Depuis la sortie du jeu, les avis divergent et deux camps se forment lorsqu'il s'agit d'apprécier le jeu ou non. Certains crient au scandale alors que d'autres à l'œuvre d'art. Metal Gear Solid 4: jeu ou film? Jeu pour fans ou accessible à tout public?
C'était à prévoir, le dernier opus de la série des Metal Gear allait
faire du bruit, beaucoup de bruit. Hideo Kojima n'était pas content de
son travail mais avait-il des raisons de ne pas l'être? Certains diront
que oui, étant donné les nombreux avis, aussi bien négatifs que
positifs, que l'on peut trouver sur le net. Même si le jeu est porté
par le succès des épisodes précédents, il n'en demeure pas moins qu'un
jeu reste un jeu et que l'on doit le juger comme tel. Adieu donc toute
la popularité et le prestige du développeur, un bon critique doit juger
par la qualité.
Nous ne sommes certes pas tous critiques mais notre esprit possède la capacité d'analyser et d'interpréter, alors même si cela n'est pas notre métier, c'est un automatisme, on aime ou on n'aime pas et on sait pourquoi. Le raisonnement est peut-être un peu trop poussé pour la conclusion que nous souhaitons amener: certains aiment et d'autre n'aiment pas! Rien de bien nouveau, les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Mais faut-il préciser que nous parlons de Guns Of The Patriots? A première vue, tout le monde aurait été d'accord pour dire: "Ouais, ok, c'est vrai qu'il n'y a rien à redire, c'est du Hideo Kojima quoi!". Un peu comme pour les précédents opus en somme. Mais là, ce n'est apparemment pas la même musique.
Dès sa commercialisation, les tests n'ont pas arrêté de fuser et les notes se sont avérées aussi bonnes les unes que les autres. Avec des 11/10, des 100/100, des 104/100, des 5/5 ou encore des 10/10, Metal Gear est encore une fois une réussite et ça n'étonnera personne. Kojima pouvait donc dormir sur ses deux oreilles et récolter le fruit de son labeur: la gloire (et la fortune...). Mais voilà, tout n'est pas rose et contrairement à ce que pouvaient laisser penser les innombrables tests disponibles, pour certains, le jeu n'est pas parfait, des joueurs se rebellent et montrent leurs désaccords. Pour certains d'entre eux les excellentes notations ne sont pas justifiées car le jeu possède apparemment un talon d'Achille: sa durée de vie.
Nous ne sommes certes pas tous critiques mais notre esprit possède la capacité d'analyser et d'interpréter, alors même si cela n'est pas notre métier, c'est un automatisme, on aime ou on n'aime pas et on sait pourquoi. Le raisonnement est peut-être un peu trop poussé pour la conclusion que nous souhaitons amener: certains aiment et d'autre n'aiment pas! Rien de bien nouveau, les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Mais faut-il préciser que nous parlons de Guns Of The Patriots? A première vue, tout le monde aurait été d'accord pour dire: "Ouais, ok, c'est vrai qu'il n'y a rien à redire, c'est du Hideo Kojima quoi!". Un peu comme pour les précédents opus en somme. Mais là, ce n'est apparemment pas la même musique.
Dès sa commercialisation, les tests n'ont pas arrêté de fuser et les notes se sont avérées aussi bonnes les unes que les autres. Avec des 11/10, des 100/100, des 104/100, des 5/5 ou encore des 10/10, Metal Gear est encore une fois une réussite et ça n'étonnera personne. Kojima pouvait donc dormir sur ses deux oreilles et récolter le fruit de son labeur: la gloire (et la fortune...). Mais voilà, tout n'est pas rose et contrairement à ce que pouvaient laisser penser les innombrables tests disponibles, pour certains, le jeu n'est pas parfait, des joueurs se rebellent et montrent leurs désaccords. Pour certains d'entre eux les excellentes notations ne sont pas justifiées car le jeu possède apparemment un talon d'Achille: sa durée de vie.
Une personne vient d'ailleurs d'écrire un article à ce sujet. Il s'agit
d'un certain Lono et il ne se gêne pas pour déblatérer toute sortes
d'horribles choses susceptibles de heurter gravement les fans de Snake.
Cependant, même si ses paroles peuvent sembler choquantes, ce n'est pas
pour autant qu'il n'aime pas le jeu ou qu'il a tord. Il tâche de
modérer ses propos et ce n'est donc pas à un "règlement de comptes"
inutile auquel nous assistons, mais bel et bien à une ouverture de
débat. En ce qui le concerne, les cinématiques sont beaucoup trop
longues et affectent énormément le temps de jeu, apportant ainsi
beaucoup d'ennuis au joueur et ce, inutilement. Il n'a pas encore fini
les deux derniers actes mais il se voit déjà déçu car il n'estime son
temps réel de jeu qu'à environ 5 à 7 heures et ne donne pas beaucoup
plus d'heures (sans les cut-scenes) pour le finir et il dit vrai, les
actes 4 et 5 ne prendront guère plus de temps (in-game). Nous sommes
effectivement loin des 20 heures que l'on pouvait espérer.
De l'autre côté, il y a les purs et durs, et pas seulement, qui voient en ce dernier épisode l'aboutissement d'une saga mythique, la consécration d'un héro, d'une histoire, de tout un univers. L'apogée de Snake, le triomphe du bien et surtout, la fin d'une franchise qui n'aura eu de cesse de nous surprendre. Hideo Kojima ne change que très peu les éléments clefs de son œuvre, mis à part les fameuses cinématiques d'une longueur plus conséquente. Et alors? C'est en partie ce qui a fait la renommée de la quadrilogie sauf que là, l'accent est porté sur les phases de "passivité". Quand cela énerve certains, d'autres sont émerveillés, bouche bée, sans voix devant une telle puissance artistique, l'expression d'un génie dans toute sa splendeur. Les cinématiques ne font qu'apporter plus d'émotion et d'immersion au joueur, projetant Metal Gear Solid 4 à un statut supérieur à celui d'un simple jeu vidéo.
De l'autre côté, il y a les purs et durs, et pas seulement, qui voient en ce dernier épisode l'aboutissement d'une saga mythique, la consécration d'un héro, d'une histoire, de tout un univers. L'apogée de Snake, le triomphe du bien et surtout, la fin d'une franchise qui n'aura eu de cesse de nous surprendre. Hideo Kojima ne change que très peu les éléments clefs de son œuvre, mis à part les fameuses cinématiques d'une longueur plus conséquente. Et alors? C'est en partie ce qui a fait la renommée de la quadrilogie sauf que là, l'accent est porté sur les phases de "passivité". Quand cela énerve certains, d'autres sont émerveillés, bouche bée, sans voix devant une telle puissance artistique, l'expression d'un génie dans toute sa splendeur. Les cinématiques ne font qu'apporter plus d'émotion et d'immersion au joueur, projetant Metal Gear Solid 4 à un statut supérieur à celui d'un simple jeu vidéo.
Mais peut-on apprécier et savoir juger à sa juste valeur toute sa
perspective artistique lorsque l'on débute par le quatrième du nom?
Autrement dit: ce quatrième épisode serait-il réservé à un publique
composé de fans uniquement? Il est vrai que cette question peut se
poser dans l'esprit de plusieurs d'entre nous et pour cause. Si les
cinématiques sont si présentes, cela signifie que l'histoire occupe la
plus grande partie de l'aventure. Et comme tout le monde le sait, celle
de Metal Gear est plutôt Solide... Difficile alors de suivre quelque
chose. Imaginez qu'on commence par vous raconter le fin d'un livre
avant d'en avoir lu le début. Etrange non? Là c'est pareil. Il vaut
mieux avoir suivi la saga depuis le début pour en tirer un
enrichissement plus grand. Voilà à priori pourquoi quelques personnes
peuvent trouver les phases de cinématiques bien trop longues et ça se
comprend, rester des heures sans jouer à entendre des personnages
farfelus nous parler de commerce de guerre, de nanomachines, de
patriotes, croiser des singes domestiques et des cochons d'Inde, cela
n'a rien de vraiment très passionnant si l'on ne comprend pas un mot de
ce qui est raconté.
En revanche, si l'on a suivi les trois opus précédents, les cinématiques se transforment en pures merveilles et c'est là que le jeu prend une toute autre dimension. Fini l'ennui, fini l'incompréhension, les interrogations et les froncements de sourcils, tout est clair (ou presque) et on peut désormais profiter pleinement de l'expérience. On assiste alors à la déchéance et à l'évolution d'un personnage atypique dans un monde tout aussi atypique et la lumière vient enfin couvrir les zones d'ombres laissées par ses prédécesseurs. Mais alors en fin de comptes, Metal Gear Solid 4 c'est quoi? Un film ou un jeu? Pourquoi pas aucun des deux? Pourquoi ne pas utiliser le terme d'immersion émotionnelle? Trop de cinématiques pour comparer ça à un film (même si le film le plus long atteint les 85 heures), pas assez de phases de jeu pour le comparer à un jeu. Voilà c'est dit, Metal Gear Solid 4 est en fait une réelle immersion émotionnelle interactive. Le terme est large mais sa signification est particulièrement adaptée à la situation. Et si Hideo avait en fait inventé un nouveau genre, ou du moins réinventé le domaine vidéoludique? C'est encore une fois l'avis de chacun qui est en jeu. Metal Gear Révolution ou Metal Gear Déception? A chacun son opinion.
En revanche, si l'on a suivi les trois opus précédents, les cinématiques se transforment en pures merveilles et c'est là que le jeu prend une toute autre dimension. Fini l'ennui, fini l'incompréhension, les interrogations et les froncements de sourcils, tout est clair (ou presque) et on peut désormais profiter pleinement de l'expérience. On assiste alors à la déchéance et à l'évolution d'un personnage atypique dans un monde tout aussi atypique et la lumière vient enfin couvrir les zones d'ombres laissées par ses prédécesseurs. Mais alors en fin de comptes, Metal Gear Solid 4 c'est quoi? Un film ou un jeu? Pourquoi pas aucun des deux? Pourquoi ne pas utiliser le terme d'immersion émotionnelle? Trop de cinématiques pour comparer ça à un film (même si le film le plus long atteint les 85 heures), pas assez de phases de jeu pour le comparer à un jeu. Voilà c'est dit, Metal Gear Solid 4 est en fait une réelle immersion émotionnelle interactive. Le terme est large mais sa signification est particulièrement adaptée à la situation. Et si Hideo avait en fait inventé un nouveau genre, ou du moins réinventé le domaine vidéoludique? C'est encore une fois l'avis de chacun qui est en jeu. Metal Gear Révolution ou Metal Gear Déception? A chacun son opinion.
Vous l'aurez compris, tout le monde n'est pas comblé et les avis
sont mitigés. Qui a raison, qui à tort? Dans le fond cela n'a pas
d'importance, il ne s'agit pas ici d'une simple critique mais d'une
émotion personnelle, une sensibilité propre que chacun peut ressentir
ou non. Et vous, de quel côté de la balance penchez-vous ?
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