Avec la RAT 6, Mad Catz place la barre un peu plus haut dans le milieu des souris pour joueurs.
Après les RAT 1 et RAT 4 de Mad Catz, il est temps de passer à la RAT 6, une souris toujours pensée pour les joueurs, mais aussi les graphistes, qui pousse la personnalisation un peu plus loin et ajoute de nouveaux boutons.
La RAT 6 embarque ainsi un capteur Pixart ADNS9800, 11 boutons paramétrables, supporte des accélérations jusqu’à 30 g, et les clics gauche et droit peuvent encaisser 50 millions d’activations. La souris pèse 120 g au minimum et le repose-poignet est évidemment ajustable, les nouveautés se situant dans la finition, mais aussi dans la présence d’une molette à défilement horizontale indépendante.
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Note : test réalisé sur un PC sous Windows 10 en 64 bits.
La RAT 6 reste, comme la plupart des souris de Mad Catz, un modèle plutôt imposant. Elle pèse de base 120 g, mais il est possible d’augmenter son poids avec trois petits ronds métalliques situés à l’arrière, pour un maximum de 138 g, et cela se sent sous la main, laissant l’impression d’une souris massive et lourde. En plus de cela, cette sensation est renforcée par la présence d’un repose-pouce sur la gauche et surtout par le repose-poignet ajustable avec cinq crans, faisant passer la souris d’une longueur de 11 cm (avec le réglage au minimum) à 12,8 cm (avec le repose-poignet le plus à l’arrière). L’utilisateur peut ainsi ajuster la souris selon son style de prise en main (palm grip ou claw grip) et la RAT 6 se paye même le luxe de rester stable avec le repose-poignet le plus en arrière grâce à son poids. Le confort est de mise, après un petit moment à trouver le crantage idéal, et le repose-pouce y est aussi pour quelque chose.
Avec la RAT 6, Mad Catz place ainsi la barre un peu plus haut dans le milieu des souris pour joueurs.
Encore une fois, la RAT 6 arbore une finition principalement faite de plastique noir mat qui ne laisse pas de traces de doigts, ne fait pas glisser la main de l’utilisateur et évite la transpiration. Mais ce modèle ajoute une petite touche de rouge avec des liserés sur le repose-pouce, la tranche extérieure droite et autour de la molette. La partie inférieure l'est également, est désormais faite d’aluminium et abrite le capteur, les patins et un câble rouge en plastique souple. La glisse est très fluide et le capteur laser permet d’utiliser la souris sur n’importe quelle surface, même celles transparentes ou réfléchissantes. La sensibilité peut grimper ici jusqu’à 8 200 DPI, il y a donc de quoi faire pour être précis. Par contre, pour les boutons, il n’y a toujours pas réellement 11 touches programmables. S’il est bien possible de donner de nouvelles fonctions à la molette et au clic droit, ces boutons restent cependant indispensables dans leurs fonctions de base pour la très grande majorité des jeux et applications. Il ne reste finalement « que » sept touches en comptant celles pour changer les DPI sur quatre paliers. Et c’est déjà bien suffisant ! La RAT 6 embarque ainsi trois boutons sous le pouce, dont un rond qui sert par défaut à réduire temporairement la sensibilité du capteur (bien pratique pour les jeux de tir ou le travail de précision sur des logiciels de retouche par exemple), deux autres sous la molette qui servent pas défaut à augmenter ou réduire les DPI, et enfin une molette horizontale, activable elle aussi avec le pouce. Sa présence est louable, même s’il faut avouer que l’utilité d’un défilement horizontal se fait plutôt rare. Mais de par sa facilité d’accès, il est aisé de lui attribuer des fonctionnalités bien pratiques. Enfin, un bouton à gauche du clic gauche permet de changer de profil à la volée. Malheureusement, encore une fois, il faut compter sur une grande sensibilité des clics gauche et droit qui ont tendance à s’activer un peu involontairement si l’utilisateur a le doigt lourd.
Pour paramétrer toutes ces touches, la RAT 6 utilise le logiciel Flux qui se révèle dans son ensemble très complet, un peu trop même. La souris permet de stocker pas moins de quatre profils, ce qui est plutôt suffisant, mais il est possible d'en créer une infinité puis de les réattribuer très facilement. Outre le réglage des touches et la réalisation de macros, Flux sert à modifier la hauteur de décrochage du capteur et l’intensité des voyants du profil utilisé, des réglages communs à tous. En plus de cela, il est possible d’effectuer quelques modifications propres à chaque profil, comme les DPI (avec la possibilité de séparer les axes X et Y), la précision du bouton rond sous le pouce, la fréquence d’interrogation (jusqu’à 1 000 Hz), la correction d’angle (pour des traits plus fluides dans les logiciels de retouche, mais la précision s’en trouve amoindrie) et même de multiplier les DPI, qui peuvent monter alors jusqu’à 32 800 points par pouce, pas vraiment pratique. Enfin, la RAT 6 utilise la technologie de rétroéclairage Kameleon qui propose d’illuminer trois zones de la souris (un dessin sous le pouce, le logo sous la paume et le bouton sous la molette) avec plusieurs effets différents (cycle pour les couleurs, respirant, arc-en-ciel, etc.). C’est la mode, et cela a son petit effet sous le bureau, mais la grossière faute dans un nom (« Chasse de la colueur ») va demander un petit correctif. Globalement, il y a de quoi faire avec le logiciel très complet, même s’il faut passer plusieurs minutes dans Flux pour personnaliser parfaitement la souris.
Avec la RAT 6, Mad Catz place ainsi la barre un peu plus haut dans le milieu des souris pour joueurs, avec notamment une sensibilité plus poussée, des effets de couleurs appréciables avec la technologie Kameleon, une molette horizontale bien pratique et un système de poids efficace. La souris conserve cependant les points forts de la gamme, avec une finition soignée, un repose-pouce et un repose-poignet ajustables pour un confort optimal et ce petit bouton rond sous le pouce pour réduire les DPI dont il est vite difficile de se passer. Un milieu de gamme efficace et complet, pour les joueurs comme pour les graphistes qui aiment l’originalité.
- Une bonne finition
- Le repose-poignet réglable, pratique
- La prise en main agréable après réglage
- Le logiciel Flux très complet
- L'éclairage Kameleon fait son petit effet
- La molette horizontale, deux boutons gagnés
- Les clics gauche et droit très sensibles
- Non, il n'y a pas vraiment 11 boutons programmables, mais sept (ce qui est suffisant)
- La multiplication à outrance des DPI avec Flux, pas vraiment utile