De quoi faire grincer quelques dents...
Dragon Ball: Xenoverse sera le premier épisode à prendre de gros risques avec la série d'Akira Toriyama. DIMPS, développeur du jeu, a voulu apporter une certaine fraîcheur en proposant du contenu inédit, jamais vu jusqu'à présent. L’équipe s'est alors centrée principalement sur l’épopée Dragon Ball Z en modifiant divers moments de l'histoire et en y ajoutant de nouveaux personnages. Grande nouveauté, le héros, c'est vous. Ainsi, le joueur pourra créer le protagoniste de ses rêves et se lancer dans cette aventure alléchante de prime abord. Époque Saiyajin, en allant jusqu'à Buu, le tout agrémenté de scènes animées et de phases en ligne, une chose est sûre, la durée de vie risque d’être explosive.
Outrés, énervés, déçus, certains puristes hurlent contre ce système...
Bandai Namco a annoncé une nouvelle qui fait grincer les dents de quelques aficionados : des DLC, comprenant des combattants et missions tirés de l'univers Dragon Ball GT, arriveront sur nos diverses boutiques en ligne. Pourquoi ne pas avoir inclus cela dès le départ ? Encore une fois, Masayuki Hirano, producteur, le signalait depuis des lustres, l'aventure principale est axée uniquement sur DBZ, point. Ainsi, en apportant du contenu supplémentaire, les acharnés de la manette pourront s'attarder sur plusieurs choses à ne pas négliger. La durée de vie sera allongée, des quêtes inédites, des tenues et des techniques pour nos personnages customisés seront ajoutées, et l'univers DBGT ne sera pas imposé. Car oui, rappelons-le, Dragon Ball GT est une licence peu appréciée par beaucoup de fans.
Outrés, énervés, déçus, certains puristes hurlent contre ce système et regrettent l'époque de Dragon Ball Z: Budokai 3 (PlayStation 2, ndlr). Seulement voilà, il ne faut pas oublier que Bandai Namco avait sorti une édition dite « collector » pour faire passer la pilule en y incluant les voix japonaises et quatre nouveaux personnages, le tout vendu au prix fort, quelques semaines après la sortie de cet épisode. Tiens ? Ne serait-ce pas là une autre facette de notre bon vieux système actuel ? Ce fut également le cas avec la trilogie Dragon Ball Z: Budokai Tenkaichi, avec trois volets mis en vente avec un an d'intervalle et en suggérant plus de personnages et de niveaux. Finalement, les DLC existaient déjà dans les années 2000, mais sous une apparence différente...
Alors, oui, la firme nippone change de politique avec la franchise Dragon Ball, ce qui peut paraître déroutant pour certains, mais Bandai Namco vise la longévité avec ce Dragon Ball: Xenoverse en ne négligeant pas cette production en termes de contenu, et en ne tournant pas le dos à ses fans, comme ce fut le cas des titres précédents parus sur PlayStation 3 et Xbox 360.