DRIVECLUB VR : DRIVECLUB revient sur PlayStation 4 sous un tout autre format : la réalité virtuelle. Y a-t-il un pilote dans la bagnole ?
Après un démarrage assez trouble, DRIVECLUB s'est racheté une conduite au gré de nombreux patchs amélioratifs, ce qui n'a pas empêché Sony Interactive Entertainment de fermer Evolution Studios. En conservant la licence, le constructeur nous propose néanmoins un DRIVECLUB VR pour accompagner le lancement de son PlayStation VR.
La case course est donc occupée en ce qui concerne le line-up du casque de réalité virtuelle de Sony Interactive Entertainment. Il reste à vérifier que les sensations sont bel et bien au rendez-vous avec le PlayStation VR sur la tête et directement installé sur le siège du pilote, façon baquet virtuel (si vous en possédez un vrai, ce sera encore mieux).
Achat chez notre partenaire |
N'y allons pas par quatre chemins, DRIVECLUB VR n'est vraiment, mais alors vraiment, pas joli du tout. C'est même l'un des titres du PS VR les moins chatoyants visuellement parlant. La faute à des textures grossières, une modélisation sommaire et très touchée par l'aliasing. Les arrière-plans ? Une bouillie de pixels, rendant l'anticipation des virages pas géniale du tout. En revanche, les voitures - 80 en tout - s'en sortent beaucoup mieux, même si les intérieurs manqueront forcément de détails par rapport à une expérience classique. Pour les habitués de reproductions chiadées et réalistes, cela va forcément tiquer de revenir à l'époque PlayStation 2 en matière de rendu...
DRIVECLUB VR aurait sans doute gagné à être plus beau.
Bien sûr, ces graphismes décevants sont compensés par les sensations grisantes offertes par la réalité virtuelle (en vue intérieure, bien sûr). Avant chaque course, il est possible de faire le tour de sa voiture pour l'admirer sous toutes les coutures, puis de régler la hauteur de visibilité (comme s'il fallait gérer son assise). Cela participe grandement à l'immersion. Il y a néanmoins un élément assez déroutant à prendre en compte avec ce DRIVECLUB VR : la sensation de vitesse. Dans une autre simulation, elle est volontairement boostée pour en mettre plein la vue. Ici, elle se rapproche beaucoup plus de la réalité : quand vous roulez à 130 km/h sur l'autoroute, vous ne vous en rendez pas compte. Dans DRIVECLUB VR, c'est pareil et l'impression est assez lente. D'où le côté déroutant, mais pas nécessairement décevant.
Qu'à cela ne tienne, il est fort conseillé de jouer au volant pour obtenir une immersion totale, la DualShock 4 ramenant à la vraie réalité. Pour autant, être installé dans l'habitacle et pouvoir tourner la tête pour admirer les alentours à 360 degrés est vraiment magique. L'aspect démo technique se trouve là, surtout pour impressionner les amis fans de voitures. En termes de contenu, DRIVECLUB VR est un condensé de DRIVECLUB, avec le même type d'épreuves (évènements, défis, challenges communautaires en course, multijoueur), des circuits repris - d'autres sont inédits - dans les mêmes pays et un gameplay typé arcade. La progression y est également similaire : des étoiles à remporter pour avancer, des niveaux de pilote à gagner en plus d'une maîtrise des différents constructeurs. Rien n'a changé, pour une durée de vie honnête sachant que vous ne tiendrez pas sur de longues sessions.
En conclusion, DRIVECLUB VR aurait sans doute gagné à être plus beau. Mais les sensations nouvelles - et étonnantes - qu'il procure et sa générosité pallient sans trop de mal cet écueil. Pour qui a envie d'être un vrai pilote de course, c'est un must have sur le PlayStation VR. Il n'a pas la prestance d'une Ferrari, mais il en possède au moins le moteur.
TEST - DRIVECLUB : après un an de retard, l'attente valait-elle le coup ?
- Des sensations nouvelles avec l'impression d'être un pilote
- Contenu assez généreux vu le format
- Graphiquement assez moche