Le constructeur nous propose là une souris pour gamers qui brille surtout par sa grosse batterie.
Des Mamba, il y en a déjà plusieurs chez Razer, nous avons déjà vu il y a quelques années le modèle sans fil Mamba Chroma ou encore tout récemment la Mamba Elite. Mais ce n'est pas une raison pour que le constructeur ne propose pas un autre modèle, sobrement dénommé Mamba Wireless. Au programme, encore du sans fil, mais aussi quelques améliorations et une grosse autonomie.
La Mamba Wireless vaut surtout le détour pour sa grande autonomie.
Visuellement parlant, la Mamba Wireless ne change pas vraiment de ses consœurs, nous avons là une souris de taille moyenne toute noire avec deux boutons sous le pouce, deux autres sur la tranche et une molette crantée. Le revêtement est toujours mat, mais moins granuleux et plus lisse que le précédent modèle sans fil. Le grip en caoutchouc sur les tranches change lui aussi, des lignes creusées remplacent les picots pour une accroche plus aisée lors de la levée. La souris reste ultra efficace, la prise en main est immédiate et sa taille moyenne permet de la prendre en palm, claw ou finger grip sans souci. Même si la surface est plus lisse, elle ne garde pour autant pas trop les traces de doigts, c'est appréciable.
Si la Mamba Elite utilisait des boutons Omron, la Mamba Wireless opte quant à elle pour des switches mécaniques signés Razer, pour un rebond un poil moins prononcé. Rassurez-vous, la vitesse de clic n'en reste pas moins ultra rapide et les amateurs de RTS et MOBA pourront par exemple spammer le clic gauche. Le capteur reste lui le même avec un modèle optique 5G qui résiste à des accélérations jusqu'à 1 143 cm par seconde. Oui, c'est énorme, seule une machine peut le faire, et ça se sent aussi du côté de la sensibilité, avec 16 000 DPI au maximum. Heureusement, Razer n'applique pas la démesure qu'au capteur, la batterie a aussi eu droit à ce traitement de faveur. Si la Mambra Chroma, déjà sans fil, pouvait fonctionner entre 8 et 9 heures, ici la Mamba Elite tient officiellement jusqu'à 50h. Cela vaut sans doute en abaissant la fréquence à 500 Hz et en désactivant le rétroéclairage, car lors de notre test, elle n'a tenue « que » 35h environ, à 1 000 Hz et avec Chroma activé. Ce qui est déjà très bon, il est aisément possible d'enchaîner les parties pendant plusieurs jours sans avoir à la recharger. Mieux encore, la molette clignote en rouge lorsque la batterie est « faible », ce qui vous laisse encore quelques heures avant de la recharger (si vous passez votre temps sur Assassin's Creed Odyssey et que vous êtes du genre à « jouer encore quelques minutes » avant de quitter comme nous, c'est pratique). Au pire, comme la connexion se fait via un dongle USB attaché à un câble, le branchement se fait en quelques secondes.
Enfin, un petit mot sur Synapse 3, le logiciel de Razer qui permet de personnaliser sa Mamba Wireless comme il se doit avant de se lancer dans le feu de l'action. Comme toujours, il est possible d'attribuer de nouvelles fonctionnalités ou macros aux boutons de la souris, qui sont au nombre de 7 (sans compter les clics gauche et droit), d'enregistrer des profils directement dans la souris ou le Cloud, de modifier la sensibilité et la fréquence de polling, l'éclairage Chroma avec tout un tas d'effets lumineux (déjà créés par Razer ou à concevoir soi-même via le logiciel) et même de gérer l'alimentation avec la mise en veille après quelques minutes d'inactivité. C'est encore une fois très complet, Synapse 3 est simple d'utilisation et ne bug pas trop.
Encore une fois avec les souris actuelles de Razer, la Mamba Wireless reste une simple évolution des modèles précédents. Quelques changements louables sont à noter, comme le revêtement plus lisse ou la surface caoutchouteuse plus simple à agripper sur les côtés, mais ce modèle vaut surtout le détour pour sa grande autonomie, bien pratique pour les gamers qui en ont marre des fils.
- Très bonne finition
- Facile à prendre en main
- Rapide et précise
- Très grosse autonomie
- 16 000 DPI, inutile
- Évolutions globalement mineures