Votre future meilleure alliée ?
Puisque l’E3 2013 était résolument – mais pas exclusivement – tourné vers la Next-Gen, nous avons pu nous essayer à la PlayStation 4 et, par extension, à la DualShock 4. Pour sûr, livrer un premier avis sur la console juste en jouant à ses jeux n’est pas constructif et ne nous semble pas judicieux. En revanche, nous n’allons pas manquer de vous livrer quelques impressions sur la DualShock 4, qui accompagnera vos moindres faits et gestes futurs.
D’emblée, ce qui marque, ce sont les deux branches de la manette, beaucoup plus allongés que celles de la DualShock 3. En ressort une meilleure ergonomie, étant donné que les mains sont moins rapprochées et que la prise est, par extension, plus large (moins de crispation). Ce sentiment est renforcé par un grip d’excellente facture, épousant mieux la peau, présent juste sur la partie à agripper de la manette.
Côté sticks, force est de constater que leur forme incurvée et creusée aide beaucoup pour le placement des pouces. Le pavé tactile avant a l’air plutôt intuitif (sur Killzone: Shadow Fall en tout cas) et permet d'ajouter des raccourcis et un bouton supplémentaire (il est possible d’appuyer dessus). Sans surprise, l’absence des touches Start et Select a de quoi décontenancer de prime abord. Un coup à prendre en somme, d’autant que le placement des remplaçants Share et Options est assez inédit, et pas forcément pratique en raison de la proximité avec la croix directionelle pour l'un et les boutons pour l'autre.
En ce qui concerne les griefs, nous citerons les gâchettes, un peu trop dures à enclencher et n’offrant pas un confort en adéquation avec les éléments cités plus hauts. En termes de design, les matériaux font un peu cheap et fragiles (à voir à combien de chutes la DualShock 4 résistera…). Relevons aussi l'utilisation de la barre lumineuse, très judicieuse dans le cadre de la détection par la caméra à des fins ludiques, faisant de la manette seule un véritable remplaçant du PlayStation Move, mais pas très intéressante pour le joueur. Elle passe par exemple du blanc au noir dans Thief pour signaler notre visibilité, ou du vert au rouge pour indiquer notre taux de dégât dans les FPS, sauf que la barre étant située au dos de la manette, si votre pièce est un minimum éclairée, vous risquez tout bonnement de ne pas la voir et l'oublier. Dans le noir, sa présence pourrait être un bonus sympathique.
Bien entendu, ce n’est qu’un bref aperçu de ce qu’a à offrir la DualShock 4, pour la simple et bonne raison qu’il faudra tout valider sur des sessions plus longues. Quoi qu’il en soit, Sony Computer Entertainment a conservé la force des DualShock première génération, en améliorant l’existant. Quelques secrets, dont ceux de la barre lumineuse aux possibilités encore mystérieuses, restent cependant encore à percer.