Mad Catz s'adresse aux joueurs qui recherchent une souris pensée pour le jeu vidéo sans se ruiner, mais aussi aux graphistes.
Mad Catz a sorti plusieurs nouvelles souris dans la gamme RAT, notamment l'amusante RAT 1, mais également de véritables modèles comme la RAT 4, un modèle qui reprend ce qui fait la force de ces produits avec quelques améliorations au passage.
La RAT 4 embarque ainsi un capteur Pixart PMW3310, neuf boutons programmables, supporte des accélérations jusqu'à 30g tandis que les clics gauche et droit OMRON sont annoncés pour résister jusqu'à 20 millions de clics. Elle pèse enfin seulement 90g et le repose-poignet est ajustable, marque de fabrique de Mad Catz. Voilà pour la fiche technique, mais que vaut réellement cette RAT 4 ? Réponse dans le test.
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Note : test réalisé sur un PC sous Windows 10 en 64 bits.
Il faut l'avouer, Mad Catz donne dans la grosse souris. Même si elle ne pèse que 90g, la RAT 4 est un modèle plutôt imposant sur le bureau, la faute (ou grâce ?) à ce repose-pouce situé à la gauche de la souris. Visuellement, la souris ne laisse pas indifférent ou neutre devant son design atypique et futuriste.
Avec la RAT 4, Mad Catz s'adresse aux joueurs qui recherchent une souris pensée pour le jeu vidéo, mais qui ne veulent pas se ruiner.
Mais question confort, elle est là pour rassembler tout le monde, notamment grâce à son repose-poignet ajustable sur pas moins de six crans, faisant passer la souris d'une longueur de 11 cm (avec le réglage au minimum) à 13,5 cm (avec le repose-poignet le plus en arrière possible). Dès lors, c'est la position de la main de l'utilisateur qui s'en retrouve changée. Pas question d'être en palm grip avec le repose-poignet à l'arrière, la RAT 4 tombera sous le poids du poignet de l'utilisateur, l'obligeant à être constamment en claw grip. Avec le réglage au minimum, la souris devient bien plus petite et convient à toutes les formes d'utilisation, même si le poignet touche cette fois le tapis. Le modèle s'adapte ainsi à tous les styles de prise en main et, après quelques minutes à recherche la position idéale du repose-poignet, le confort est optimal. Sans oublier ce repose-pouce sur la gauche, qui n'est pas qu'esthétique, mais également très agréable.
La finition de la RAT 4 laisse place, sur le dessus, à un plastique noir mat de très bonne facture, qui évite la désagréable sensation de sueur après quelques heures de jeu intensives et qui se paye même le luxe de ne pas glisser sous la main de l'utilisateur. En dessous, c'est un plastique rouge légèrement transparent qui abrite les patins et le capteur optique, mais aussi deux câbles rouges en plastique souple qui connectent les boutons et ajoutent une touche futuriste à la souris. La glisse est fluide, le capteur optique précis et monte tout de même à 5000 DPI, suffisant pour la plupart des joueurs et utilisateurs qui recherchent de la précision. Question boutons, Mad Catz joue encore avec les mots. Non, il n'y a pas neuf boutons programmables, car il faut enlever la molette et le clic droit, difficilement reprogrammables compte tenu de leur utilisation très fréquente dans toutes les tâches. Il reste ainsi deux boutons en dessous de la molette, qui servent en général à modifier les DPI, mais peuvent être reprogrammés, et trois touches sous le pouce, dont une ronde un peu plus à l'avant. Celle-ci sert par défaut à réduire la sensibilité du capteur, très pratique pour des tâches précises (que ce soit pour faire un headshot dans un FPS/TPS ou retoucher une petite zone dans Photoshop). Enfin, une dernière touche se situe juste à gauche du clic gauche et sert à changer de profil. Son activation étant un peu rigide, il ne faut pas être pressé, mais sa présence est très pratique pour switcher, par exemple, d'un réglage de touches fait pour la bureautique à un réglage pour le jeu vidéo. S'il y a bien un défaut à souligner sur cette RAT 4, c'est la trop grande sensibilité des clics gauche et droit et, avec le doigt un peu lourd, une activation involontaire est vite arrivée.
Le logiciel Flux permet ainsi de reparamétrer ces touches, mais pas seulement. Très instinctif, le logiciel de Mad Catz est également particulièrement complet et permet de modifier chaque réglage de la souris. Il est en effet possible d'assigner des raccourcis, des touches du clavier ou des macros aux « neuf » boutons paramétrables, et ce via trois profils. Mais ce n'est pas tout, car Flux permet de régler les DPI par paliers de 50 sur quatre niveaux, les axes X et Y pouvant être liés ou non. Le bouton de réglage de la sensibilité peut être désactivé pour laisser place à deux nouvelles touches paramétrables, il est possible de régler la correction d'angle pour des traits plus réguliers (pratique sur Paint ou Photoshop), mais aussi la hauteur de décrochage du capteur optique, avec des paliers de 0,01 mm. La fréquence d'interrogation est paramétrable elle aussi, tout comme l'angle de rotation de la souris, si jamais le joueur a l'habitude de la tenir un peu de travers. Sur cette dernière fonctionnalité, dénommée Rotax, l'intérêt est assez limité tant elle est très, très perturbante et demande de revoir totalement ses habitudes de positionnement. Enfin, Flux permet d'activer ou désactiver le rétroéclairage (uniquement en rouge sur trois zones de la RAT 4), de multiplier les DPI de manière virtuelle (pas vraiment conseillé tant la précision devient douteuse) et de paramétrer le bouton rond sous le pouce, qui sert par défaut à réduire la sensibilité de manière temporaire. Le joueur peut alors décider si le changement est minimal (proche de 0 %) ou maximal (proche de 100 %, difficile alors de déplacer son curseur sans bouger énormément la souris).
Avec la RAT 4, Mad Catz s'adresse aux joueurs qui recherchent une souris pensée pour le jeu vidéo, mais qui ne veulent pas se ruiner. Avec ces cinq boutons programmables, il y a de quoi attribuer bon nombre de raccourcis, sans oublier qu'il existe trois profils différents. Le bouton rond sous le pouce servant à réduire la sensibilité se révèle très pratique aussi bien dans les jeux de tir que pour des tâches de graphiste, rendant la RAT 4 plus que polyvalente. Ajoutez à cela un repose-poignet modulable pour gagner en confort et s'adapter à toutes les prises en main (palm ou claw grip) et un logiciel extrêmement complet et instinctif, et vous obtenez, après quelques minutes de réglages, une souris qui sait répondre à la plupart des besoins. Attention tout de même à ne pas avoir les doigts trop lourds sous peine d'effectuer des clics intempestifs.
- Une bonne finition
- Le repose-poignet réglable, pratique
- La prise en main agréable après réglage
- Le logiciel Flux très, mais très complet
- Les clics gauche et droit très sensibles
- Non, il n'y a pas vraiment neuf boutons programmables, mais cinq
- L'option Rotax, tellement perturbante et déstabilisante qu'elle n'est pas très utile