Ubisoft, qui avait délaissé la PSP pour la même raison, pointe du doigt le piratage sur DS, et annonce de nouvelles mesures.
Encore une fois, le piratage est accusé des mauvais résultats du secteur du jeu vidéo. C'est Ubisoft qui semble en faire les frais, en annonçant un bilan trimestriel plus bas que leurs pires prévisions. Le PDG Yves Guillemot a déclaré :
«Nous rencontrons actuellement un très net ralentissement de nos ventes pour Nintendo DS ainsi que sur notre fond de catalogue, dans un contexte de marché plus difficile que prévu. Le piratage est important, donc nous travaillons à mettre des figurines et des nouveaux éléments dans les boîtes de jeu pour changer ça à l'avenir.
Nous observons une attitude différente vis à vis du piratage aux USA et en Europe. Nous avons réalisé un sondage montrant que les consommateurs seraient plus enclins à acheter des produits plutôt qu'a les pirater.»
L'éditeur se veut toutefois rassurant en annonçant qu'à l'opposé de cette régression, la solide performance des titres Wii combinée au lancement couronné de succès de Anno et Call of Juarez sont des points de satisfactions et démontre que les bons produits continuent de se vendre bien.
Le piratage sur DS très présent grâce aux "Linkers"
Ubisoft va donc travailler à donner de la valeur ajoutée à ses produits, pour qu'il y ait plus d'intérêt à les acheter qu'à les pirater, et annonce un "outil" en développement pour réduire le piratage sur PC. Mais le plus intéressant reste à venir.
Car n'oublions pas que l'éditeur était tellement concerné par le piratage sur Playstation Portable qu'il avait entrepris de quitter la plateforme. Mais maintenant, de "nouvelles voies pour contrôler le piratage sur PSP" existent, annonce Guillemot, et l'éditeur envisage de réinvestir sur la plateforme.
Une bonne nouvelle pour nous donc, en espérant qu'Ubisoft tienne ses promesses !