Space Hulk: Deathwing : Focus sur Space Hulk: Deathwing.
Les différentes licences de Games Workshop ont été autant d'occasions d'adaptations vidéoludiques plus ou moins réussies, à commencer par l'univers de Warhammer 40K. À l'occasion de l'évènement What's Next ? organisé par Focus Interactive, nous avons eu l'occasion de découvrir Space Hulk: Deathwind, développé par Streum On.
L'histoire prend place comme son nom l'indique sur le Space Hulk, un agglomérat de reste de vaisseaux, d'astéroïdes et d´autres corps dérivant dans l'espace. Conscient qu'un chaos y règne, l'Archiviste y envoie une escouade de Terminators afin de comprendre ce qu'il s'y passe. En arrivant sur place, ils ne seront pas déçus. Et vous non plus, puisque vous incarnerez l'un des 5 personnages de la mission dans son énorme armure en vue FPS.
Seul ou à plusieurs (en coop), vous devrez alors arpenter les allées sombres du Space Hulk. Très sombres même, ce qui n'est pas sans rappeler les couloirs de Doom III, en plus beau néanmoins grâce à l'Unreal Engine 4, merveilleusement utilisé ici. L'équipe de Streum On a souhaité donné au joueur la sensation qu'il est équipé d'une grosse armure, et ça tombe bien puisque c'est le cas (virtuellement tout du moins). Notre Space Marine est lourd, mais pourtant agile, notre Space Marine est puissant, notre Space Marine est immort.... ha non. Bien protégé par son armure, le joueur craindra pourtant les attaques régulières des Genestealers, qui pourront arriver de tous les côtés et profiter de leur petit gabarit pour se faufiler dans les conduits qui nous sont inaccessibles.
Streum On promet un travail tout particulier sur l'intelligence artificielle des ennemis afin de retranscrire l'Esprit de la Ruche, cette intelligence commune à tous les Genestealers. Si l'un d'eux vous aperçoit, tous sauront où vous vous trouvez, d'autant plus s'ils s'aperçoivent que les leurs meurent tous au même endroit. Ils se regrouperont alors pour attaquer en groupe et tenteront tant que possible de vous prendre à revers pour créer l'effet de surprise. Ajoutez à cela les différents types de Genestealers, comme les hunters, capables de brouiller le radar et les couloirs du Space Hulk deviennent presque aussi oppressants que ceux de la station Sevastopol d'Alien: Isolation.
Afin de mieux se défendre contre cette menace, notre escouade profite néanmoins de tout son savoir-faire, à commencer par celui de bloquer des portes - qui devront néanmoins être défoncées pour à nouveau nous laisser passer -, ainsi qu'un arsenal impressionnant, alliant armes de tir à distance, lance-flammes et autres combos du style Thunder Hammer + Bouclier, un incontournable du corps à corps. Par ailleurs, l'équipe se compose de cinq Space Marines, et si leur gestion est bien moins tactique que dans un Rainbow Six par exemple, leur donner un ordre au bon moment pourrait bien renverser la situation.
Autrement dit, Space Hulk: Deathwing s'annonce plutôt complet, d'autant qu'il regorge de petites features intéressantes, comme ses mécanismes RPG de montée en niveaux et d'arbres technologiques, ses dégâts localisés, sa carte datant d'une précédente mission et donc faussée par endroits, son système de combat au corps à corps alliant brutalité, feintes, parades et bien d'autres encore. Mieux encore, il est clair que le jeu est entre les mains d'une équipe qui aime la licence et la respecte, tout en la faisant évoluer afin d'adapter au mieux le jeu de plateau en FPS. La seule crainte évidente à l'heure actuelle concerne ces couloirs très sombres et redondants auxquels nous avons eu droit durant la demi-heure qu'aura duré la présentation. À voir si le reste du jeu nous permettra de profiter de quelques séquences plus colorées et lumineuses...
La sortie de Space Hulk: Deathwing est fixée pour la fin d'année 2015 sur PC, PS4 et Xbox One.
