Fantasy Life : Changer de métier comme de chemise, c'est possible dans Fantasy Life.
Fantasy Life est un pur produit Level-5, de l'esthétique enfantine à l'esprit léger. Mais de ce que nous avons pu voir après quelques heures en sa compagnie, il a su se doter d'une identité propre et très accrocheuse. Le concept de ce jeu de rôle est simple. Dès le début de l'aventure, après avoir créé un personnage mignon et personnalisé, nous sommes invités à choisir une « carrière », parmi les douze proposées. Pour cet aperçu, nous avons choisi de devenir alchimiste. Ce choix a priori anodin change en réalité une grande partie du gameplay.
Une nouvelle pépite pour Level-5 ?
En effet, dans la cité, au sein de laquelle nous pouvons nous mouvoir librement et recueillir les quêtes de nombreux habitants, en plus de faire évoluer une histoire autour d'un joyau tombé du ciel et d'un mystérieux compagnon papillon, nous avons accès à des activités propres à notre job. En tant qu'alchimiste, nous pouvons par exemple synthétiser des objets sur commande, qu'il s'agisse de pièces d'équipement ou de consommables. La création se fait dans le cadre d'un mini-jeu ludique et simpliste, nous demandant de marteler une touche, la maintenir enfoncée ou appuyer sur celle-ci en suivant le timing. Avec ce job, la recherche et l'achat de matière première sont donc essentiels, et impliquent des allers-retours plus fréquents qu'avec d'autres métiers. Ainsi, chaque « carrière » transforme la face du gameplay sur un certain aspect, sans pour autant changer la quête principale ou les possibilités du monde ouvert. Et, bonne nouvelle, il est possible de choisir un autre métier à tout moment, et de tous les maîtriser au maximum une partie.
Pour ce qui est du corps de ce jeu de rôle, il fait appel à des notions d'argent et d'expérience classiques, mais aussi à des « points de liesse ». En effectuant des actions particulières, qu'elles soient ponctuelles ou sur le long terme, mais qui marquent le plus souvent les avancées remarquables de notre aventure ou notre tendance à l'exploration, nous pourrons débloquer des éléments spéciaux très utiles : objets plus rares dans les magasins, sac de voyage plus grand, possibilité de recueillir un compagnon animal pour qu'il combatte à nos côtés, habileté à monter un cheval à l'extérieur de la ville… Car oui, en dehors de nos missions de coursier à Castel, justifiées par notre apprentissage permanent et notre dévouement aux autres, il nous est possible d'explorer les – a priori immenses – environs. Là, place à l'action, avec un système de combat simpliste mais efficace, avec une touche pour viser, une autre pour attaquer. Néanmoins, le titre fait appel à des esquives dynamiques, réalisées simplement avec le bouton de déplacement, et demande finalement plus de réflexion qu'il n'y paraît, ainsi que beaucoup d'analyse sur les coups des adversaires.
Visuellement, le titre est « mignon », riche, varié, détaillé, dynamique et très coloré. Les thèmes sonores sont eux très agréables, légers et enjoués, parfois un peu trop d'ailleurs. Au final, difficile de ressortir déçu de ce premier contact, duquel nous reste seulement l'envie de plonger à Reveria pour découvrir toutes les surprises que nous réserve cet immense monde, ses douze longues carrières, et des systèmes d'évolution qui changent en permanence l'approche du gameplay. Une nouvelle pépite pour Level-5 ?