

Comme le studio le fait de plus en plus souvent pour ses différentes productions, Ubisoft France a organisé un live pour présenter le gameplay d'Assassin's Creed Syndicate plus en détail.

Clément, community manager, et Edouard, responsable sur la série, sont ainsi retournés sur une démo du jeu en version alpha, la même que celle que nous avions découverte dès la révélation du projet. Nous avons d'abord eu droit à un aperçu de la carte, dont seulement le quart est visible pour le moment. Au total, la carte sera 30 % plus grande que le Paris d'Unity, notamment grâce à l'utilisation de la Tamise et des bateaux qui passent dessus, pour un environnement plus large que dans n'importe quelle autre itération. La séquence se déroule dans le quartier le plus pauvre de Londres, Rookery, alors que Jacob et Evie sont envoyés en mission par Henry Green.

Cet Assassin et mentor des jumeaux est originaire d'Inde, où il a été éduqué par Arbaar Miz, le futur héros d'Assassin's Creed Chronicles: India. Henry est l'un des derniers membres de la confrérie en Angleterre, où il tente de faire renaître l'ordre. Il sera d'ailleurs le personnage central du roman Assassin's Creed Underworld, prévu pour cet automne. Notre groupe est aussi grossi par Clara Odea, une jeune fille qui joue le rôle de "porte-parole" des enfants de la ville, et qui sera un élément clé dans notre lutte contre les Templiers.

Côté gameplay, nous découvrons l'utilisation du "mode infiltration", qui après la pression d'une simple touche voit Jacob enlever son chapeau rétractable pour enfiler une capuche d'assassin, changeant ses mouvements et ses interactions avec le terrain. Il sera possible de se servir des décors pour éliminer les ennemis, nous aurons accès à une large gamme d'armes allant des fléchettes hallucinogènes aux lames courtes, mais l'essentiel des combats se fera au corps à corps, pour mieux coller à une époque où le port d'arme a déjà été limité. Le retour des finishers permettant de tuer plusieurs adversaires blessés d'un coup ira de pair avec cette nouvelle philosophie.

Après avoir cassé quelques minois à des membres de gangs adverses, Jacob a réussi à libérer un repaire de gangs, et en en ayant libéré plusieurs dans le même coin, cela attire le "chef de quartier", qu'il faut alors éliminer pour libérer définitivement une portion de la ville. Face aux Assassins, le boss va prendre la poudre d'escampette, le temps d'une course-poursuite en calèche. D'ailleurs, il existera sept types de voitures, chacune avec des vitesses et résistances variées. Il sera bien possible de monter sur le véhicule pour se battre ou fuir. La séquence se termine sur une Guerre des Gangs, une phase obligatoire opposant deux groupes et de laquelle il faut repartir vainqueur pour remporter la confiance des locaux.

Dans un second passage, les présentateurs se sont plus arrêtés sur le quartier, avec les monuments à l'échelle 1:1 qu'il abrite, les tas de feuilles mortes pour réceptionner nos sauts de la foi et autres chutes, ou encore le comportement des locaux apportant vie et dynamisme à Londres. Nous avons aussi pu apercevoir la tyrolienne, ou encore différents types d'ennemis, identifiés lors de l'utilisation de la vision d'aigle : ceux identifiés par un bouclier sont plus résistants et difficiles à tuer, ceux marqués par un éclair sont rapides et peuvent posséder un pistolet, tandis que ceux associés à un œil sont capables de déclencher une alerte s'ils nous voient.

Entre autres, il sera possible de traverser des bâtiments comme dans la dernière itération, de prendre part à des combats illégaux dans des caves, ou de se faire détecter par la police locale. Les intervenants sont cependant restés muets sur d'éventuelles failles temporelles, comme dans Assassin's Creed Unity, sur un "chez-soi personnalisable", ainsi que sur les éventuelles liaisons avec le présent, disant que ces aspects seront évoqués plus tard. Enfin, rendez-vous nous est donné pour la gamescom pour découvrir du gameplay avec Evie Frye.