Forza Horizon 3 : C'est le moment de ressortir sa collection de voitures miniatures. Youpie !
Ah Hot Wheels... Une marque qui fera forcément naître des souvenirs dans l'esprit de certains, ceux qui aimaient collectionner les voitures miniatures étant plus jeunes et qui imaginaient des parcours loufoques pour les faire rouler le plus vite possible en compagnie des copains. Cette madeleine de Proust, Playground Games entend nous la faire (re)vivre avec une extension éponyme pour Forza Horizon 3, son jeu de course arcade très réussi et ayant déjà accueilli de l'exotisme avec le DLC Blizzard Mountain.
Plus arcade qu'arcade.
Sauf que cette fois, le studio veut aller encore plus loin dans le WTF assumé, dinosaures mécaniques qui animent les circuits en prime. Blizzard Mountain permettait d'offrir des sensations inédites en misant sur les conditions climatiques extrêmes. Une sorte d'évolution logique pour le genre. Hot Wheels se veut un peu plus frais en changeant la manière dont les courses sont agencées, les nourrissant de tuyaux colorés, de cercles enflammés, de looping et autres zones offrant un petit boost de vitesse ébourrifant. Le feeling se veut donc encore plus arcade et Playground Games a très bien retranscrit le sentiment de rouler à toute berzingue la tête à l'envers. Autant dire que c'est le gosse qui se réveille en appuyant sur la touche start.
Il faut dire, aussi, et encore une fois, que la réalisation de Forza Horizon 3 reste une référence visuelle à nulle autre pareille. Coloré et pétillant, Hot Wheels est digne du jeu principal sur lequel il se greffe, avec toujours cette technologie HDR qui vient donner un dernier coup de polish sublime sur le rendu en soulignant les reflets, les lumières et la brillance. Plusieurs mois après la sortie du jeu, nous restons pantois devant ce qui est affiché à l'écran. La marque d'un grand. L'assurance de garder de chouettes souvenirs.
Plus arcade qu'arcade est assurément la formule qui sied le mieux à Hot Wheels. Mais toujours est-il qu'il y a de quoi en avoir pour son argent à la faveur du contenu proposé. Des centaines de route à découvrir, une vingtaine d'épreuves et quelques bolides à débloquer : voilà les bases du DLC. Du côté de la progression, Hot Wheels abandonne les fans comme Blizzard Mountain en reposant sur un système plus classique : des médailles à récolter en fonction de nos prouesses (une pour la participation, une autre la première place, une dernière en remplissant un défi) et des échelons à gravir jusqu'à un final. Il se permet même le luxe d'introduire des niveaux de difficulté pour les objectifs régissant logiquement le défi qui attend les pilotes, à défaut d'en créer de nouveaux types.
Il y a néanmoins un gros regret qui pointe très vite le bout de son nez puisque Playground Games n'est pas allé jusqu'au bout de la démarche. S'il y a bien des voitures Hot Wheels à récupérer, il est dommage que l'ensemble du garage de Forza Horizon 3 soit finalement accepté dans les différentes épreuves. C'est d'autant plus déroutant que l'envie de conduire du Hot Wheels sur du Hot Wheels laisse sa place à la frustration de se faire battre par une caisse normale.
Mais, à l'arrivée, Playground Games arrive à surprendre, une fois de plus, avec son Forza Horizon 3. Hot Wheels s'inscrit dans la continuité de Blizzard Mountain avec l'envie d'apporter sa graine et d'offrir un feeling différent. C'est réussi et il n'y a plus qu'à patienter jusque Forza Motorsport 7 sans besoin d'aller vider son grenier à la recherche de sa collection de voitures miniatures.
TEST - Forza Horizon 3 : un festival de sensations et de panoramas