Deadpool : Le super-héros fait son retour dans nos consoles. Encore pour le pire ? Du meilleur à l'horizon ?
Parfois, c'est quand même à se demander ce qui passe par la tête des éditeurs quand ils décident de porter des jeux mauvais, au mieux médiocres, sur d'autres plateformes. Peu emballant et très mal emballé sur PlayStation 3 et Xbox 360, Deadpool revient donc sur PlayStation 4 et Xbox One, avec cette ambition de faire mieux. En se souvenant de l'expérience originale, cela paraît peu plausible : dès lors, que valent les versions sur console nouvelle génération ?
Le strict minimum.
Dès les premières secondes, c'est la peur qui assaille le joueur, la peur d'être en face du même rendu que naguère. En effet, les cinématiques sont hyper compressées et moches, ce qui ne donne pas vraiment envie de se plonger dans l'aventure. Heureusement, c'est un chouïa mieux une fois les phases de gameplay en place, avec un Deadpool parfaitement modélisé et des environnements, certes très vilains, mais propres. Si le framerate n'a pas cru bon de se caler sur du 60 fps, nous profitons d'une fluidité qui faisait jusqu'alors défaut dans cette aventure du super-héros déjanté. Après, il ne faut pas s'attendre à des miracles : Deadpool n'est pas bien beau. Comme dans la « vraie vie ».
Côté prise en main, il y a zéro changement à l'horizon. Autrement dit, nous avons toujours affaire à ce mélange improbable entre un beat them all lourdingue et imprécis (merci la caméra chaotique) et un TPS du très, très pauvre. Seuls l'univers, bien retranscrit, et l'humour préversé donnent envie de s'accrocher pour peu que l'indulgence soit votre première qualité. Pour le reste, il n'y a pas vraiment de secret : en passant sur Xbox One et PS4, Deadpool n'a pas arrangé son cas outre mesure. Tout juste est-il passé au pressing pour laver son costume. Le strict minimum, pour un contenu quasi similaire (deux défis en sus).
- Plus « beau », plus propre, plus fluide
- Cinématiques hideuses
- Gameplay toujours bancal
- Portage chiche sur le contenu