Bravely Second: End Layer : Après deux à trois heures de jeu, comment se comporte la suite tant attendue de Bravely Default ? Voici donc nos premières impressions.
Avant de démarrer, un petit rappel pour nous rafraîchir la mémoire ne nous fera pas de mal. Bravely Second: End Layer est la suite du renommé Bravely Default: Where the Fairy Flies (de son nom européen), un J-RPG à l'ancienne qui a rapporté de la fraîcheur dans nos Nintendo 3DS il y a trois ans de cela. Reprenant les bases d'un jeu de rôle (et surtout des premiers Final Fantasy), comme le tour par tour ou les classes, il innovait par quelques ajouts dans son gameplay. Mais voyons un peu ce que sa suite nous offre.
Bravely Second: End Layer se passe quelques années après les aventures des Guerriers de Lumière et le jeu commence par un résumé du premier opus. Il est alors fort conseillé d'avoir terminé Bravely Default avant de se lancer dans cette nouvelle aventure, au risque de se faire spoiler l'épique épopée du premier opus. Nous nous retrouvons donc avec un nouveau protagoniste nommé Yew Généolgia qui, après une défaite amère contre le Kaiser Oblivion, décide de partir sauver la nouvelle papesse. Rejoint par ses amis, Janne et Nikolaï, nos Trois Cavaliers se dirigent vers la forteresse du Kaiser. Mais bien des surprises les attendent...
Alors oui, le scénario ne commence pas de façon très originale, mais précisons que cela n'est vraiment que le début du jeu (et que ceci est une preview). Nous prenons en main Yew dans sa résidence et remarquons que les graphismes sont toujours de toute beauté. Le style "peinture" des environnements fermés (villes, donjons, etc.) reste toujours aussi efficace. Il n'y a rien à dire pour la bande-son si ce n'est qu'elle est comme les graphismes, c'est-à-dire toujours aussi belle. Nous pouvons également choisir entre les voix japonaises ou anglaises.
Plusieurs options sont disponibles concernant les joutes. L'une des forces de Bravely Default était sa mécanique de Brave et Default pendant les combats et nous retrouvons, sans surprise, la même mécanique dans Bravely Second. L'option Default permet de se défendre et ainsi accumuler un Point Brave (PB), jusqu'à en avoir un maximum de trois. Ces points permettent d'agir plusieurs fois en un seul tour grâce à la commande Brave. Nous pouvons aussi paramétrer des ordres pour les combats automatiques, ce qui est très pratique pour enchaîner les monstres et ainsi augmenter plus facilement de niveaux sans trop se fatiguer à répéter les mêmes commandes manuellement. De plus, ce système couplé à l'accélération de la vitesse pendant les combats est juste parfait.
Le système de classe est toujours aussi efficace. Ces dernières montent de niveaux et permettent d'apprendre de nouvelles techniques et compétences qui sont totalement modulables. Chacune d'elles est unique et permet de forger nos propres combattants personnalisés. Quelques nouvelles classes amènent un gameplay unique, dont l'Aurige, une des premières que nous débloquons et qui permet de maîtriser toutes les armes disponibles et surtout d'en équiper quatre en même temps.
Premier avis
Comme nous pouvons le remarquer, peu de nouveautés se présentent au début de Bravely Second. Mais il nous reste encore tant à découvrir et ce n'est pas plus mal. Les connaisseurs ne seront pas dépaysés et les novices s'adapteront très vite, car le jeu est très intuitif, avec quand même beaucoup d'aide pour le début. Les premières nouvelles classes sont intéressantes à découvrir et à jouer. L'histoire est prenante et toujours ponctuée d'humour. Espérons que cela continuera dans la même voie et que le jeu réussira à accomplir jusqu'au bout son devoir.