Mario & Luigi: Dream Team Bros. : La rédaction a testé Mario & Luigi Dream Team pour vous.
Cette cruche de Princesse Peach s'est (encore) faite capturer et les frères Mario vont donc se lancer à l'aventure dans le monde onirique où elle est retenue prisonnière pour aller la sauver. C'est sur ce pitch très stéréotypé que nous avons incarné Mario et Luigi dans leurs pérégrinations au travers du Château Koussinos.
Quatrième opus de la saga Mario & Luigi RPG, Dream Team bros. reprend le concept de ses prédécesseurs, à mi-chemin entre jeu de rôle et de plateforme, le tout dans l'univers propre au royaume champignon. Le joueur contrôle toujours les deux personnages simultanément durant les phases de plateformes en 3D, le stick les dirigeant tous les deux en même temps tandis que les boutons A et B servent respectivement à faire sauter Mario et Luigi.
Lors de la rencontre avec un ennemi, la vue change pour laisser place à un champ de bataille de jeu de rôle digne des anciens RPG mythiques. Plusieurs possibilités sont alors proposées en fonction des différentes attaques disponibles et des objets de l'inventaire. Sauter sur la tête d'un opposant est par exemple l'attaque de base. Les coups plus évolués en revanche réclament la consommation de points d'action.
Au cours de l'histoire, les plombiers se retrouvent face à un oreiller, où un dialogue s'engage avec le roi Koussinos. Celui-ci nous apprend que la longueur d'onde du sommeil de luigi est compatible avec celle de son peuple, et il peut donc utiliser les coussins pour ouvrir un portail vers le monde onirique. Il demande également à Mario de l'aider à sauver ses semblables enfermés dans des cauchemars par l'effroyable Antasma, promettant ainsi que ça l'aidera à trouver sa dulcinée.
Dans le monde des rêves, le gameplay est légèrement différent. La caméra passe sur une vue en deux dimensions plus standard et Luigi gagne des supers pouvoirs (c'est son rêve après tout). L'écran tactile affiche d'ailleurs son visage, permettant d'activer certaines capacités spéciales en tirant ses moustaches pour propulser Mario plus loin ou en frottant son nez du bout du stylet pour le faire éternuer et faire changer de plan certains objets.
L'idée est plutôt marrante et rend l'aventure plus ludique, ce qui n'est pas de trop, car les phases de RPG et les dialogues sont parfois un peu longs.
Les combos à deux, déjà présents dans le monde normal, deviennent également plus funs et plus puissants dans le monde onirique grâce aux pouvoirs de Luigi. Il est ainsi possible de rouler une boule de plombiers verts à l'instar du jeu Katamari, le tout à l'aide du gyroscope de la console.
Mais Mario & Luigi: Dream Team se démarque avant tout par sa bande-son excellente reprenant anciennes mélodies remixées (les grands classiques dont un jeu Mario ne saurait se passer), des rythmiques plus intrigantes pour se plonger dans l'univers, et des effets sonores délirants dignes de la saga. Les discours en italien par exemple ajoutent une touche d'humour non négligeable. Ce détail arrive même à nous faire oublier que l'effet 3D de la console est totalement insignifiant.
Bref, Mario & Luigi: Dream Team possède bien des qualités, à commencer par le fait qu'il met en scène l'un des personnages les plus mythiques du domaine vidéoludique, mais de nombreux défauts viennent entacher ce tableau. Un scénario sans grande originalité, une difficulté bizarrement dosée (si les combats sont simples, esquiver un coup nécessite parfois un timing quasi parfait), ou des dialogues un peu longs sont les plus grands reproches à faire à ce quatrième opus de cette saga de RPG.
Comme tout jeu de rôle, il nécessite certainement plus qu'une petite heure de jeu pour réellement s'apprécier, et il faudra donc attendre de pouvoir aller plus loin pour livrer un verdict définitif sur le titre.
Pour rappel, la sortie est prévue pour le 12 juillet prochain en boîte et sur l'eShop.
