F.E.A.R. 2 : Project Origin : Le nouveau bébé sanglant de Monolith Productions est passé entre nos mains. Vous hésitez à l'acheter? Alors
En tant que deuxième épisode de la série éponyme, F.E.A.R. 2 s'annonçait comme riche en sensations fortes. Après s'être battu ardemment pour récupérer le nom de leur série, Monolith a promis beaucoup aux joueurs du monde entier. Mais qu'en est-il finalement?
Scénario :
Quelle déception d'en découvrir si peu ! Avec un fond aussi splendide, il est vraiment dommage de servir aussi peu de contenu. Malgré une mise en scène très bien menée, les fans de F.E.A.R. premier du nom ne découvriront pas grand chose de nouveau. Absorbé par l'ambiance, le joueur en oublierait presque pourquoi il se trouve là. On se laisse toutefois porter par l'histoire, qui permet de temps en temps de savourer une petite pause bien méritée.
Graphismes :
On ne peut pas dire que ce nouvel épisode de F.E.A.R. fasse honneur à la Playstation 3. Malgré une modélisation de bonne facture et des effets plutôt réussis, les textures sont très peu détaillées et offrent ainsi un ensemble trop contrasté pour être réellement agréable à l'oeuil. La modélisation des personnages et des ennemis est d'assez bonne facture, mais manque cependant de variété. Certains choix graphiques sont également à remettre en question, notamment celui des ennemis lumineux lorsque vous actionnez le ralenti. Là où F.E.A.R. 2 impressionne, c'est par le travail incroyable qui a été fourni pour créer une ambiance si particulière. Des salles chirurgicales parsemées de litres d'hémoglobines (c'est à se demander si le jeu n'est pas sponsorisé par les serviettes Nana) aux cadavres déchiquetés qui jonchent les couloirs étroits... Les créateurs ont mis la dose de gore et de glauque qu'il fallait pour oppresser le joueur tout au long de l'aventure. Les scènes d'horreur visant à vous faire sursauter sont alors renforcées par ce sentiment d'un environnement des plus malsains, qui vous suivra du début jusqu'à la fin.
On ne peut pas dire que ce nouvel épisode de F.E.A.R. fasse honneur à la Playstation 3. Malgré une modélisation de bonne facture et des effets plutôt réussis, les textures sont très peu détaillées et offrent ainsi un ensemble trop contrasté pour être réellement agréable à l'oeuil. La modélisation des personnages et des ennemis est d'assez bonne facture, mais manque cependant de variété. Certains choix graphiques sont également à remettre en question, notamment celui des ennemis lumineux lorsque vous actionnez le ralenti. Là où F.E.A.R. 2 impressionne, c'est par le travail incroyable qui a été fourni pour créer une ambiance si particulière. Des salles chirurgicales parsemées de litres d'hémoglobines (c'est à se demander si le jeu n'est pas sponsorisé par les serviettes Nana) aux cadavres déchiquetés qui jonchent les couloirs étroits... Les créateurs ont mis la dose de gore et de glauque qu'il fallait pour oppresser le joueur tout au long de l'aventure. Les scènes d'horreur visant à vous faire sursauter sont alors renforcées par ce sentiment d'un environnement des plus malsains, qui vous suivra du début jusqu'à la fin.
Gameplay :
Project Origin peine à se démarquer d'un FPS concurrent lambda. Souffrant d'une incroyable linéarité, vous alternerez entre les longs couloirs et les salles où il faudra tirer sur tout ce qui bouge. Pas de liberté, vous suivrez la ligne tracée par les créateurs sans aucune alternative possible. Le ralenti vient parfois casser le rythme du jeu. Un ennemi apparait, il cours dans tous les sens et vous attaque, votre cœur bat la chamade sous la pression. Triangle, ralenti, tout va mieux. C'est tout de même un élément déplorable, lorsque l'on sait le but est de nous confiner dans un sentiment de peur. Les phases en exosquelette, vous procurant alors un sentiment d'invincibilité et de toute-puissance, cassent aussi le rythme du jeu, malgré leurs effets de défouloir certains. Les actions contextuelles sont plutôt bien agencées et votre stress s'en ressentira fortement, lorsque par exemple vous devrez matraquer la touche rond pour ne pas vous faire tuer. Les armes, sans être très nombreuses, restent assez variées. Petite nouveauté de cet opus : vous pouvez renverser des éléments du décors pour vous mettre à couvert. Finalement plus utile aux ennemis qu'à vous même, ce petit plus aurait mérité d'être mieux exploité.
Project Origin peine à se démarquer d'un FPS concurrent lambda. Souffrant d'une incroyable linéarité, vous alternerez entre les longs couloirs et les salles où il faudra tirer sur tout ce qui bouge. Pas de liberté, vous suivrez la ligne tracée par les créateurs sans aucune alternative possible. Le ralenti vient parfois casser le rythme du jeu. Un ennemi apparait, il cours dans tous les sens et vous attaque, votre cœur bat la chamade sous la pression. Triangle, ralenti, tout va mieux. C'est tout de même un élément déplorable, lorsque l'on sait le but est de nous confiner dans un sentiment de peur. Les phases en exosquelette, vous procurant alors un sentiment d'invincibilité et de toute-puissance, cassent aussi le rythme du jeu, malgré leurs effets de défouloir certains. Les actions contextuelles sont plutôt bien agencées et votre stress s'en ressentira fortement, lorsque par exemple vous devrez matraquer la touche rond pour ne pas vous faire tuer. Les armes, sans être très nombreuses, restent assez variées. Petite nouveauté de cet opus : vous pouvez renverser des éléments du décors pour vous mettre à couvert. Finalement plus utile aux ennemis qu'à vous même, ce petit plus aurait mérité d'être mieux exploité.
Durée de vie:
Le
jeu est découpé en 14 chapitres d'environ 45 minutes - 1 heure chacun,
offrant donc une durée de vie moyenne de 13H pour l'histoire
principale. A cela vient s'ajouter un mode multijoueur, vous permettant
d'affronter jusqu'à 15 autres joueurs en ligne dans des modes de jeu
variés (deathmatch, deathmatch en équipe, contrôle, front blindé,
sécurité intégrée et blitz). Pour les plus téméraires, un trophée vous
invitera à chercher tous les rapports disséminés dans le jeu, vous
permettant également d'en savoir un peu plus sur Alma et cie. Pas
extraordinairement long, mais pas non plus extrêmement court, F.E.A.R.
2 se situe dans la moyenne des jeux actuels.
Bande-son:
L'ambiance sonore et musicale de ce nouveau F.E.A.R. est un très bon cru. Vous plongeant sans peine dans une atmosphère pesante, chaque bruit a été placé méthodiquement pour surprendre le joueur aux moments les plus opportuns. Entendre les créatures courir partout autour de vous, sans avoir connaissance de leurs positions exactes, n'est qu'une seule des 134 raisons pour lesquelles vous risquez la crise cardiaque en jouant à F.E.A.R 2. Le bruit des armes est très crédible, et la distance sonore est très bien gérée, avec même certains effets d'étouffement des bruits ambiants selon l'endroit où vous vous trouvez. Une véritable réussite.
L'ambiance sonore et musicale de ce nouveau F.E.A.R. est un très bon cru. Vous plongeant sans peine dans une atmosphère pesante, chaque bruit a été placé méthodiquement pour surprendre le joueur aux moments les plus opportuns. Entendre les créatures courir partout autour de vous, sans avoir connaissance de leurs positions exactes, n'est qu'une seule des 134 raisons pour lesquelles vous risquez la crise cardiaque en jouant à F.E.A.R 2. Le bruit des armes est très crédible, et la distance sonore est très bien gérée, avec même certains effets d'étouffement des bruits ambiants selon l'endroit où vous vous trouvez. Une véritable réussite.
Les trophées:
Les
trophées de F.E.A.R. 2 offrent un challenge très abordable. Ceux-ci
étant très axés sur le jeu multijoueur, le seul véritable coup de
maître demeurera de terminer le mode difficile. Beaucoup de trophées se
débloqueront seulement en progressant dans l'histoire, donc à vous le
trophée Platine !
Conclusion:
Project Origin déçoit, c'est un fait. Des graphismes très moyens, un scénario incomplet, un gameplay banal, F.E.A.R. 2 peine à convaincre l'habitué des FPS ou même le fan de la série. Mais le potentiel de cet opus est ailleurs. Avec une atmosphère incroyablement électrisante, une mise en scène majestueuse et une maitrise parfaite de l'ambiance sonore, F.E.A.R. 2 tient son intérêt de la peur même. Si vous aimez le gore et que vous ne tenez pas à votre cœur, alors offrez vous cette expérience horrifique qui saura à coup sur vous contenter, sinon, passez votre chemin.
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