La Kiro de Roccat est une petite souris intéressante pour les gauchers, mais seulement pour eux.
La gamme des souris de Roccat est plutôt impressionnante, et dans celle-ci se trouve la Kiro, un petit modèle ambidextre et polyvalent doté d’un capteur optique pouvant doubler sa précision.
La Kiro dispose ainsi de parties latérales amovibles pour être utilisée aussi bien par les droitiers que les gauchers, de la technologie de rétroéclairage avec 16,8 millions de couleurs et de plusieurs options de personnalisation via le logiciel Swarm. Alors, que vaut cette souris de Roccat ? Réponse dans ce test.
Note : test réalisé sur un PC sous Windows 10 en 64 bits.
Petite, la souris de Roccat l’est assurément. La Kiro ne mesure en effet que 12 cm de longueur pour 6,7 cm de largeur et 3 cm de hauteur, autant dire que les utilisateurs habitués aux gros modèles sont quelque peu perturbés par cette petite taille, rendant ainsi la pose de la main assez délicate en palm-grip. Une fois cela passé, la prise est agréable, les boutons sous le pouce sont facilement accessibles, mais manque de réactivité et de rebond. Côté finition, la Kiro arbore un noir mat en soft touch sur la surface principale qui laisse des traces de doigts et un plastique de la même couleur légèrement texturé sur les tranches, ce qui n’est pas désagréable, mais n’aide en rien la prise en main lors de la levée de la souris. Par contre, la molette est recouverte d’un caoutchouc épais qui a tendance à coller au doigt, rendant l’activation de la molette très imprécise, celle-ci étant déjà assez rigide. Sur la partie inférieure, ce sont deux patins en téflon qui assurent une glisse très fluide sur la plupart des surfaces.
Le côté modulaire de la Kiro la rend attrayante, mais imparfaite.
Là où la Kiro tire son épingle du jeu par rapport aux autres souris de Roccat, c’est dans sa possibilité d’être utilisée par les droitiers et gauchers, mais aussi par sa modularité. La souris est en effet livrée avec quatre plaques latérales, permettant d’avoir deux boutons sous le pouce, que l’utilisateur soit droitier ou gaucher, voire aucun bouton du tout. La pose se fait très simplement grâce à des aimants et des picots en plastique pour assurer le maintien, et cela rend la Kiro parfaitement symétrique et utilisable par tous. Reste que les boutons sous le pouce sont très légers et n’offrent pas beaucoup de sensations lors du clic. Par contre, il ne faut pas espérer utiliser les deux boutons à l'opposé du pouce et plutôt opter pour la surface amovible lisse. Concernant le capteur, celui-ci se limite à seulement 2 000 DPI, un chiffre qui peut sembler un peu faible, mais la Kiro est équipée d’un mode Overdrive permettant de grimper jusqu’à 4 000 DPI. Clairement, la différence entre la sensibilité classique et celle augmentée virtuellement est imperceptible, faisant de la souris un modèle pouvant monter sans gêne à 4 000 points par pouce.
Côté rétroéclairage, celui-ci se veut très discret et n’illumine que le logo du constructeur sous la paume avec quatre effets différents (Cycle de couleur, Respirant, Clignotant ou Fixe). Tout cela se paramètre via le logiciel Swarm qui se révèle très simple d’utilisation et plutôt complet. L’utilisateur peut ainsi assigner des fonctions aux boutons sous le pouce et à celui sous la molette, mais aussi régler la sensibilité du capteur sur cinq paliers, le taux d’interrogation (jusqu’à 1 000 Hz), la hauteur du décrochage du capteur, la vitesse de défilement de la molette ou encore celle du double clic. C’est facile, intuitif, mais la gestion des profils aurait pu être mieux pensée. L’utilisateur doit en effet créer son profil et l’enregistrer sous la forme d’un fichier .rmp sur son ordinateur avant d’en créer un autre. Il suffit ensuite d’importer le précédent profil pour le retrouver sur la souris, ce qui demande d’avoir ses fichiers sous la main en permanence.
La Kiro de Roccat n’est ainsi pas une souris indispensable pour les droitiers, qui ont déjà de quoi faire dans le catalogue du constructeur, mais ce modèle se révèle fort intéressant pour les joueurs gauchers, tant le nombre de souris pensées pour eux reste faible. Même si la qualité des boutons et le côté salissant de la surface peuvent être gênants, le côté modulaire de la Kiro la rend attrayante, mais imparfaite.
- Une finition globalement de qualité
- Le côté modulaire
- Suffisamment précise avec l'Overdrive
- Une souris pour gauchers, c'est rare
- Le logiciel Swarm complet
- Très (trop ?) petite
- Les boutons sous le pouce qui manquent de rebond
- La surface salissante
- La molette qui colle