TEST de l’Acer Predator Triton 500 PT515-52-75XW : l’ordinateur qui amphi-bien et même plus !
par Christophe ÖttlAcer est comme un poisson dans l’eau.
Le look du prédateur
Les laptops de compétition, ce n’est décidément pas ce qu’il manque. Après avoir testé, le Razer Blade 15, le RoG Strix Scar 17 et le RoG Zephyrus S GX735, nous voilà face à l’Acer Predator Triton 500, qui s’inscrit comme un rival direct aux machines précédemment citées. Ici tout n’est qu’une question de puissance et de mobilité. Alors, est-ce que notre nouvelle bête pourra endurer la terrible loi de jungle des PC portables ? Nous vous laissons découvrir la réponse dans les lignes qui suivent.
Le Triton 500 se veut surtout sobre puisqu’il n’arbore que le logo Predator au centre de la surface.
Ce que nous pouvons dire d’entrée de jeu en tout cas, c’est que le Triton 500 s’aligne parfaitement avec ses concurrents sur l’aspect esthétique. Le PC d’Acer affiche un design solide qui joue sur la tendance passe-partout que nous voyons de plus en plus ces dernières années. Le capot est intégralement noir, légèrement anguleux et malheureusement un peu trop copain avec les traces de doigts. Avant d’être totalement sale, le Triton 500 se veut surtout sobre puisqu’il n’arbore que le logo Predator au centre de la surface. Illuminé d’une couleur bleue sympa initialement, tout ce qui touche à cette dernière peut évidemment se régler intégralement dans les menus qui vont bien en passant par le Predator Sense, le hub de configuration qui concerne tous les PC dédiés au gaming d’Acer.
Plutôt irréprochable comme approche. Et bien bonne nouvelle puisque du côté de la connectique le Triton 500 fait aussi pleinement l’affaire. L’ordinateur est équipé de trois ports USB, un USB Type-C, un port HDMI, un Mini DisplayPort et deux prises Jack pour l’utilisation d’un micro-casque. Le compte est bon, il y a tout ce qu’il faut pour rendre le laptop utile, y compris pour ceux qui ont prévu de faire de la réalité virtuelle. Le mieux c’est que tout est au bon endroit. Malgré le peu de place disponible, grignotée par la présence d’aérations sur le côté, Acer a trouvé le moyen d’agencer comme il faut ses connecteurs histoire que les câbles ne se chevauchent pas. La marque n’a d’ailleurs pas trouvé judicieux de placer des branchements à l’arrière, l’espace étant là encore dévolu aux grilles de ventilations.
Le gendre idéal
La circulation de l’air a visiblement été un des grands chantiers du Triton 500, puisqu’en l’ouvrant, nous constatant la présence d’une autre grille entre le clavier et l’écran. Cela ne détériore en rien le look du PC, mais nous avons clairement vu plus esthétique que ce parti-pris. Pas de quoi en faire un fromage, d’autant que la prise en main du clavier nous fait rapidement oublier cette petite contrariété. Celui-ci s’avère tout simplement parfait. La frappe est justement rebondie comme il faut, la dimension des touches est impeccable (en particulier celle d'Entrée qui fait souvent défaut aux laptops). Nous nous sentons rapidement à l’aise avec le Triton 500, que ce soit pour jouer ou pour écrire. Son raccourci au Predator Sense est un petit plus que nous apprécions, tout comme la présence du bouton Turbo, qui comme son nom l’indique, nous permet d’envoyer du pâté (et de la ventilation) sur commande. Il n’aurait vraiment fallu qu’un pavé numérique en plus du reste pour nous faire crier au génie. Mais que voulez-vous, nous ne pouvons pas faire de miracle avec un 15,6".
L’emplacement des haut-parleurs n’est pas optimal pour un sou.
La transition est toute trouvée pour nous attaquer à l’écran de la bête. La dalle IPS dont le Triton 500 dispose recouvre plutôt bien la surface du PC. Un grand merci aux bords supérieur et latéraux qui s’avèrent très fins sans pour autant sacrifier la webcam. Malgré la technologie choisie, le taux de contraste de la machine se révèle assez performant pour ne pas faire tache. Le constat s’avère à peu près similaire pour tout le reste. La luminosité est bonne tout comme le respect des couleurs. L’ordinateur affiche en plus du reste un taux de rafraîchissement à 144 Hz et une rémanence relativement faible. Tous les ingrédients pour avoir une image fluide sont là et pas la moindre contre-indication en vue, que demande le peuple ?
Peut-être une restitution audio à la hauteur du reste de l’appareil. Haut les cœurs, car c’est précisément ce qu’Acer nous offre. L’emplacement des haut-parleurs n’est pas optimal pour un sou (nous les retrouvons sous le châssis du Triton 500, sur les côtés), mais la restitution des sons reste relativement naturelle et assez équilibrée. Comme le veut la tradition, nous vous conseillons toutefois d’utiliser un casque pour un rendu sonore vraiment net.
Coriace, comme toujours
Côté performance, le Triton 500 est là pour rouler des mécaniques. Armé de son i7-10750H et d’une RTX 2070 Super Max-Q, notre modèle d’essai s’est révélé plus que balèze. Il se trouve par ailleurs que le Triton 500 est le premier PC portable de nouvelle génération à proposer la technologie MaxQ Dynamic Boost. Le gain de performance ne saute pas aux yeux, mais ce petit plus mérite d’être souligné, d’autant qu’il fera la joie de ceux qui aiment repousser les limites de leurs composants. Avec ses 16 Go de RAM, Acer complète le profil du laptop qui s’avère être une valeur sûre pour tous ceux qui veulent investir dans un PC portable qui leur permettra de faire tourner les jeux qui sortiront d’ici deux ou trois ans.
Les chiffres s’accordent assez bien avec notre discours. Nos quatre jeux de prédilection pour les tests ont montré un nombre d’images par seconde plus que suffisant et relativement proche de ce que nous proposait le Razer Blade 15 en son temps. C’est donc avec 135 à 140 fps que nous avons joué à Valorant. Borderlands 3 nous a fait une moyenne à 85 fps tandis que Resident Evil 2 Remake tournait à 90 fps. Total War: Three Kingdoms a pour sa part conclu les tests avec presque 100 fps au compteur.
Tout confort
La puissance du Triton 500 est indéniable, reste maintenant à savoir s’il a fallu faire des compromis au niveau du confort pour donner naissance à une telle bestiole. À notre humble avis, Acer s’est débrouillé à merveille pour limiter les problèmes récurrents de ce genre de PC. Dans la liste des soucis les plus enquiquinants, nous retrouvons fatalement les problèmes de chauffe qui peuvent ruiner le combo puissance/légèreté. Ici ce n’est pas vraiment le cas. Nous vous déconseillons bien entendu de le mettre sur vos genoux, mais dans son genre, le Triton 500 ne va pas déclencher d’incendie involontaire sur vos vêtements. La sensation de chaleur est très limitée au niveau des poignets et se ressent assez faiblement entre le clavier et l’écran. Mieux encore, le laptop d’Acer est du genre à ne pas trop faire de bruit, à moins que vous le lui demandiez.
Nous pouvons être tout aussi enthousiastes concernant la mobilité de l’ordinateur. C’est un beau Triton de 2,15 kg (pour 18 mm d’épaisseur) que nous avons face à nous. Ce n’est clairement pas le plus léger des laptops, mais c’est plus que raisonnable pour un PC qui contient autant de puissance. Le compromis est là et il n’y a finalement que le bloc d’alimentation et ses 600 grammes qui viennent trahir cette harmonie. Quitte à parler de mobilité, il faut bien entendu parler d’autonomie. Comme pour le reste, le Triton 500 s’en sort plutôt bien. C’est au bout d’un peu moins de quatre heures de jeu que le PC a fini par rendre l’âme, ce qui plutôt pas mal par rapport à ses concurrents.
S’il n’est pas incroyable dans tout ce qu’il fait, force est de constater que le Triton 500 est bon presque partout et c’est assez rare pour être noté. Le plus important chez lui reste bien entendu son rapport puissance/mobilité qui lui permet de rivaliser, voire dépasser ses concurrents cités plus hauts. Autres points à souligner : son écran qui fait le boulot sans broncher ainsi que son clavier très confortable. Acer nous offre là un produit qui devrait convaincre tout le monde... ou du moins tous ceux qui recherchent un PC portable de compétition.
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- Écran de bonne facture
- Bien équipé
- Rapport puissance/mobilité bon
- Technologie MaxQ Dynamic Boost
- Bonne autonomie
- Excellent clavier
- Bloc d’alimentation trop lourd
- Haut-parleurs mal situés
- Grille d’aération laide entre l’écran et le clavier