Nous avons pu tester les premières heures du nouveau titre développé par Tlön Industries et édité par Raw Fury. Verdict !
La planète Mars est décidément au centre de toute l’attention des amateurs de science-fiction ces dernières années. Per Aspera vous propose d’incarner AMI, une intelligence artificielle ayant pour mission de mettre en place toutes les conditions favorables à l’arrivée d’une colonie de Terriens et à leur pérennité sur place, en gérant tout un tas de ressources et de constructions. Voyons ce que valent ces premières heures de jeu.
C'est plutôt sympathique.
En débutant notre partie, nous sommes tout simplement face à la planète Mars, que nous pouvons visiter et faire tourner à notre guise. La carte est découpée en « cratères » et « vallées », un peu comme sur la Lune. Les reliefs du terrain sont marqués et présagent déjà des difficultés de placement des bâtiments. C’est alors que nous recevons un appel du Dr Nathan Foster, notre créateur, qui travaille pour l’ISA et dirige l’équipe en charge de la mise en place de la colonie. Il nous apprend alors que notre but consiste à construire toutes sortes de bâtiments, allant des mines aux usines, en passant par les panneaux solaires qui nous fourniront l’énergie nécessaire pour accueillir une colonie de terriens et rechercher de nouvelles technologies. Au cours de cet échange avec le Dr Foster, plusieurs choix s’offrent à nous en termes de réponses. Certaines sont plutôt axées sur le caractère rationnel et robotique de l’IA, et d’autres sur son libre arbitre et ses « sentiments ». Débute alors au fil de notre partie tout un questionnement introspectif de l’IA sur sa raison d’être et sa place au sein de la colonie. Va-t-elle finir par se rebeller ?
Au commencement, la gestion de la colonie repose sur quatre types de constructions : les bâtiments dits « essentiels », comme les pôles abritant les robots ; les mines, qui serviront à extraire les ressources nécessaires pour construire les différents bâtiments ; les usines, qui transformeront les ressources en verre ou en acier, par exemple ; et les panneaux solaires, essentiels pour faire fonctionner l’ensemble du circuit. Au fur et à mesure de notre progression, de nouveaux bâtiments se débloquent afin que notre colonie se développe.
Le terrain a également ses spécificités : certaines zones sont non constructibles ou au contraire bien plus propices à l’extraction d’un matériau en particulier. L’analyseur de terrain nous permet de le scanner pour pouvoir placer au mieux nos mines. Nos constructions s’altèrent également avec le temps, ce qui va nous amener à construire des centres de maintenance, dont les drones pourront automatiquement s’affairer sur un bâtiment défectueux sans avoir besoin de notre intervention, pourvu qu’il se trouve au sein de leur portée. Une fonctionnalité qui est bienvenue ! Après l’arrivée des Terriens, nous devons veiller à leur fournir assez de nourriture et d’eau pour qu’ils puissent survivre, autrement ils pourraient rentrer sur Terre. Notre intérêt est bien sûr de les faire rester sur Mars, afin qu’ils puissent développer de nouvelles technologies, comme le réchauffement de la planète afin de la rendre vivable pour les Humains.
Nos premières impressions : Bonnes !
Au cours de ces quatre premières heures de jeu, nous avons pu bâtir une colonie plus ou moins autonome, et commencé à développer certaines nouvelles technologies. Les graphismes ne sont pas exceptionnels, mais ce type de jeu de gestion s’articule surtout autour du gameplay et de la stratégie d’approche, surtout que nous dézoomons de plus en plus la carte au fur et à mesure que notre colonie s’étend. L’interaction avec les personnages clés du titre donne une dimension narrative au gameplay qui est plutôt sympathique, en nous donnant la sensation que nous sommes maîtres du destin de la colonie. Mais n’est-ce qu’une simple sensation ou bien une véritable possibilité ? Nous en saurons plus dans quelques semaines, la sortie de Per Aspera étant prévue d’ici la fin de l’année.