Trine 4: The Nightmare Prince : Après un troisième opus qui n'avait pas fait l'unanimité, Frozenbyte a retroussé ses manches pour mieux revenir et le résultat est très prometteur.
Modus Games nous a conviés pour une présentation de Trine 4: The Nightmare Prince. Nous y avons été accueillis par deux membres de l'équipe de développement, soit Kai Tuovinen (marketing manager) et Antti Rantanen (producteur). À noter, ce sont eux qui ont joué, nous n'avons pas eu l'occasion de prendre la manette en main. N'y voyez aucune peur d'un bug ou autre, ils ont simplement choisi cette option afin de pouvoir nous faire découvrir toutes les fonctionnalités qu'ils voulaient nous montrer dans le temps - très limité - qu'ils avaient à nous accorder individuellement.
Avec Trine 3, le studio Frozenbyte avait quitté les rails pour offrir une expérience en pleine 3D. Si l'idée de base avait un certain sens, globalement, les joueurs n'ont pas apprécié et le jeu n'a pas vraiment rencontré le succès commercial espéré. Suite à cela, les développeurs ont décidé de repartir en s'appuyant sur les fondements originaux et, entre autres choses, un bon vieil affichage en 2,5D pour un jeu en scrolling horizontal.
Dès le premier regard posé sur Trine 4: The Nightmare Prince, la pupille est séduite par la qualité graphique du jeu.
Dans ce nouvel opus, les trois héros - Amadeus le Magicien, Pontius le Chevalier et Zoya la Voleuse - se réunissent à nouveau et reprennent du service pour tenter de retrouver le jeune prince Selius qui a disparu. Ce dernier est fort tourmenté par de vilains cauchemars qui, à cause de ses pouvoirs magiques, se matérialisent dans le monde réel en y semant le chaos. C'est en se servant de leurs propres pouvoirs et en combinant leurs forces que nos trois protagonistes vont devoir le retrouver avant que le monde ne soit englouti par les ombres des ténèbres.
Dès le premier regard posé sur Trine 4: The Nightmare Prince, la pupille est séduite par la qualité graphique du jeu. Que ce soit en extérieur ou en intérieur, les environnements sont sublimes et fourmillent de détails. Ils sont mis en valeur par des effets de lumière superbes et une magnifique bande-son créée par le compositeur original de la saga. Du côté de la prise en main des personnages, tout est fluide et que ce soit dans les déplacements, les changements, ou les utilisations de compétences, tout semble se faire naturellement. Soyons clair, l'envie de ligoter les développeurs pour leur prendre la manette et jouer par nous même, nous a titillé tout au long de cette session et au-delà, nous a laissé une frustration positive qui ne pourra passer que lorsque nous pourrons enfin y jouer. Que ce soit pour la résolution des puzzles, ou le combat avec les différents boss, le jeu nous oblige à jongler entre les différents personnages afin de combiner leurs aptitudes à utiliser les divers éléments comme le feu, l'air, la lumière, les aimants ou l'électricité. À noter, la difficulté s'adapte de façon dynamique en fonction du nombre de joueurs (entre un et quatre) et un arbre de compétences nous permet de déverrouiller de nouvelles aptitudes comme le Bouclier de rêve, la Corde de fée et la Boule de fer qui, pour les avoir vu à l'oeuvre sont d'une utilité fort incontournable.
Nos premières impressions : vivement !
Sans avoir pu poser nos mimines sur la manette, Trine 4: The Nightmare Prince a quand même su nous séduire que ce soit par la qualité graphique, son habillage sonore ou encore son gameplay habille imposant une coopération entre les personnages et une utilisation subtile des divers éléments du décor. Délivrés d'une troisième dimension qui semblait les gêner, les développeurs de Frozenbyte ont su se concentrer sur l'essentiel, le gameplay et le level design. Si le jeu complet est aussi bon que cette démo technique, Trine 4: The Nightmare Prince pourrait bien se hisser dans le top des meilleurs jeux du genre.