Mirror's Edge : Désormais disponible d'occasion et avec le DLC arrivant bientôt, vous hésitez peut-être à vous procurer Mirror's Edge.
Sorti il y a environ un mois, Mirror’s Edge fait partie de ces jeux qui savent retoucher une vieille recette pour en faire quelque chose de totalement nouveau. Electronic Arts venant de diffuser une vidéo dévoilant enfin le contenu additionnel téléchargeable, nous avons décidés de publier ce test. Alors, les développeurs de chez EA DICE ont-ils réussis leur pari?
Scénario :
Avec l’évolution de l’informatique et de l’électronique est arrivé le contrôle total des flux d’informations. Le seul moyen de délivrer un message qui ne soit pas analysé est de faire appel aux "messagers", des hommes et des femmes qui parcourent les toits des immeubles pour passer au dessus de toute autorité. Faith fait partie de ces "messagers". Et bien évidemment, elle va se retrouver embarquée dans une histoire qui va la contraindre à modifier un peu son métier. Sa sœur étant accusée d’un meurtre qu’elle n’a pas commise, et Faith fuyant des lieux du crime, son nouveau job consistera à enquêter sur les véritables coupables tout en étant activement poursuivie par les autorités. Nous ne spoilerons pas la suite, mais le scénario possède quelques rebondissements intéressants, bien que souvent trop prévisibles. On se laisse cependant prendre par l’histoire qui nous laisse sur une fin ouverte à la manière "d'Assassin’s Creed", puisque comme ce dernier, Mirror’s Edge sera apparemment une trilogie.
Avec l’évolution de l’informatique et de l’électronique est arrivé le contrôle total des flux d’informations. Le seul moyen de délivrer un message qui ne soit pas analysé est de faire appel aux "messagers", des hommes et des femmes qui parcourent les toits des immeubles pour passer au dessus de toute autorité. Faith fait partie de ces "messagers". Et bien évidemment, elle va se retrouver embarquée dans une histoire qui va la contraindre à modifier un peu son métier. Sa sœur étant accusée d’un meurtre qu’elle n’a pas commise, et Faith fuyant des lieux du crime, son nouveau job consistera à enquêter sur les véritables coupables tout en étant activement poursuivie par les autorités. Nous ne spoilerons pas la suite, mais le scénario possède quelques rebondissements intéressants, bien que souvent trop prévisibles. On se laisse cependant prendre par l’histoire qui nous laisse sur une fin ouverte à la manière "d'Assassin’s Creed", puisque comme ce dernier, Mirror’s Edge sera apparemment une trilogie.
Graphismes :
Si Mirror’s Edge a su se faire rapidement remarquer, c’est en grande partie grâce à sa patte graphique bien particulière. Dès les premières captures d’écran, le jeu a su afficher son identité visuelle et s’affirmer en tant qu’œuvre unique en son genre. C’est un véritable festival de couleurs, restant dans une gamme dominante selon l’endroit où vous vous trouvez, auquel vous assisterez. Du mélange rouge/orange/bleu du début, au vert/bleu/orange des couloirs de métro, vous en prendrez constamment plein la vue. Les développeurs ont su garder des graphismes très "propres" avec ces couleurs éclatantes, sans pour autant sacrifier les textures réalistes qui composent les niveaux du mode histoire (c’est autre chose pour le contenu téléchargeable). En ce qui concerne l’aliasing, rien de très choquant, comme d’habitude, reculez un peu et vous ne verrez plus rien. Les animations des personnages sont très bien représentées, mais on regrettera une modélisation faciale un peu en deçà du reste. A noter que les cinématiques n’ont pas été réalisées avec le moteur du jeu, mais entièrement en "dessin animé". Nous terminerons par le petit détail qui fait la différence, l’immersion graphique se fait également par une VÉRITABLE vue subjective. Baissez la caméra et vous verrez vos pieds, vos mains. Chacun de vos mouvements vous donnera l’impression de réellement déplacer un personnage et non une caméra. Le sentiment d’appartenir au jeu, très important pour les sensations produites, ne s’en retrouve que grandit.
Gameplay :
Souvenez-vous du premier trailer de Mirror’s Edge, et du filet de bave s’écoulant de votre bouche. Il faut avouer que le monde entier mourrait d’envie de pouvoir contrôler Faith et de s’essayer à toutes ses folles cascades. Bien que les contrôles soient un peu difficiles à assimiler, du fait qu’il y ait beaucoup de mouvements et de combinaisons possibles, toutes les sensations sont là. Une fois le tutoriel passé et le premier niveau complété deux ou trois fois, la sensation de liberté et la beauté de la gymnastique "made in Faith" vous feront passer un moment unique. Quel bonheur de pouvoir sauter partout… ou presque ! Car Mirror’s Edge souffre d’une maladie très grave : il est affreusement linéaire ! Mis à part quelques variantes très peu originales, le chemin à suivre est très fortement dicté, et le moindre faux pas ne vous amènera pas à une cascade différente mais à une mort lamentable. Certains passages se jouent même au centimètre près, et il est très frustrant de recommencer 20 fois la même chose. Les phases de poursuite sont assez mal gérées aussi. Il y a des moments où la police est après vous et où vous passez 15 secondes à chercher comment avancer avant de vous faire tuer. Retour au dernier checkpoint, encore 15 secondes à chercher, et ainsi de suite jusqu’à ce que vous finissiez par tenter quelque chose de complètement stupide qui s’avèrera être la solution, ce qui peut durer un sacré moment. Une fois que l’on connait le chemin, tout s’éclaire et le jeu devient un réel bonheur. Pour finir, les combats à l'arme à feu sont catastrophiques, mais Mirror’s Edge ne s’oriente pas FPS et combattre à mains nues se révèlera bien plus efficace, et plus jouissif par la même occasion, que de faire parler la poudre.
Durée de vie :
Aïe. Oui, aïe, car la durée de vie blessera violemment votre petit cœur sensible de geek affamé d’heures interminables de jeu. Si l’on s’en tient au mode histoire, 7 heures environ suffisent à le boucler, soit environ 10€ l’heure de jeu, soit un peu plus que le smic horaire, ce qui hisse Mirror’s Edge au rang de « jeu qui se moque de la crise économique ». Alors c’est vrai, si vous aimez réellement le jeu, il reste plein de choses à faire après. La moins pénible d’entre elles sera de trouver les 30 sacs cachés dans les niveaux. Après, il y a le mode contre-la-montre, qui vous invitera à finir tous les niveaux du jeu en utilisant tous les raccourcis et sans jamais tomber (bonne chance), et le mode parcours, qui vous emmènera faire des aller-retours tordus sur une partie d’un niveau avec un chrono très serré (la chance est encore de mise). Ces deux modes ne sont vraiment pas à la portée de tout le monde et risquent d’énerver certains joueurs peu patients déjà déçus par le mode histoire trop court.
Aïe. Oui, aïe, car la durée de vie blessera violemment votre petit cœur sensible de geek affamé d’heures interminables de jeu. Si l’on s’en tient au mode histoire, 7 heures environ suffisent à le boucler, soit environ 10€ l’heure de jeu, soit un peu plus que le smic horaire, ce qui hisse Mirror’s Edge au rang de « jeu qui se moque de la crise économique ». Alors c’est vrai, si vous aimez réellement le jeu, il reste plein de choses à faire après. La moins pénible d’entre elles sera de trouver les 30 sacs cachés dans les niveaux. Après, il y a le mode contre-la-montre, qui vous invitera à finir tous les niveaux du jeu en utilisant tous les raccourcis et sans jamais tomber (bonne chance), et le mode parcours, qui vous emmènera faire des aller-retours tordus sur une partie d’un niveau avec un chrono très serré (la chance est encore de mise). Ces deux modes ne sont vraiment pas à la portée de tout le monde et risquent d’énerver certains joueurs peu patients déjà déçus par le mode histoire trop court.
Bande-son :
A la manière de Portal, Mirror’s Edge a su imposer son thème « Still Alive » (à croire que c’est un complot) comme une pièce maitresse de son OST. Déjà remixée en une quinzaine de morceaux différents, cette chanson vous restera très probablement en tête. Le reste de l’OST est également magnifique et les musiques d’ambiance mettent très bien en situation. Les phases de poursuites doivent leur intensité aux superbes musiques qui vous électriseront et vous feront comprendre que c’est l’heure de courir très vite. Le doublage Français est assez bon et les bruitages sont parfaitement adaptés aux mouvements.
Les trophées :
Le jeu compte 45 trophées, la plupart sont de véritables challenge et il va falloir vous armer de patience afin d’en voir le bout, puisque les modes "Contre-la-montre" et "Parcours", que nous avons précédemment évoqués, font partie des trophées.
Le contenu additionnel téléchargeable (DLC) :
Dévoilé depuis peu, le contenu additionnel téléchargeable fera son apparition sur la Playstation 3, par le biais du PSS, en Janvier au plus tard, pour la modique somme de 10$, et avec une course gratuite exclusive à notre console chérie. Avec des graphismes très épurés, le DLC de Mirror’s Edge fera penser aux missions VR de Metal Gear. Ce sont des sortes de missions d’entrainement où vous devrez user de vos talents acrobatiques pour ne pas vous écraser entre deux cubes.
Conclusion :
Mirror’s Edge est un jeu si spécial qu’il ne plaira pas à tout le monde. Difficile à appréhender et souffrant d’une durée de vie affreusement courte, l’expérience est cependant si spectaculaire et novatrice qu’il est difficile de passer à coté sans craquer. Bien loin d’un FPS, il vous offrira de nouvelles sensations dans l’utilisation de la caméra à la première personne. C’est un soulagement de voir qu’après toutes ces années, il y a encore matière à explorer des types de jeux connus pour en faire quelque chose de totalement nouveau. Si vous hésitez à faire le premier pas vers Mirror’s Edge, vous pouvez télécharger la démo sur le Playstation Store, et vous saurez ainsi si vous vous sentez l’âme d’un messager.
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