Vivez une aventure prenante, amusante et quelque peu décalée. Un vent de fraicheur s’invite chez nous !
Un monde chat-oyant et pas du tout Stray-ssant
BlueTwelve Studio est une petite entreprise se situant dans le sud de la France et qui a conçu un jeu plutôt attrayant où les joueurs incarnent... un chat. Stray a donc vu le jour sur les consoles de Sony Interactive Entertainment et sur PC, forcément, nous nous sommes lancés dans cette tribulation féline afin de vous livrer nos impressions. Avons-nous passé un bon moment ? Il est temps d’y répondre.
Stray est prenant, charmant et exquis.
La partie visuelle de Stray est plaisante dans l’ensemble. Nous nous baladons dans des zones plutôt étroites, globalement, le rendu est plus qu’appréciable pour les mirettes. Les environnements sont bondés de détails en tout genre et les jeux de lumière, ainsi que les reflets, sont séduisants. Il y a quelques petits défauts dans les parages, comme du popping où certaines textures surgissent sans crier gare, des animations un poil rigides et de petits bugs de collision. Pas de panique, cela ne gâche en rien l’expérience, le titre exhibe une direction artistique captivante qui voile ces légères imperfections.
Du côté de la bande-son, nous avons des tonalités qui collent avec l’image. Si nous sommes poursuivis par de petites créatures, la musique devient intense, si nous trainons des pieds, les notes sont plus douces et lentes. C’est charmant et agréable à écouter. Si vous y jouez sur une PlayStation, la voix du félin sort du haut-parleur pour vous immerger comme il se doit. Dans Stray, nous incarnons donc un chat qui a été séparé de sa famille et qui se retrouve dans une cité cybernétique et mystérieuse. Son objectif ? Fuir les lieux et retrouver ses proches. L’histoire est élégante et véhicule des messages sur la vie, la société et ce que nous sommes en train de perdre. Dans l’esprit, cette production nous fait penser à l’œuvre de Yukito Kishiro, Gunnm.
La prise en main est simpliste et limitée pour certaines choses... Nous ne pouvons sprinter et sauter sur des parois que si le jeu nous en donne l’autorisation. En outre, nous pouvons miauler, mais pas que. N’oubliez pas, nous sommes un chat, ce qui veut dire que nous avons la possibilité de faire des trucs de... chat. C’est-à-dire ? Nous pouvons nous faire les griffes sur des tapis (avec une certaine résistance des gâchettes de la DualSense), gratter à une porte pour que quelqu’un nous ouvre, dormir et ronronner sur un coussin (la DualSense vibre parfaitement pour nous faire ressentir les petits bourdonnements de notre félin), se cacher dans un carton, mettre sa tête dans un sac en papier, ou encore faire tomber des objets d’une table avec sa patte. Cela sert à quoi ? À rien, mis à part vous faire aimer ces animaux tellement ils sont choux.
Chat déchire finalement ?
Pour progresser, nous devons explorer des zones restreintes et réaliser des devinettes. En outre, notre chat est accompagné d’un petit mecha volant, B-12, qui nous aide tout au long de notre odyssée. Point quelque peu frustrant, les énigmes sont extrêmement faciles, pour le coup nous n’aurions pas été contre un peu plus de difficulté. Au-delà de cela, nous avons droit à des courses-poursuites et des phases d’infiltration pour éviter la monotonie. Stray est accrocheur, seulement voilà, il ne faut pas beaucoup de temps pour atteindre le bout du tunnel. Comptez environ 4 heures pour voir le générique.
Stray est prenant, charmant et exquis. L’expérience reste en tête et il est dur de poser la manette une fois la bête achevée. Alors oui, les rebus se ressoudent en un claquement de doigts, la durée de vie est super courte, mais le titre marque les esprits en transmettant de beaux messages aux joueurs. Nous avons ici une miaousterclass des jeux indépendants qui aurait mérité une aventure bien plus longue et palpitante.
Stray est disponible sur le PlayStation Store à 30 €, vous pouvez acheter une carte PSN sur Amazon.
- Une direction artistique plaisante
- Une bonne ambiance sonore
- Entrer dans la peau d’un félin et faire des trucs de chat, amusant
- De beaux messages véhiculés
- Les ronronnements, excellentes sensations avec la DualSense
- C’est court, trop court, snif
- Les énigmes, trop faciles
- Une prise en main limitée sur les sauts