Planet Coaster : Frontier Developments revient dans la course des jeux de gestion de parc d'attractions avec l'alpha de Planet Coaster, et un tas de promesses.
En 2004 sortait dans nos rayons l’excellent RollerCoaster Tycoon 3, développé par Frontier Developments. Celui-ci avait su séduire les joueurs et avait emmené la 3D dans la série pour la première fois. Douze ans après cela, le studio, ayant développé entretemps Kinectimals, Thrillville : Le Parc en folie ou plus récemment ScreamRide, revient avec Planet Coaster, et les attentes des fans de son ancienne série qui vont avec.
Actuellement en alpha, le titre va forcément devoir faire face à RollerCoaster Tycoon World, développé par Nvizzio Creations et qui est disponible en accès anticipé sur Steam, et tenter de se faire un nom, même si la mention de Frontier Developments devrait suffire à faire sauter les amateurs des constructeurs de parcs au plafond. Un face à face qui s’annonce passionnant, et qui devrait donc pousser les deux studios à redoubler d’ingéniosité afin de proposer un titre de qualité pour attirer les joueurs, dans une bataille de tous les instants qui a déjà démarré.
Mais revenons à notre attraction principale, Planet Coaster, avec ce qui fâche dans cette alpha onéreuse. En effet, le jeu ne propose que 13 attractions à l’heure actuelle, et uniquement des basiques. N’espérez donc pas vous amuser à créer des montagnes russes, à moins d’utiliser une astuce avec la barre de recherche d’éléments. Bien entendu, cela sera ajouté dans le futur, mais l’absence de « coaster » lorsque le jeu s’appelle Planet Coaster se remarque rapidement.
La gestion est pourtant l’un des éléments les plus importants d’un créateur de parc d’attractions, et il est frustrant de voir que cela est en cours de développement
Pour le moment, vous pouvez simplement choisir un parc d’attractions déjà créé pour l’améliorer, ces derniers devant représenter les scénarios dans la version finale du titre, ou bien partir sur un environnement comme une forêt ou un terrain plat afin de construire le parc de vos rêves. Le système de gestion financière, tout comme celui de gestion des bâtiments, n’étant pas encore implémenté, vous aurez tout le loisir de donner vie à vos rêves, sans pour autant vous soucier de finir en banqueroute. La gestion est pourtant l’un des éléments les plus importants d’un créateur de parc d’attractions, et il est frustrant de voir que cela est en cours de développement, et donc de devoir prendre son mal en patience pour gérer son parc convenablement.
La construction du parc se limitera donc à placer l’un des quelques manèges disponibles, quelques décors, ou encore un bâtiment, puis de regarder les visiteurs s’amuser. Du côté des éléments de décor et de customisation de bâtiments, le titre reprend le principe des anciens RollerCoaster Tycoon, et se veut simple et intuitif. Les éléments se limitent toutefois actuellement à la création d’un parc sur le thème des pirates, les autres thèmes étant incomplets. Il y a suffisamment d’éléments pour donner libre cours à son imagination, bien que cela soit vite limité, en attendant de nouveaux éléments dans les futures mises à jour.
Cela ne représente finalement que des promesses, certes réjouissantes, mais qui devront se transformer en réalité dans les mois à venir.
Malgré cela, Planet Coaster est un exemple d’optimisation, ce qui n’est pas un exploit en soi, étant donné que le jeu se limite actuellement à la création d’attractions, de décors et de bâtiments. Les graphismes sont à la hauteur de ce que nous pouvons attendre en 2016, et l’ambiance sonore est fidèle à un parc d’attractions.
Au final, cette alpha de Planet Coaster se veut prometteuse, mais ne mérite pas encore que vous passiez par la case achat. Disponible à 41 euros, sur le palier qui ne donne pas accès à la version finale du jeu, cela ne représente finalement que des promesses, certes réjouissantes, mais qui devront se transformer en réalité dans les mois à venir. Désormais, les clés de la réussite sont entre les mains de Frontier Developments, l’excitation des fans étant réelle et les attentes d’autant plus grandes. En attendant la prochaine grosse mise à jour, qui arrivera le 24 mai, l’absence de tout élément de gestion suffit amplement à faire comprendre que non, il ne faut pas - encore - craquer.