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The Outer Worlds

PREVIEW de The Outer Worlds : la bonne ambiance aux confins de l’univers

par

The Outer Worlds : Nous avons parcouru les contrées inhospitalières du nouveau titre d’Obsidian qui nous ont fait un plutôt bon accueil au final.

Il nous a suffi de traverser la Manche pour nous retrouver face à The Outer Worlds, qui n’en finit plus de caracoler à travers le monde en dévoilant un peu plus de contenu à chaque fois. À notre tour donc d’essayer la bête qui nous faisait les yeux doux en nous rappelant gentiment qu’elle avait du sang de RPG noble dans les veines. Ce ne sont pas tous les jeux qui peuvent se vanter d’avoir 20 % de leurs créateurs ayant bossé sur Fallout New Vegas après tout.

Tout ce que nous avons pu voir donne envie d’en découvrir encore davantage.

The Outer Worlds

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Comment passer outre d’ailleurs. Tout dans l’ADN de The Outer Worlds crie Fallout. Pour les adorateurs de la série, le titre d’Obsidian apparaît alors comme du pain bénit qui pourrait bien faire oublier le désastre passé de Fallout 76 et faire patienter jusqu’à un éventuel Fallout 5. L’inspiration ne s’arrête visiblement pas là. Durant notre session d’environ deux petites heures, il nous a semblé apercevoir des bribes d’un peu tous ces RPG à la première ou troisième personne dont The Outer Worlds fait partie. Dans le genre, c’est plutôt le modèle de Borderlands qui nous a sauté aux yeux même s’il est possible de faire des parallèles avec quelques jeux plus exotiques, notamment Pillars of Eternity II: Deadfire, une autre production d’Obsidian qui partage avec The Outer Worlds l’amour de la narration et de la liberté.

Parce que pour l’essentiel, c’est bien de cela qu’il s’agit. Le titre a beaucoup d’histoires à nous raconter à en juger par la quantité de PNJ et de dialogues auxquels nous avons pu participer. Il est possible de suivre ces récits à peu près de la manière qui nous chante, c’est là l’une des grandes forces de The Outer Worlds, celle qui était la plus mise en avant par Obsidian et son éditeur Private Division. Le libre arbitre et des lignes de texte, ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus ahurissant pour un RPG, mais le jeu brille par son stakhanovisme dans ce domaine. L’exemple le plus parlant à cet égard, c’est la gratuité la plus totale avec laquelle vous pouvez tuer presque tous les PNJ. Une expérience intéressante qui pourrait faire le tri entre les joueurs psychopathes et les autres, mais qui a surtout des conséquences sur la manière dont votre avatar est perçu à travers le monde.

The Outer WorldsUn système de réputation envers des factions détermine ainsi si les PNJ vous attaqueront à vue, transformant des villes entières en zones de combat, ou si au contraire ils vous accueilleront à bras ouverts en vous vendant des objets exclusifs à votre degré d’intégrité et en vous offrant certains bonus. Encore une fois, il s’agit de mécaniques déjà connues pour qui a effleuré un RPG moderne, mais qui offrent l’opportunité à The Outer Worlds de dévoiler son petit supplément d’âme que tous les jeux de cette trempe ne parviennent pas à revendiquer. Un bonus qui nous transcende au moment d’embrasser son univers cohérent, son atmosphère soignée et ses dialogues succulents qu’il convient de savourer pour ne pas rater une miette de ce qui est certainement le plus gros point positif de The Outer Worlds.

Que ce soit dit, le meilleur reste à venir. Entre ce qu’il ne faut pas encore dévoiler et ce qu’il nous reste à découvrir, The Outer Worlds a encore beaucoup de potentiel en réserve. Il y a par exemple cette fameuse trame principale qui promet d'offrir des scénarios alternatifs selon les choix opérés par le joueur, garantissant ainsi une certaine rejouabilité pour une histoire qui pourrait bien être courte en ligne droite.

The Outer WorldsNous attendons également beaucoup de l’arsenal du jeu qui recèle apparemment quelques armes bien sympas pour des gunfights déjà bien nerveux. Mention spéciale aux armes scientifiques qui promettent un gameplay pour le moins créatif si nous nous fions au premier représentant du genre : un pistolet rétrécissant qui réduit la taille comme la tonalité de la voix de la victime. Le plus excitant reste toutefois la possibilité de voyager à travers l’espace pour visiter de nouvelles planètes. Un plaisir auquel nous n’avons malheureusement pas pu goûter, nous contentant de l’open world déjà bien consistant de la planète Monarch.

Nos premières impressions : vivement !

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Hormis peut-être l’absence programmée de coopération, The Outer Worlds ne fait aucune fausse note. Tout ce que nous avons pu voir donne envie d’en découvrir encore davantage et heureusement, il ne faudra plus attendre très longtemps avant que cela n’arrive. Profitons de ce paragraphe pour vanter une nouvelle fois l’ambiance du jeu d’Obsidian qui est actuellement son meilleur atout parmi une myriade de fonctionnalités prometteuses, bien que souvent aperçues dans d’autres titres du même genre.

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