PREVIEW de Project CARS 3 : volant en mains, nos premières impressions sont-elles bonnes ?
par Eric de BrocartProject CARS 3 : Nous avons essayé quelques heures ce nouvel opus de Project CARS et nous avons déjà pu nous faire une bonne idée de ce que proposera la version finale.
Un troisième opus qui semble prometteur
Développé par Slightly Mad Studios (qui appartient à Codemasters) et édité par Bandai Namco, Project CARS 3 va arriver, le 28 août prochain. Alors que notre première preview était surtout axée sur la présentation des nouveautés dans le jeu, et avant de vous livrer un verdict définitif, nous avons eu le feu vert pour vous donner nos premières impressions manettes et volant (pas en même temps !) en mains. Clé sur le contact ? C'est parti !
Le FTUE (First Time User Experience) est un outil efficace qui apporte aux débutants un réglage optimal pour se lancer rapidement dans la conduite sans prise de tête.
Pour cette preview, nous avions accès au FTUE (First Time User Experience) qui est un nouvel outil permettant au joueur de peaufiner la façon dont il veut profiter du jeu sans avoir à passer par tous les réglages de paramètres (aide à la conduite, difficulté, IA...). Intelligent, cet outil est efficace et apporte aux débutants un réglage optimal pour se lancer rapidement dans la conduite sans prise de tête. Bien sûr, même si le FTUE fait bien le job, les réglages manuels sont incontournables, très complets et il serait dommage de s'en passer. À ce sujet, et c'est un bon point tant les précédents ne l'étaient pas, les menus de Project CARS 3 sont exemplaires en termes d'accessibilité et de clarté.
Autre point accessible, et pas des moindres, le mode Carrière. Si les précédents opus en avaient déjà un, ce n'était clairement pas leur point fort. Cette fois, il y a du changement en profondeur et le concept est plus clair, organisé et plus motivant. Il est partagé en dix catégories de courses (E, D, C, B, A, Hyper Car, GT C, GT B, GT A et GT Open), une autre dénommée « sur invitation » et enfin une dernière « défis ». Pour cette première prise en mains, nous n'avons pu progresser que jusqu'au niveau B (à la demande de l'éditeur), mais pour y arriver, il nous a quand même fallu pas moins de quatre-vingts courses ! En effet, chaque catégorie est partagée en quatre parties proposant chacune trois courses et un mini championnat en comprenant deux ou trois.
De plus, chacune d'entre elles possède trois objectifs à réaliser pour gagner de l'XP, soit 48 par catégorie. Pour rendre un peu plus ludique leur simulation, les gars de chez Slightly Mad Studios proposent, en parallèle des courses traditionnelles, trois modes originaux : Breakout (casser les cibles en polystyrène qui jalonnent le chemin), Pace Setter (faire la meilleure moyenne sur trois tours sans commettre la moindre faute) et Hotlap (réaliser le meilleur temps en un seul tour, départ lancé). Si cela amène du fun, arriver à gagner ces épreuves n'est pas toujours simple et c'est très bien ainsi ! Bref, de ce que nous avons pu en voir, le mode Carrière est bien parti pour tenir ses promesses en termes de contenu et de plaisir de jeu. À noter, le rally cross et le karting ne semblent plus de la partie... Dommage.
On the road again...
Nouveauté pour la licence, le mode « Rivaux » permet d'affronter, de façon asynchrone, d'autres joueurs dans les trois modes de courses Breakout, Pace setter et Hot Lap dont nous avons parlé un peu plus haut dans des évènements journaliers, hebdomadaires et mensuels. Le classement, établi en fin de mois, est partagé en plusieurs divisions afin de permettre à tous d'avoir une chance de briller contre des rivaux plus proches de son niveau et ainsi gagner des points d'XP. Enfin, le dernier aperçu des modes de courses disponible était « Épreuve Personnalisée ». Il permet de se créer une course avec tous les paramètres au choix, y compris avec des véhicules non possédés. Pratique pour de l'entraînement ou pour se faire plaisir avec des véhicules de rêve sans avoir à rouler des heures pour pouvoir les débloquer ou les acheter. Cela nous a donné l'occasion de rouler en Porsche 935 2019 ou encore avec une Aston Martin Vantage GTE alors que nous étions loin d'en avoir les moyens.
Les aficionados de la manette pourront vraiment se faire plaisir plus facilement qu'avec les précédents opus.
Autre nouveauté de Project CARS 3 qui va plaire à tous les passionnés, c'est la personnalisation des véhicules. Il sera possible d'acheter et de faire évoluer son véhicule sur le plan mécanique afin d'améliorer ses performances en termes de puissance et de maniabilité, mais aussi, cette fois, sur son aspect visuel. Il est ainsi possible de changer la couleur de sa voiture, d'y coller des décalcomanies si vous aimez ça et de personnaliser la plaque d'immatriculation. Il existe même des packs complets de conversion de course qui modifient complètement l'aspect de la voiture et boostent ses performances en un seul clic. Reste à avoir les crédits nécessaires. Petit détail très pratique, il est possible de sauvegarder votre « style » afin de l'appliquer directement à tous les nouveaux véhicules achetés.
Beau comme un camion ?
Sinon, graphiquement, Project CARS 3 offre des voitures superbement modélisées, de magnifiques reflets, des environnements très réussis, de jolis effets météo et nos rétines n'ont pu qu'apprécier. Seul bémol, la pluie qui arrive d'une façon très abrupte (d'un coup, sans logique, la radio annonce qu'il pleut et paf, il y a de l'eau sur la route...). De plus, cela donne des trainées d'eau particulièrement moches derrière chaque voiture. Dommage, mais c'est vraiment le seul point négatif dans le domaine que nous ayons constaté sur cette version de test.
Au niveau du gameplay, la maniabilité à la manette a été repensée pour rendre le titre plus abordable aux joueurs ne possédant pas un combo volant et pédales. Même si un passage par les réglages de la sensibilité des joysticks est quasiment obligatoire pour arriver à une meilleure maîtrise des trajectoires, les aficionados de la manette pourront vraiment se faire plaisir plus facilement qu'avec les précédents opus. Pour autant, et nous allons sans doute nous répéter, rien ne vaut la jouabilité avec un volant. Dans cette configuration, Project CARS 3 offre le meilleur de lui-même et conduire prend vraiment une autre dimension, celle de la simulation. Sinon nous sommes bien dans la lignée des précédents titres et nous y avons retrouvé les qualités de réalisme encore améliorées avec une myriade de possibilités quant au paramétrage de sa conduite. Avec les assistances paramétrables à souhait, il est vraiment simple de piloter selon son niveau et de progresser petit à petit en les supprimant. Malheureusement, il y a aussi le retour de défauts récurrents avec les pilotes gérés par l'IA qui ont encore une certaine tendance à confondre course et stock-car.
Nos nouvelles impressions : vivement !
L'annonce de la sortie de Project CARS 3 nous avait interpellés et nous étions vraiment intéressés par les promesses faites lors de cette présentation initiale. Après quelques heures en sa compagnie, avec une manette ou un volant, nous ne pouvons qu'être impatients de voir si ce que nous avons effleuré se confirmera sur la version finale. Si c'est le cas, ce titre trouvera clairement sa place dans toutes les ludothèques des fans de courses automobiles.
Project CARS 3 est disponible en précommande chez notre partenaire Gamesplanet au prix de 53,99 € pour la version standard et 80,99 € pour la Deluxe Edition qui donne, en plus d'une tonne de bonus, un accès anticipé de trois jours.