Notre âme d'artiste avait été émerveillée par Maskmaker lors de sa parution en PC VR. Qu'en est-il de la version Meta Quest 2 ? Nous vous disons tout dans ce test.
Un plaisir intact
Un an et demi après sa parution sur PCVR, le studio InnerspaceVR nous replonge dans son aventure onirique à la recherche des masques oubliés du Royaume des masques, cette fois-ci sur Meta Quest 2. Nous avions d'ailleurs fort apprécié cette version. Alors, que vaut le portage du jeu sur nos appareils autonomes ? Voici notre verdict.
Le jeu a été porté avec brio sur nos machines autonomes et ne fait aucune concession quant au gameplay et au contenu de l'histoire.
À l'instar de A Fisherman's Tale, précédent titre du studio, nous sommes amenés à voyager à travers différents tableaux d'une façon assez unique, servant directement la narration. Dans Maskmaker, nous suivons la quête d'un artisan guidé par un certain Prospero, dans un monde enchanteur, à la recherche de plusieurs vérités, mais aussi et surtout des masques et de leur grand pouvoir. Chacun d'entre eux, que nous prenons soin de fabriquer dans notre atelier magique à l'aide de différents éléments récoltés tout au long de l'aventure, nous relie directement aux habitants du Royaume. À la manière d’un multivers, chaque individu et chaque biome sont connectés avec les autres par la force de ces objets mystiques. Le gameplay du jeu est admirable et nous transporte dans une épopée onirique et dépaysante à mille lieues de ce que nous propose le store Meta Quest aujourd'hui.
Le jeu a été porté avec brio sur nos machines autonomes et son contenu est identique à la version PC VR. La pâte graphique utilisée, tout comme l'optimisation générale du jeu, a rendu la chose possible sans grande concession. Les environnements, l'histoire et le gameplay sont les mêmes, et ce qui distingue cette version autonome de celles sur Rift et SteamVR ne consiste qu'en des jeux de lumière un poil moins travaillés, une résolution plus faible (c'est pourquoi nous vous avons préparé des profils QuestGamesOptimizer HD et HD+) et des temps de chargement présents, même si extrêmement rapides, lorsque nous chaussons ou enlevons nos masques virtuels pour passer d'un monde à l'autre.
C'est donc, non sans une certaine excitation, que nous avons replongé dans l'aventure de Maskmaker à la recherche des masques oubliés, de ses mécaniques inédites et de ses tableaux qui invitent à la contemplation. La version autonome s'en sort à merveille, l'âme du jeu est intacte et l'histoire, tout comme sur la version PC VR se terminera en l'espace de cinq heures.
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- Contenu identique
- Gameplay toujours aussi plaisant
- Définition plus faible que la version PC
- Temps de chargement (même si très courts) contre aucun sur PC