Les français de Lexis Interactive prennent du galon avec un nouveau projet prometteur.
Longtemps cantonné au développement d'épisodes des Aventures de l'Oncle Ernest, d'Alexandra Ledermann, de C'est pas Sorcier et autres Léa Passion, Lexis Interactive a malgré tout donné naissance à quelques perles comme les in Memoriam ou Experience 112. Les Français, souvent restés dans l'ombre, semblent cette année décidés à franchir un cap : après avoir travaillé sur Red Johnson's Chronicles pour la PlayStation, le studio publiera d'ici la fin de l'année Amy, un survival-horror dont le développement est dirigé par sa branche Vectorcell, dirigée par Paul Cuisset, qui avait donné naissance en 1992 et en 1995 aux excellents Flashback et Fade to Black avec Delphine Interactive.
Paul pourra ainsi amener au PSN et au XBL tous ses concepts innovants et sa nouvelle philosophie de développement qui comble l'espace entre les jeux téléchargeables et les jeux sur disque ambitieux. Une vidéo nous dévoilant la qualité graphique transcendante pour un jeu téléchargeable à travers les changements physiques de l'héroïne et les décors en mouvement a été diffusée. Dans le même temps, l'histoire et le gameplay ont davantage été détaillés.
Un sombre jour pluvieux de décembre 2034, alors que le dérèglement climatique cause de plus en plus de catastrophes, nous incarnons Lana, qui reprend conscience après qu'une comète ait touché Silver City et l'ait plongée dans le chaos. Violence, rage et mort, le monde que nous connaissions n'existe plus et a sombré en Enfer. Atteint par un mystérieux virus, les habitants de la cité se transforment en créatures qui pullulent dans les rues et se réunissent en hordes. Blessée, nous nous devons de fuir, mais le virus a déjà commencé son processus et commence à envahir nos veines. Deux choix pour survivre s'offrent à nous : trouver du matériel médical sur les forces militaires qui ont investi la ville, ou Amy.
Amy est une petite fille apeurée et temporairement aphone qui semble guérir tous ceux qui se trouvent à proximité d'elle, peut-être est-ce la raison pour laquelle les militaires et les créatures en ont après nous. Pour rester en vie, nous devons nous entraider. De nature curieuse, la fillette pourra attirer notre attention sur certains éléments, se faufiler dans des lieux exigus ou effectuer des actions spécifiques. Dernier atout d'Amy, nous pouvons lui tenir la main à l'aide d'une touche spécifique afin de regagner de la santé ainsi que sentir son pouls et par conséquent, le danger, tous deux traduits par les vibrations de notre manette.
Le gameplay sera fortement basé sur le lien fragile entre les deux personnages, mais aussi sur la fuite, la réflexion et la survie. Nous pourrons par exemple tirer parti de notre infection pour nous fondre dans la masse des créatures avec Lana mais nous ne serons pas pour autant protégées de la milice et nous devrons donc contrôler la progression de la maladie. Les joueurs les plus intelligents pourront d'ailleurs déclencher des combats entre militaires et monstres pour ouvrir des passages. Si nous sommes forcés de combattre, des armes légères ou des objets de type barre à mine seront mis à notre disposition, mais se servir de l'environnement pourra aussi être une option.
L'accent a de plus été mis sur l'ambiance, toujours sombre et inquiétante, qui nous mènerait d'une gare à un hôpital en passant par le métro ou les rues sombres de Silver City. Inutile de le souligner, vous l'aurez compris, Amy a bien plus de gallons qu'un simple jeu téléchargeable, et pourtant, ce sera bien par ce biais que nous pourrons nous le procurer en cette fin d'année.
