TEST de la HyperX Pulsfire Dart : une souris sans fil qui se recharge avec une ChargePlay Base Qi
par Amaury M.Une souris sans fil qui se recharge avec un chargeur Qi, c'est intéressant, mais en pratique, la ChargePlay Base est gadget.
HyperX est déjà bien connu pour ses casques Cloud, mais le constructeur a évidemment tout un tas d'autres périphériques pour gamers en catalogue, avec notamment la souris sans fil Pulsefire Dart, un modèle à première vue classique, mais qui embarque quelques fonctionnalités modernes fort bienvenues, comme la recharge Qi avec la ChargePlay Base. Mais nous reviendrons sur cet accessoire additionnel plus tard, d'abord, place au test de la souris en elle-même.
Une souris pour gamers très classique, et aussi très réussie.
La Pulsefire Dart de HyperX est donc une souris pour les joueurs droitiers, désolé pour les 13 % de gauchers. Le modèle est assez classique, avec un revêtement en noir mat qui ne garde pas trop les traces de doigts, des surfaces en similicuir rembourrées et texturées sur les tranches pour assurer une meilleure prise en main dans la levée (et c'est très agréable au touché par rapport au caoutchouc classique), une grosse molette crantée et texturée en caoutchouc à défilement vertical abritant des LED, deux boutons sous le pouce et un troisième sous la molette, pour changer les DPI avec le réglage de base. Si vous avez déjà vu une souris pour gamers, pas de surprise à l'horizon, la Pulsefire Dart se prend rapidement en main, qu'importe votre style, même s'il est clair que HyperX a privilégié le claw grip en concevant ce modèle.
Avec ses 12 cm de longueur, 7,3 cm de largeur et 4,3 cm de hauteur, la Pulsefire Dart entre quand même dans la catégorie des souris assez imposantes, mais le confort n'en est que mieux pour les joueurs qui aiment ça, d'autant qu'elle pèse 110 g sans son câble. Tout n'est pas parfait cependant, les deux boutons sous le pouce sont assez rigides, avec un clic très bruyant, mais la technologie d'Omron propose un rebond très sympathique pour spammer la touche sans trop d'efforts. Concernant le bouton sous la molette, il est vraiment petit et assez éloigné, l'utilisateur doit vraiment plier à fond son index pour l'atteindre, pas très pratique dans le feu de l'action, il vaut mieux lui attribuer une fonctionnalité secondaire. Trois boutons personnalisables, c'est un peu juste, mais c'est ce que proposent la plupart des souris pour gamers de ce style, rien de choquant.
En interne, HyperX a doté sa Pulsefire Dart d'un capteur Pixart PMW3389, le même que dans la Mad Catz R.A.T. Pro X3. Il peut grimper jusqu'à 16 000 DPI, c'est énorme, mais pour une utilisation normale, dans notre cas sur un dual-screen de 23", difficile de dépasser les 2 000 DPI sans que le pointeur ne parte n'importe où, un chiffre à diviser par deux pour jouer à des FPS comme Overwatch, Rainbow Six Siege ou Valorant. Quoi qu'il en soit, la souris répond au doigt et à l'œil, résiste à des accélérations de 50G, difficile de mettre à mal le capteur de la Pulsefire Dart dans les jeux. Par ailleurs, le constructeur annonce une résistance à 50 millions de clics pour les boutons droite et gauche, vous avez de quoi voir venir.
Modèle sans fil, la Pulsefire Dart est livrée avec un câble USB Type-C pour le premier branchement sur le PC, qui sert à mettre à jour le firmware de la souris. Mais elle vaut évidemment le détour sans ce câble, la connexion se fait alors avec un petit dongle USB en 2,4 GHz, qui permet de se débarrasser des fils pendant de longues heures. HyperX annonce une autonomie de 50h sans charge, c'est possible, mais pas en activant les LED et le taux d'échantillonnage à 1 000 Hz. Non, dans ce cas-là, tablez plutôt moins de la moitié, ce qui est déjà bien pour une utilisation même intensive de la souris. Par ailleurs, même sans fil, la Pulsefire Dart est très réactive, nous n'avons senti aucune différence qu'elle soit branchée avec le câble ou le dongle.
Mais si vous voulez vous débarrassez totalement du câble de rechargement, HyperX propose également la ChargePlay Base, permettant de recharger deux appareils compatibles Qi, comme la Pulsefire Dart donc, mais également le casque Cloud Flight S et des smartphones récents. Il s'agit d'une station de recharge qui se branche sur le secteur, impossible en effet de la faire fonctionner sur un port USB de notre tour, mais le constructeur fourni l'adaptateur. La station mesure 21 cm de largeur pour 9 cm de profondeur, elle n'est pas très discrète sur le bureau, et il faut surtout bien positionner la souris sur la ChargePlay Base pour qu'elle se recharge, à une vitesse plus lente que par câble. Toute la surface ne recharge pas la souris, et le capteur Qi de celle-ci est situé sur la partie basse, il faut donc bien viser et attendre que la LED de fonctionnement s'allume avant de laisser sa Pulsefire Dart regagner de l'autonomie, sans la toucher évidemment. Sur le papier, c'est sympathique et mine de rien assez pratique lorsque l'utilisateur sait comment placer la souris, mais dans les faits, cela veut dire que vous ne pouvez pas toucher la souris pendant son chargement, ce qui n'est pas idéal pour les utilisateurs intensifs... Le câble de la ChargePlay Base étant aussi en USB Type-C, il est tout à fait possible d'y brancher sa Pulsefire Dart le temps de finir sa partie, le dongle sans fil toujours connecté au PC, mais il vaut mieux anticiper et poser sa souris dès que possible, à chaque pause, pour éviter cela.
Enfin, un petit mot sur HyperX NGenuity, le logiciel permettant de personnaliser sa Pulsefire Dart et qui est à télécharger non pas sur le site du constructeur, mais via le Microsoft Store. Un utilitaire très classique là encore, permettant d'ajuster la sensibilité du capteur par palier de 50 DPI, de créer des macros facilement et d'attribuer de nouvelles fonctionnalités aux boutons (deux sous le pouce, un sous la molette, le clic de la molette et les clics droit et gauche) et de régler l'éclairage des LED avec des effets, sans oublier le polling rate. Un logiciel plutôt intuitif et agréable à utiliser, mais qui ne propose rien de bien original.
Alors, que retenir de cette Pulsefire Dart par HyperX ? Eh bien, c'est une souris pour gamers très classique, et aussi très réussie. La prise en main est globalement agréable, le capteur a du répondant, l'autonomie est bonne, le logiciel NGenuity propose ce qu'il faut pour les réglages, il n'y a pas grand-chose à redire sur ce modèle vendu moins de 99 € sur Amazon.fr. Pour la ChargePlay Base, c'est une autre histoire, il faut une prise secteur à portée de main et surtout ne pas toucher son appareil pendant la recharge, pas très pratique pour les utilisateurs intensifs. Un accessoire high-tech sympathique, mais qui reste très gadget et qui vaut le détour seulement si vous avez un second appareil compatible, comme un smartphone. Un gadget vendu quand même 69,99 €.
- Très bonne prise en main
- Capteur réactif
- Sans fil, un régal
- Bonne autonomie, même avec les LED allumées
- Logiciel NGenuity intuitif
- Boutons sous le pouce un poil rigides
- Bouton sous la molette pas si facile d'accès
- ChargePlay Base peu pratique en utilisation intensive de la souris
Clint008 Rédacteur - Testeur |