TEST - SteelSeries Rival 500 : une grosse souris avec 15 boutons, mais pas seulement

Comme bon nombre de fabricants de périphériques pour gamers, SteelSeries étoffe régulièrement son catalogue de nouveaux produits, avec ce mois-ci l’arrivée de la Rival 500, une souris vraiment orientée vers le jeu vidéo.

Le modèle propose en effet pas moins de 15 boutons personnalisables, mais également une surface vibrante, déjà présente sur la Rival 700, ainsi que plusieurs options de rétroéclairage, dont certaines sont directement liées à des jeux multijoueurs populaires. Alors, est-ce là une bonne souris pour joueurs ? Assurément.

UNBOXING - Rival 500 : nos photos maison de la nouvelle souris de SteelSeries

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Note : test réalisé à partir d’un PC sous Windows 10 en 64 bits.

La première chose qui interpelle devant cette Rival 500, c’est sa grande taille. La souris de SteelSeries mesure en effet 12 cm de longueur, 8 cm de largeur et 4 cm de hauteur pour un poids de 130g, ce qui en impose tout de suite sur le bureau. Mais en plus de cela, ce sont les 15 boutons qui ne laissent pas de place au doute : il s’agit bien là d’un modèle pour joueurs.

Avec ses deux touches à côté du clic gauche, sa touche à côté du clic droit et surtout ses six boutons sous le pouce, autant dire que les amateurs de raccourcis à portée de doigts sont aux anges. Si elle est aussi bien utilisable en palm qu’en claw, la Rival 500 arrive cependant à ses limites lorsqu’il s’agit d’atteindre certaines touches. Si la position de la main permet d’enclencher sans problèmes le bouton le plus à l’avant (vers les clics principaux), il faut se tordre le pouce pour arriver à actionner celui à l’arrière (vers la paume), et inversement. Pour autant, il serait dommage de bouder toutes ses possibilités et il est possible de les paramétrer pour des actions qui ne demandent pas trop de rapidité. De même pour les touches littéralement sous le pouce, tout en bas, qui demandent un petit temps d’adaptation. Bien pratique dans plusieurs situations, elles ont cependant tendance à s’activer sans que l’utilisateur le veuille à cause d’une sensibilité un peu trop forte. SteelSeries a tout de même eu la bonne idée de proposer un verrouillage physique de ces deux touches, les transformant ainsi en un repose pouce plutôt agréable.

Agréable, la qualité de la Rival 500 l’est également. Si elle en impose visuellement, c’est aussi grâce à son revêtement en plastique noir mat en soft touch sur la partie supérieure de la souris, tandis que les parties latérales accueillent du caoutchouc texturé de petits ronds pour améliorer la prise en main. La glisse est agréable, les clics sont précis et s'activent généralement facilement et l'impression de solidité est elle aussi bien présente sur la souris de SteelSeries. Cerise sur le gâteau, la molette fonctionne aussi bien pour le défilement vertical qu'horizontal, ce qui peut s'avérer pratique. Concernant le capteur, celui-ci évolue de 100 à 16 000 DPI et est particulièrement précis grâce à plusieurs réglages possibles comme le taux d'interrogation jusqu'à 1 000 Hz, l'accroche d'angle plus ou moins plate ou encore la sensibilité de l'accélération et la décélération.

Si tout cela peut sembler très classique pour une souris destinée aux joueurs de MMORPG, SteelSeries va encore plus loin grâce au logiciel SteelSeries Engine 3 et surtout à la surface vibrante. Le principe est simple : la zone sous la paume peut vibrer avec plusieurs effets pour indiquer au joueur, par exemple, qu'un cooldown est terminé dans Dota 2 ou que le chargeur est presque vide dans Counter-Strike: Global Offensive. Comme pour la Rival 700, ces alertes tactiles se révèlent assez efficaces en pleine partie, évitant un long coup d'œil sur le bord de l'écran pour dénicher ces informations. Seul point noir, les jeux compatibles sont très, très peu nombreux (les deux titres de Valve et Minecraft). En plus de cela, le logiciel permet également d'afficher des informations sur les zones rétroéclairées, à savoir la molette et le logo sous la paume, afin d'indiquer la barre de santé, de mana, de munitions ou autres. L'intention est louable, mais là, il devient très compliqué d'apercevoir ces lumières en pleine partie, même totalement dans le noir, surtout au niveau du logo, logiquement caché par la main de l'utilisateur.

Alors oui, la Rival 500 de SteelSeries a de quoi séduire les joueurs de MMO, tandis que les amateurs de MOBA préfèreront sans doute une souris un peu plus petite et légère. Avec ses 15 boutons programmables, c'est autant de raccourcis à portée de doigts qui s'avèrent utiles en pleine partie. Comme déjà dit, la surface vibrante fait son travail dans les jeux concernés (trop peu nombreux à l'heure actuelle malheureusement), mais encore une fois également, le rétroéclairage n'ajoute aucune plus-value, car trop difficile à repérer en jeu.

Amaury M. (Clint008) Rédacteur PC - Testeur
Explorateur de musique plus ou moins bruyante, collectionneur de casquettes et vénérateur de Blade Runner. J'aime les zombies et Cthulhu.
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