Valve et sa plateforme Steam attaqués par UFC-Que Choisir
par Maxime ClaudelL'association cible douze pratiques jugées illicites/abusives.
Valve croyait sans doute passer des fêtes de fin d'années tranquilles, bien installé derrière les gros chiffres de sa plateforme Steam. Mais l'association UFC-Que Choisir a décidé de taper du poing sur la table et assigner en justice l'éditeur, l'accusant de pratiquer des conditions abusives/illicites. Douze clauses sont visées et cinq d'entre elles ont été expliquées dans le communiqué.
UFC-Que Choisir pointe notamment du doigt l'interdiction de revente de ses jeux numériques via Steam, en contradiction avec ce qui est autorisé dans les magasins physiques et alors même qu'aucune loi ne l'interdit. L'association rappelle que "la possible revente de logiciels constitue une partie intégrante d’un jeu vidéo", qu'ils soient numériques ou non.
UFC-Que Choisir appelle également à une meilleure responsabilité sur la protection des données, d’autant que Steam est l’objet de 77 000 piratages de comptes par mois, et à un respect des droits de propriété intellectuelle pour ceux qui créent du contenu. Enfin, UFC-Que Choisir goûte peu à l’impossibilité de récupérer les fonds de son porte-monnaie virtuel en cas de clôture du compte ou encore à l’application du droit luxembourgeois.