TEST - Mad Catz RAT 1 : une souris très gadget et pas cher pour les geeks, mais pas pour le jeu
par Amaury M.Ce petit modèle s’adresse aux amateurs de nouvelles technologies, surtout avec une imprimante 3D sous la main.
Mad Catz a récemment renouvelé sa gamme RAT, ces souris pour joueurs qui sont bien connues pour leur ergonomie modulable, mais parmi elles se cachent la RAT 1, un tout petit modèle au design atypique et surtout au prix abordable.
Vendue aux alentours des 30 €, la RAT 1 se caractérise par son poids plume de 50g, mais aussi par la possibilité de remplacer le repose-poignet et la base qui relie ce dernier au capteur et aux touches. Alors, que vaut réellement cette petite souris visuellement amusante ? Réponse dans ce test.
UNBOXING - Mad Catz : nos photos maison des nouvelles RAT 1, 4, 6 et 8
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Note : test réalisé sur un PC sous Windows 10 en 64 bits.
Il y a clairement de quoi être interloqué par le design de la RAT 1 tant celui-ci diffère des standards des souris pour joueurs. Le modèle ne possède en effet pas de châssis à proprement parler, mais simplement une armature en plastique creux qui en imite la forme et accueille le repose-poignet à l’arrière et le capteur avec les boutons de base à l’avant.
La RAT 1 de Mad Catz reste finalement un accessoire réservé aux geeks qui recherchent une souris amusante.
Étonnante au premier abord, il faut reconnaître que la prise en main est instinctive et agréable et ne diffère finalement pas de celle d’une petite souris classique, même si la légèreté (50 g pour rappel) a de quoi déconcerter, tout comme la rigidité des clics gauche et droit. La finition est ici tout en plastique, petit budget oblige, la sensation de fragilité est palpable (il ne faut pas trop s’amuser à moduler la souris toutes les cinq minutes), mais surtout, ce côté Mecano de la RAT 1 permet aux plus geeks de créer un repose-poignet et un châssis eux-mêmes grâce à une imprimante 3D. C’est gadget, mais c’est le but de la souris de Mad Catz. Côté boutons, le fabricant joue sur les mots et annonce six touches programmables via le logiciel Flux. Oui et non, car en fait, Mad Catz compte dans ces six boutons les actions de la molette (clic et défilement avant/arrière) ainsi que le clic droit. Finalement, il reste seulement deux touches à personnaliser, et encore, c’est en fait un seul bouton situé sous la molette qui réagit différemment vers l'avant et l'arrière. Perturbante au début, l’utilisation de ce bouton est par la suite instinctive et bien utile pour y attribuer deux raccourcis fréquents.
Seul bémol, la RAT 1 ne dispose que d’un seul profil, pas question donc de créer un réglage pour la bureautique et un autre pour le jeu, il faut à chaque fois changer les paramètres dans Flux ou trouver un compromis. Pourtant, ce logiciel est extrêmement simple d’utilisation et se révèle très instinctif pour régler la sensibilité du capteur et attribuer des fonctions aux touches via un simple cliqué/déposé. Les plus minutieux peuvent même créer des macros très simplement et les attribuer de la même manière. Question précision, là encore il ne faut pas trop lui en demander. Les DPI se règlent via cinq paliers (600, 800, 1000, 1200 et 1600 points par pouce), un maximum un peu faible pour ceux qui cherchent de la grande précision. Pour autant, la navigation sur le net ou les tâches quotidiennes se font de manière agréable.
La RAT 1 de Mad Catz reste finalement un accessoire réservé aux geeks qui recherchent une souris amusante, facilement transportable et qui ne passe pas inaperçue. Pas vraiment pensé pour la pratique du jeu vidéo, ce petit modèle s’adresse surtout aux amateurs de nouvelles technologies (cerise sur le gâteau, si vous avez, en plus de cela, votre propre imprimante 3D) et vaut surtout le coup pour la curiosité qu’elle suscite. Un objet geek plus qu'une souris pour gamers, mais vendu à bas prix.
- Petite et très, très légère
- Un design atypique et original
- Le repose-poignet réglable, pratique
- Le logiciel Flux, très instinctif
- Semble plutôt fragile
- Le réglage des DPI, seulement cinq possibilités
- Les clics gauche et droit un poil rigides au début
- Pas beaucoup de boutons programmables au final