La version revue et corrigée dépasse le modèle de base qui était déjà bien bon.
Doux comme un nuage
Il y a comme un air de déjà-vu quand nous observons ce Cloud Flight S. Ce casque audio est très épuré dans son style, mais a clairement du chien. Ce minimalisme semble être la marque de fabrication du casque sans fil de HyperX, puisque nous le retrouvions également dans la version « classique ». Et bien que le constructeur ait décidé de conserver le design global, ce dernier a quand même consenti à de petites retouches bien senties qui n’entachent en rien l’image de marque du Cloud Flight S. La différence la plus évidente est la suppression pure et simple du rétroéclairage des oreillettes. Le logo est dorénavant la définition même de la sobriété avec sa couleur blanche, une tendance qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans le monde du matériel gaming. De notre côté nous avons un petit faible pour les appareils qui s’affirment davantage avec une panoplie plus clinquante, mais tout cela est bien entendu une question de goût qui n’enlève rien au fait que le Cloud Flight S a objectivement la classe.
Le Cloud Flight S est de ce fait plus agréable à porter que son aïeul.
149,9 € sur Amazon* * Prix initial de vente : 149,9€.
Il n’est pas en reste quand il est question de confort. Comme avec sa version classique, le Cloud Flight S est caractérisé par sa légèreté. Pas de problème ou de gène après plusieurs heures d’utilisation donc. Le renfort en similicuir s’assure que notre crâne soit chouchouté comme il faut. Il en va de même pour les oreillettes qui sont pour le coup renforcées par rapport au modèle de base. Un surplus de moelleux à mémoire de forme plus que bienvenu.
Par chance l’ensemble n’est pas synonyme d’une sensation de chaleur désagréable, et ce malgré le fait que le casque entoure parfaitement le contour des oreilles. Le Cloud Flight S est de ce fait plus agréable à porter que son aïeul. Et même s’il ne remportera jamais le premier prix du casque le plus souple, au moins celui-ci est assez maniable pour s’adapter aux grosses têtes. Ajoutons par ailleurs que le nouvel engin de HyperX présente deux petites pièces métalliques prévues pour bloquer le pivot à 90° des oreillettes en « mode écoute » ou en « mode repos ». Un petit plus que n’avait pas la forme de base, c’est toujours cela de gagné.
Sans fil, mais avec boutons
Extérieurement il n’y a pas que cela qui mérite un commentaire. Après un rapide coup d’œil sur les deux oreillettes, nous remarquons tout ce qui concerne la connectique et les différentes touches du casque. Rien de bien sensationnel jusque-là. Entre le branchement en USB Type-C pour recharger le casque, la prise Jack destinée au micro et la molette pour le réglage du son, nous sommes sur de l’ultra classique. Le bouton permettant d’activer et de désactiver le son Surround 7.1 est peut-être ce qui valait le plus la peine d’être relevé, mais nous aurons l’occasion d’en parler un peu plus en détail plus loin dans ce test.
Les boutons sont relativement faciles d’accès et ils sont assez sensibles pour ne pas avoir à forcer.
Et puisqu'il faut faire dans le détail, autant évoquer chaque partie du Cloud Flight S. À commencer par son microphone amovible qui n’est pas forcément un atout convaincant pour le casque. En apparence, celui-ci ne respire pas la qualité et force est de constater que la captation du son est convenable, mais sans plus. Un mot sur la molette également. HyperX a décidé de renforcer sa résistance pour éviter de modifier le son par mégarde. Le grand absent dans cette affaire, c’est la prise Jack qui permettait au Cloud Flight premier du nom de s’utiliser en version filaire ou sur d’autres appareils, notamment les smartphones.
Un rétropédalage remarqué et un peu incompréhensible de la part du constructeur vu ce que pouvait apporter cette option. Le Cloud Flight S essaye de compenser cette perte en misant sur une prise en main plus pratique. C’est en tout cas ce que laisse penser la présence de quatre boutons sur l’oreillette gauche. Leur utilisation peut sembler étrange, mais une fois le coup de main pris, l’appareil gagne en maniabilité. Les boutons sont relativement faciles d’accès et ils sont assez sensibles pour ne pas avoir à forcer comme un âne pour les activer. Un vrai gain pour ce qui est du confort d’utilisation, surtout lorsque nous savons que chacune des quatre touches est personnalisable via le logiciel maison HyperX NGenuity.
Du bon son, presque tout le temps
Nous aimerions vous chanter les louanges du programme et vous dire à quel point l’expérience du Cloud Flight S est renforcée par sa présence, mais il n’en est rien. La vérité est que le tour des fonctionnalités de NGenuity se fait vite et qu’il n’y a pas grand-chose à en dire, les réglages étant tout à fait basiques. Cette petite déception est à ajouter à l’incompatibilité du casque avec les systèmes Xbox One et Nintendo Switch. Un délit de sale gueule qu’avait déjà commis le modèle standard par le passé.
Le casque nous propose un son sans aucune perte de signal, ni même une seule anomalie.
En revanche, laissez-nous vous vanter les mérites des performances sans fil du Cloud Flight S. Le casque nous propose un son sans aucune perte de signal, ni même une seule anomalie. La qualité du son vaut elle aussi le détour. S’il ne présente pas de déséquilibre marqué sur l’ensemble du spectre sonore, ce qui est évidemment une bonne chose, le Cloud Flight S a surtout une spatialisation du son qui fait le café. Un atout qui aurait dû être renforcé par la présence de l’option Surround 7.1, mais qui rend finalement l’ensemble assez brouillon à l’écoute. Le tour d’horizon de ce casque sans fil se termine forcément par son autonomie qui avoisine les 30 heures sur le papier. La vérité ne nous semble pas si éloignée de la théorie, ce qui est un autre bon point pour HyperX.
Nous voici à la fin de ce portrait plutôt flatteur. Et si la remise à niveau que se paie le Cloud Flight S n’est pas excessive, le casque n’en reste pas moins un bel ouvrage autant en ce qui concerne le confort que la qualité du son. Nous apprécions particulièrement ces quatre nouveaux boutons sur l’oreillette gauche autant que la restitution impeccable du son pour un casque sans fil. À moins que l’utilisation du casque en mode filaire soit d’une importance capitale, vous pouvez vous diriger vers le Cloud Flight S les yeux fermés.
- Confortable
- Pivot amélioré
- Boutons sur l'oreillette gauche
- Sans fil performant
- Grosse autonomie
- Son Surround 7.1, bof
- Plus de mode filaire
- NGenuity limité
- Microphone modeste