The Snack World: Trejarers Gold : Bien alléchés par notre premier contact avec ce délirant RPG, nous avons poursuivi notre périple culinaire empli de butins. Avons-nous été rassasiés ?
Un scénario qui tourne au Vinaigre
Level-5 est bien connu pour ses jeux de rôle grand public et a lancé en 2017 une nouvelle licence cross-média nommée The Snack World. Elle a notamment été déclinée en manga et anime, mais surtout sur 3DS avec le jeu Trejarers, un Dungeon RPG porté sur Switch l'année suivante sous le nom de Trejarers Gold. C'est cette dernière version qui a enfin fait le voyage jusque dans nos consoles occidentales sous le nom de SNACK WORLD: Mordus de donjons – Gold. Nous sommes donc partis à l'aventure dans ce monde bien déjanté et nous pouvons déjà vous confirmer qu'il est difficile de lâcher la console une fois envahie par la soif de butin.
Une excellente localisation française, qu'elle soit textuelle ou vocale.
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Autant le dire de suite, le scénario n'a rien de bien original, nous mettant dans la peau d'un avatar amnésique ne se souvenant que de son nom et qui va dans un premier temps enchaîner les missions du roi Papaye de Tutti-Frutti. Ce dernier, vraiment gaga envers sa fille la princesse Melonia, cède à tous les caprices de son « petit melon » et nous charge donc d'aller récupérer divers items dans des donjons pour ses beaux yeux, du moins dans un premier temps. Car tapi dans l'ombre, le vil Sultan Vinaigre, symbole d'un capitalisme exacerbé, tente de ressusciter le maléfique nécrodragon Smorg Asbord et c'est à nous de l'arrêter.
Ce pitch assez simpliste, aux quelques retournements de situations vus à des kilomètres, colle avec la cible principale du jeu que sont les enfants (PEGI 7 pour info), avec un univers coloré dont le thème central est la nourriture et la société de consommation, les armes prenant ainsi la forme de porte-clés nommés jaras. La tranche d'âge visée vaut d'ailleurs à la licence - pas seulement dans le jeu donc - d'être légèrement censurée par chez nous, les Génies Top portant un débardeur et un bas noir pour cacher leur tenue BDSM. D'ailleurs, certains dialogues ou scènes font à peine dans le sous-entendu, avec par exemple des personnages se vantant d'exprimer leur amour en se donnant des coups de fouet... Oui, le choc des cultures diront certains.
Sur ces terres mélangeant brillamment l'heroic fantasy et des éléments modernes de notre monde actuel (smartphone, superette, train...), le quatrième mur est bien souvent brisé, le jeu se prenant rarement au sérieux avec des situations graves souvent vite désamorcées. En plus de la bande de héros de l'anime menée par Chup, nous croisons toute une flopée de personnages hauts en couleur aux noms et/ou paroles qui ne manquent pas de faire rire au fil de l'aventure. Nous devons cela à l'excellente localisation française, qu'elle soit textuelle ou vocale, avec des références bien senties et des jeux de mots qui valent leur pesant d'or. Oui, certaines réactions sont doublées, mais ce ne sont que des phrases « automatiques » la plupart du temps, certaines lancées à répétition durant les affrontements pouvant tout de même finir par gonfler. Nous retrouvons même des chansons, dont celle servant de cinématique d'introduction au lancement du jeu, qui restent bien en tête.
Projet cross-média oblige, les mélopées de l'anime sont incluses durant nos péripéties et se laissent écouter, sans pour autant marquer plus que de raison. Au moins, elles ne dérangent pas et arrivent à se faire oublier au profit de l'action hormis quelques exceptions comme le thème du « donjon final ». Les mélomanes peuvent même se faire plaisir en les réécoutant via l'onglet Musique du Pix-e Pod, un outil fort pratique. Avec son esthétique typée cartoon, SNACK WORLD: Mordus de donjons – Gold passe aussi bien en mode TV que Portable et ne nous a pas semblé accuser de baisse de framerate pouvant gêner l'action, même lorsque de multiples éléments sont affichés à l'écran au sein des donjons. Pour autant, comme nous l'avions relevé lors de notre preview, la batterie fond comme une glace au soleil une fois la console hors du dock. Ce n'est pas spécialement un souci vu la longueur des quêtes, mais il est tout de même bon de le souligner.
Équipé à la pointe de la mode
Avant de partir à l'aventure, la première étape n'est autre que la conception de notre avatar personnalisable, avec un choix d'éléments prédéfinis assez varié pour nous satisfaire (sexe, carrure, taille, expression du visage, types d'yeux, coupe de cheveux et voix). Toutefois, pas de panique en cas de faux pas, car les Génies Top proposent de nous relooker de la tête au pied - et même de changer de sexe - moyennant quelques gnopons une fois une quête achevée.
Obtenir un jara inédit de sa marque préférée devient un vrai plaisir une fois pris au jeu.
L'apparence est clairement l'un des thèmes centraux du jeu et fait partie intégrante de la gestion de notre personnage, qui se veut simple et accessible, avec tout de même pas mal de points à prendre en compte pour optimiser nos performances. Ainsi, la plupart des jaras et équipements appartiennent à une marque, chacune ayant ses particularités visuelles comme Peffany nous faisant voir le monde en rose ou Pix-e Electronics donnant une touche high-tech à notre style. Obtenir un jara inédit de sa marque préférée devient ainsi un vrai plaisir une fois pris au jeu. Et elles ne sont pas là que pour faire joli.
Sur notre porte-jaras, il est possible d'accrocher jusqu'à deux sets de six jaras offensifs ou défensifs, chaque type disposant de statistiques communes. Pour les armes, nous retrouvons un montant fixe de puissance, des Points de Jara (PJ) caractérisés par un état (ex : Peu durable) et jusqu'à trois Fléaux jouant sur les affinités avec le bestiaire et les éléments. À cela s'ajoute une part d'aléatoire lors de leur obtention, matérialisée par une Compétence jara (attaque lourde), une Charge jara (attaque ultime) et deux effets passifs possibles allant du gain de force au bonus augmentant la chance d'avoir du bon loot. Les boucliers disposent eux d'un pourcentage de blocage et une garde fixes, en plus d'une compétence et deux effets passifs, là encore aléatoires. De la même manière, pour nous soigner sur le terrain, il est important d'équiper un tonique, dont le nombre d'utilisations est limité et qui restaure un pourcentage défini de santé, et un parfum donnant temporairement un petit boost à nos stats.
Ces dernières sont au nombre de 5 et assez classiques pour un RPG - PV, Force, Défense, Puissance magique et Défense magique -, complétées par un multiplicateur de chances d'obtenir un butin rare. Si les statistiques d'attaques sont liées aux armes jaras, la protection revient au couvre-chef et à la tenue, que nous devons soit acheter ou crafter. Un accessoire procure aussi certains effets et vient compléter ce trio regroupé sous le terme d'équipement actif, en opposition avec le cosmétique que nous pouvons sélectionner indépendamment ! Oui, il est possible d'avoir un look d'enfer sans sacrifier les stats, mais cette option a une deuxième utilité. Chaque jour, une tendance est affichée et si nous respectons la marque, le coloris et l'aspect (ex : Chic) mentionnés, le multiplicateur mentionné ci-dessus augmente. Jusqu'à six ensembles peuvent en plus être enregistrés, une fois la parfaite combinaison trouvée. Enfin, pour être dans l'air du temps et plaire à un large public, les tenues genrées peuvent être portées peu importe le sexe de notre avatar.
Mais t'avais dit qu'on ferait des Snackies !
Comme nous l'évoquions, les couvre-chefs et tenues peuvent être fabriqués par nos soins, à condition d'acheter au préalable des catalogues en boutique et d'avoir les matériaux demandés dans l'inventaire. Si la plupart des ressources sont simples à obtenir, celles arborant la mention « Spécial » se font plus rares, notamment lâchées par les boss. Il s'agit tout de même d'un moyen simple et rapide d'obtenir de l'équipement puissant, car les gnopons se font plutôt rares au cours de l'aventure principale et les prix assez « élevés » par rapport à nos gains. C'est par ailleurs de cette manière que nous pouvons nous procurer les meilleures armures du jeu, dont l'apparence seule a de quoi faire des envieux, en plus de statistiques à la hauteur de l'investissement.
Level-5 a ajouté une surcouche de collection de monstres façon Pokémon.
Nous pouvons également les améliorer, ainsi que les jaras, là encore de la même manière via l'onglet Renforcement de notre Sac à dos. L'intérêt est multiple, avec premièrement le fait d'accroître légèrement leurs statistiques à chaque niveau (5 pour la majorité, 10 au maximum à l'aide d'une Super Impulsion) et deuxièmement l'ajout d'une couleur supplémentaire, qu'il est ensuite possible d'intervertir selon l'envie et les besoins. La seule « difficulté » de ce système concerne les jaras, dont il faut posséder des doubles. Une bonne manière de nous pousser à farmer pas déplaisante dans l'absolu.
Enfin, en engrangeant de l'EXP au combat, nous montons de niveau, chacun offrant un point d'attribut à dépenser parmi 7 catégories (Beauté, Mental, Intelligence, Ingéniosité, Sensibilité, Charme et Chance), dont les noms ne reflètent pas forcément les standards habituels ; qui penserait au mot « force » à l'évocation du Charme ? Tous ces éléments mis bout à bout forment une base solide à même de satisfaire les accros aux jeux de rôle, tout en simplifiant au mieux leur accès pour le jeune public, qui pourrait quand même avoir un peu de mal à tout assimiler il faut l'avouer.
Et parce que s'aventurer seul dans des zones infestées d'ennemis serait un peu trop risqué, nous sommes parfois épaulés par un allié de circonstance dans le cadre de la résolution d'une quête. Le cas échéant, nous pouvons compter sur nos Snacks, nom donné aux créatures peuplant ce monde et donc aux habitants nous aidant par extension. Ce système permet de composer une équipe de trois Snacks alliés combattant en permanence à nos côtés et au niveau ajusté automatiquement au nôtre, dont l'utilisation à répétition fait augmenter leur Symbiose - symbolisée par jusqu'à 7 cœurs -, qui accroît leur puissance. Forcément, nous devons évoquer leur IA, qui fait globalement bien son job, sauf dans certains cas où elle va préférer attaquer un boss (voire ne plus savoir quoi faire) plutôt que de venir nous ranimer... Oui, perdre de cette manière a de quoi frustrer lorsque cela arrive.
Il est également possible d'ajouter six Snacks de poche, dont l'utilisation est bien différente. En effet, une jauge dédiée va se remplir au combat et nous permettre une fois pleine de nous transformer pendant un court moment en l'un de ces six Snacks et ainsi d'avoir accès à ses compétences. Bon, ce n'est clairement pas la fonction que nous avons le plus utilisée, mais elle a le mérite d'élargir les possibilités de gameplay d'une manière assez originale. Toutefois, pour faire appel à ces Snacks, encore faut-il les posséder et c'est là qu'interviennent les Snackies, nom donné aux « photos » prises de tout ce bestiaire et des PNJ nous offrant leur aide via le Pix-e Pod. Hormis ceux obtenus en cadeau, il est nécessaire d'avoir combattu de nombreuses fois un ennemi pour augmenter notre Affinité et que la chance se présente de le capturer pendant quelques secondes. Dans les faits, un zoom apparaît alors à l'écran avec le focus se faisant automatiquement, à nous d'appuyer sur A au bon moment et le tour est joué. Oui, Level-5 a donc ajouté une surcouche de collection de monstres façon Pokémon, mais dont l'organisation dans l'inventaire dédié aurait mérité plus de clarté en plus des filtres déjà présents (il est facile de s'y perdre une fois leur nombre devenu important).
Des Donjons Mystères bien mordants
Une fois équipé de la tête aux pieds et bien accompagnés, il est donc temps d'évoquer le cœur du gameplay, à savoir la réalisation de missions au sein des zones de jeu et donjons. Depuis Tutti-Frutti et les autres petits hubs de l'aventure, nous pouvons sélectionner des quêtes de l'histoire et annexes, seul moyen de voir un peu du pays. Les premières s'obtiennent auprès des PNJ et ne sont jouables qu'en solo, tandis que les autres sont ajoutées automatiquement et servent également au multijoueur. Dans tous les cas, leur accès se débloque en augmentant notre rang de Mordu de donjons (MD) après chaque chapitre, puis à force d'en compléter par la suite.
Les commandes sont d'une simplicité enfantine.
En sélectionnant l'une de ces missions, un onglet permet d'équiper automatiquement les jaras pièces d'équipement actif et cosmétique selon les besoins. Nous n'avons pas eu à nous plaindre de cette fonction ô combien pratique et parfaite pour les jeunes joueurs ou ceux désirant ne pas se prendre la tête. Et pour cause, chaque zone prédéfinie (dont la carte reste inchangée) et donjon (à l'agencement aléatoire) servant à une quête donnée verra apparaître une liste d'ennemis prédéfinis ayant leurs forces et faiblesses face à tout notre attirail, liées en partie au code couleur et leur espèce, et qu'il serait bien laborieux de checker à chaque fois.
Les commandes sont d'une simplicité enfantine, avec la garde au bouclier (ZL), une touche d'attaque basique que nous martelons la plupart du temps (Y), une technique se rechargeant assez vite (X) et un coup ultime partagé par tous les jaras (A + X) se remplissant lentement. En approchant d'un ennemi, le jara recommandé est affiché en bas de l'écran et une simple pression de ZR suffit à s'en équiper à la volée. Lorsque la jauge de PJ de notre arme est vidée, les coups deviennent si lents qu'il faut alors en changer avec cette même gâchette, d'où le fait de posséder jusqu'à 12 jaras équipés à la fois. Du reste, il est possible d'alterner les cibles et de modifier l'angle de la caméra, mais pas à 360° sauf dans les arènes des boss. Ce n'est pas toujours optimal, mais l'action reste dans l'ensemble assez lisible et nerveuse.
Les objectifs des zones prédéfinies ne vont pas chercher bien loin, avec du tabassage en règle de créatures, de la récupération d'objet, voire de la protection d'alliés. Les donjons nous font eux parcourir deux étages avant d'enchaîner sur la salle du boss. C'est peu, mais ce système permet ainsi des sessions relativement courtes, collant bien avec la méthode d'obtention du loot. Nous progressons à l'intérieur de ces derniers à l'aveugle, la carte se dessinant au fur et à mesure, et devons trouver la sortie du niveau, pouvant être bloquée par une porte. Dans ce cas, il faut alors récupérer une clé sur un monstre ou activer des interrupteurs. Bien entendu, divers types de pièges sont posés au sol (paralysie, poison, map qui s'efface...), il ne faut donc pas trop se précipiter pour les éviter.
Le twist, c'est que le temps nous est compté, la Faucheuse en chef - un ennemi invincible nous mettant KO aisément - se mettant à notre poursuite si nous flânons un peu trop. Autre subtilité venant varier les plaisirs, une porte-mystère peut apparaître, donnant accès à un stage supplémentaire avant de nous faire passer à l'étage suivant, se déclinant en Zone mystère (bonus, malus ou don d'objet), Arène cruelle (éliminer des ennemis sur un ring) et Salle du trésor (trois coffres offerts). Encore plus rare, il se peut qu'un niveau ne comporte qu'un long couloir que nous arpentons avec une vue vers l'avant ou de côté.
À chaque quête est lié un Grand Prix, un jara que nous avons une chance d'obtenir à l'écran des récompenses où sont ouverts plusieurs coffres selon nos performances. Mieux encore, certaines quêtes ont droit de manière aléatoire à une Récompense miracle, donnant une raison supplémentaire de les farmer en boucle jusqu'à leur obtention et dont le renouvellement se fait chaque jour. Oui, la redondance est de mise et une certaine lassitude peut effectivement venir s'installer sur la durée. Enfin, parmi les coffres apparaissant au sein même de l'environnement, il y en a de bien rares et aux concepts délirants (Loterie, Trésoroulette, Espiègle, Mijaraculeux...) pouvant contenir directement ces récompenses ou d'autres butins de qualité. C'est de cette manière que nous avons d'ailleurs acquis l'Épée cristalline Z α (Super rare) et sa puissance de 110 dès le début du jeu, une sacrée veine. Certains jaras acquis de cette manière disposent même de capacités plus rares que la normale, comme une Amplification.
Toppisime ?
Toute cette variété ne compense malheureusement pas le faible nombre de donjons différents en termes d'environnement (8 pour l'aventure principale). Nous n'aurions pas été contre un peu plus de diversité de ce côté et il en va de même pour les boss, chacun disposant de versions reskinées ou améliorées avec le préfixe Super, aux tactiques de combat restant identiques. Pour venir à bout de la dizaine de chapitres que comporte l'aventure tout en réalisant la plupart des quêtes alors disponibles, comptez une quarantaine d'heures, tout en sachant que l'acquisition d'EXP s'est faite assez naturellement de notre côté, le générique de fin ayant défilé alors que nous étions niveau 60. Pour autant, ce n'est pas le bout du voyage pour autant, oh non, l'ensemble du contenu paru à l'époque sur 3DS étant inclus de base, dont deux DLC scénaristiques, avec un cap de niveau fixé à 200 ! Un système de médaille est également présent pour récompenser nos exploits, et elles ne tombent pas facilement, augurant de très nombreuses heures de jeu pour les joueurs visant le 100 %.
La recette prend parfaitement, pouvant aussi bien séduire les jeunes garnements que divertir les joueurs hardcore.
Sachez également qu'en vous rendant chaque jour chez Madame Solène à Tutti-Frutti, il est possible d'obtenir gratuitement plusieurs objets aléatoires. Contrairement à la version japonaise, il n'y a malheureusement pas de fonction NFC liées à cette dernière, permettant de scanner les jouets vendus sur le territoire pour les ajouter en jeu, dont des Snacks exclusifs... Sinon, nous n'avons rencontré que deux bugs au cours de nos sessions, l'un à cause d'une attaque de l'Excrémar assez difficile à décrire, bloquant grosso modo l'écran de jeu après une attaque et ayant mené à l'échec de la quête, l'autre au début du chapitre 11, où notre niveau, rang MD et pourcentage de médaille n'apparaissaient plus, obligeant à relancer le jeu.
Un dernier mot avant de conclure sur les fonctionnalités en ligne de SNACK WORLD: Mordus de donjons – Gold. Si vous avez des amis possédant une Switch et le jeu, il est possible de prendre part aux quêtes annexes jusqu'à quatre en local ou sur Internet (à condition d'être abonné au NSO), mais aussi d'échanger des jaras via l'application Le bon coing du Pix-e Pod. Oui, quand nous vous disions que la localisation était au top, c'est typiquement le genre de petite référence amusante qui prête à sourire. Un Livre d'or répertorie de son côté toutes nos connaissances, avec un classement pour comparer nos prouesses et un paramétrage de notre profil public plutôt bien pensé. Les parents seront de leur côté sans doute rassurés de savoir qu'une option permet de bloquer un utilisateur si besoin. Par ailleurs, des textes préenregistrés, emotes et gestes permettent de communiquer simplement, voire même de donner un bonus « Bien joué » améliorant les chances de butin.
Malgré quelques petites imperfections, la recette de SNACK WORLD: Mordus de donjons – Gold prend parfaitement, pouvant aussi bien séduire les jeunes garnements en les introduisant aux Dungeon RPG que divertir les joueurs hardcore. En mettant de côté son scénario servant surtout à dépeindre cet univers culinaire où les jeux de mots et l'humour prédominent, la boucle de gameplay est prenante et addictive avec cette quête des jaras, mais aussi un peu répétitive. Pour autant, nous ne pouvons que vous conseiller de l'essayer et d'en croquer un morceau de temps à autre. De notre côté, nous en redemandons « encore, encore ! »
- Un univers bourré d'humour et de références
- La localisation tout bonnement excellente
- Le système d'acquisition de butins
- Un gameplay simple d'accès et vite addictif avec le switch d'armes
- Une grande variété d'ennemis et équipements
- Une durée de vie colossale avec une bonne rejouabilité
- Un scénario de base trop classique servant juste de prétexte
- Un peu trop redondant sur la durée (c'est le genre qui veut ça)
- Une IA alliée par moment capricieuse
- Des angles de caméra pas toujours optimaux
- Trop peu de donjons différents (hormis leur agencement aléatoire)