Detroit: Become Human : Le jeu de Quantic Dream a vraiment de quoi charmer... Les développeurs nous prennent aux tripes.
Quantic Dream est un studio français (cocorico) qui a su vendre du rêve aux joueurs au fil des générations. Le sympathique The Nomad Soul, le terrible Fahrenheit, le sublime Heavy Rain, le prenant Beyond: Two Souls, la firme est de retour avec un tout nouveau titre fort alléchant mettant en scène des androïdes, Detroit: Become Human. Nous avons une nouvelle fois posé nos mains sur cette production qui est toujours aussi... poignante et envoûtante.
Le héros, c'est nous.
La partie visuelle est vraiment impressionnante, la modélisation des personnages est à couper le souffle, le réalisme est à tomber. Les pores de la peau... Les rides... Les cheveux animés... Les gestuelles... Les expressions faciales... Le rendu est dantesque au point de nous faire pleurer de joie. De plus, les effets de lumière sont très bien travaillés, les décors sont bondés d'éléments en tout genre, les environnements sont vivants, c'est parfait pour une bonne immersion.
Concernant la prise en main, nous avons constaté une certaine rigidité dans les déplacements de notre protagoniste. La caméra, elle, peut par moment s'emballer à cause d'une paroi un peu trop serrée, mais il suffit de changer d'angle pour retomber sur ses pieds. Pour ne pas changer, certains mouvements bien précis s’exécutent en tournant les joysticks dans tous les sens - marque de fabrique de Quantic Dream - et en usant de certaines fonctionnalités de la DualShock 4 ; comme le pavé tactile.
Un androïde a des petites particularités qui lui permettent d’analyser et de comprendre un moment clé avec facilité. En jetant un œil sur un corps (par exemple), nous pouvons reconstituer une scène afin de trouver des indices. L'objectif est donc de réfléchir et d’assimiler ce qui passe autour de soi, avant d'agir. Pendant les conversations et/ou les petits instants de réflexion, des pensées/dialogues s'affichent pour prendre une décision sur une action à réaliser, qui par ailleurs a un énorme impact sur le déroulement de l'histoire ; un chapitre a plusieurs visages.
Les développeurs nous font comprendre une chose, le héros, c'est nous. La moindre initiative est le reflet de notre âme, nous, joueur, dans un monde fait de pixel. L’équipe prend aux tripes avec un récit captivant de prime abord. Le conflit humain/machine est un sujet fascinant, surtout dans une société (comme la nôtre) où nous sommes de plus en plus dépendants de nos appareils... « Et si j'avais choisi telle chose, plutôt que celle-ci, que ce serait-il passé ? », nous sommes secoués, transportés et submergés par les émotions que procure ce Detroit: Become Human, nous n'avons qu'une envie pour le coup, en savoir plus... En un mot : vivement !