TEST de la Mad Catz R.A.T. 8+ : une souris toujours aussi modulable, avec plein de boutons

Mad Catz est passé par la faillite, mais comme les chats, il devait avoir plusieurs vies et est donc de retour. Pour recommencer tout doucement à proposer des périphériques pour gamers, le constructeur se contente de mettre à jour ses souris, les R.A.T.. Des versions « + » qui ne changent pas beaucoup par rapport aux anciens modèles.

Mad Catz ne prend pas de risques et nous propose en 2019 une simple version améliorée d'un modèle de souris déjà très sympathique.

Madcatz RAT 8+

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Avec cette R.A.T. 8+, Mad Catz conserve l'allure originale de sa souris pour gamers, avec un modèle assez imposant sur le bureau, pesant 145 g avec la possibilité de l'alourdir via trois poids en métal. La modularité est toujours centrale, avec un élément majeur de la souris, où repose la paume de l'utilisateur, qui peut être ajusté pour épouser parfaitement la main, un régal. Comme si cela ne suffisait pas, Mad Catz fournit au total trois modèles différents dans la boîte, avec un premier blanc mat, un second similaire, mais entouré de noir brillant, et un troisième texturé. Ce dernier embout est particulièrement sympathique à utiliser, la paume ne glisse pas du tout, le touché est agréable, mais le caoutchouc se jaunit très vite. Chose intéressante, le constructeur propose également trois autres parties amovibles pour le côté droit de la souris, là où repose l'auriculaire, avec un embout texturé blanc, un autre noir brillant et un dernier noir mat ultra large. Pour le coup, difficile de correctement placer sa main sans être gêné. Et oui, bien sûr, Mad Catz fournit le tournevis pour moduler tout cela, comme avant, il se cache toujours sur la partie arrière de la R.A.T. 8+. Côté finition, c'est du solide, avec un châssis en métal qui inspire la solidité.

Autre point fort de la souris, le nombre de boutons paramétrables, qui est bien élevé. Outre les deux clics principaux et la molette à défilement vertical seulement, nous retrouvons un bouton à côté du clic gauche pour changer de profil, un autre sous la molette pouvant accueillir deux fonctions, deux boutons classiques sous le pouce et enfin un petit bouton rond, toujours sous le pouce, qui sert par défaut à réduire temporairement la sensibilité. Bien pratique pour ajuster son tir dans les FPS, et il est bien moins rigide et douloureux à utiliser qu'auparavant, de même que les deux boutons sous le pouce, assez longs et avec un bon rebond. Comme si cela ne suffisait pas, la R.A.T. 8+ dispose également d'une molette horizontale, à activer via le pouce et qui offre encore deux autres commandes, selon si elle tournée à droite ou à gauche. Clairement, les amoureux des raccourcis au creux de la main ont de quoi faire avec cette souris, pourtant taillée à l'origine pour les jeux de tir.

Si l'aspect extérieur de la souris n'a vraiment pas changé depuis le précédent modèle, c'est en interne qu'il y a de l'évolution. La R.A.T. 8+ embarque un capteur Pixart PMW 3389 pouvant grimper jusqu'à 16 000 DPI, tandis que le taux de rafraîchissement peut atteindre les 2 000 Hz. De gros chiffres pour simplement dire que la souris de Mad Catz est ultra réactive et précise, pas de souci de ce côté-là. Tout cela se paramètre via un logiciel dédié, qui est sensiblement le même qu'avant, et c'est bien dommage. L'utilisateur peut régler à peu près tout, que ce soit la sensibilité, le taux de rafraîchissement, la correction d'angle, la sensibilité du tir de précision (le petit bouton rond), la hauteur de dégagement et bien évidemment le rétroéclairage via trois zones distinctes et l'assignation de nouvelles fonctionnalités aux 11 touches programmables. Mais voilà, le logiciel est un peu austère et pas forcément accueillant ni instinctif, un peu de changement lui aurait fait le plus grand bien.

Au moins, avec la R.A.T. 8+, Mad Catz n'a pas voulu flouer les joueurs. Le nom est clair, cette « nouvelle » souris est une simple évolution de la R.A.T. 8 disponible depuis plusieurs années, avec quelques nouveautés sympathiques. La modularité est toujours à son paroxysme, le capteur est plus récent, le logiciel a subi un petit (mais trop léger) lifting, le constructeur ne prend pas de risques et nous propose en 2019 une simple version améliorée d'un modèle de souris déjà très sympathique. Au moins, Mad Catz n'est pas mort et les R.A.T. ont encore de l'avenir, c'est rassurant.

	Amaury M. (Clint008) Rédacteur PC - Testeur
	Explorateur de musique plus ou moins bruyante, collectionneur de casquettes et vénérateur de Blade Runner. J'aime les zombies et Cthulhu.
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