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Taxes : Ubisoft et Quantic Dream menacent de délocaliser au Canada

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Source: CGV

Merci qui ? Merci l'Europe !

Depuis cinq ans, la France faisait un petit cadeau fiscal aux développeurs de jeux vidéo. En effet, pour garder le savoir-faire à la française, l'état les exemptait de certaines taxes. Depuis janvier 2012, l'Union Européenne interdit ce genre de pratiques et la France devra donc augmenter de 20% l'imposition du secteur de développement de jeux vidéo.

Malheureusement pour nos politiques qui martèlent à tout va qu'il faut conserver nos entreprises sur le territoire national, la décision de l'UE provoquera l'effet contraire. En effet, deux des plus grandes entreprises françaises du secteur, Ubisoft et Quantic Dream, songent sérieusement à se délocaliser au Canada qui offre une imposition avantageuse. De plus, dans le contexte économique actuel, l'état français refuse d'utiliser l'argent du contribuable pour continuer à aider les développeurs, surtout avec les élections qui approchent.

Les négociations entre les différents acteurs ayant échoué, le président de Quantic Dream, Guillaume de Fondaumière, a indiqué à la Commission Européenne que sa compagnie allait être forcée de se tourner vers le Canada si elle ne revient pas sur ces mesures.

L'abandon de cette mesure phare, qui apporte de l'espoir à un grand nombre de studios européens et qui a démontré son efficacité en France, serait une erreur historique.

de Fondaumière a cité comme un exemple la perte de talents britanniques au profit du Canada, de ce qui pourrait tout à fait arriver à l'industrie française sans incitations fiscales. Un sondage de l'association qui représente l'industrie du jeu vidéo au Royaume-Uni, TIGA, démontre que 40 des emplois perdus dans le secteur ont été délocalisés vers des pays offrant de meilleures offres fiscales.

Nous tenons à souligner que cette mesure française n'a causé aucune distorsion de concurrence au sein de l'UE.

Ubisoft a réimplanté une partie de ses activités de production en France entre 2008 et 2011, une étape qu'ils ont clairement attribué au crédit d'impôt sur le jeu vidéo.

Espérons qu'un accord pourra être trouvé entre la France et l'Union Européenne afin que nous puissions garder nos talents sur le sol français et ainsi continuer à être fier du jeu vidéo "made in France".

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Commenter 3 commentaires

flamouth
De mieux en mieux. Ils creusent la tombe de la France. Cercle vicieux: Délocalisation>chômage>dépense strict nécessaire>entreprise en difficulté>Suppression ou délocalisation...... Ce n'est que le début du chaos qui s'abat sur le monde entier. La Fin du monde est prévu depuis un moment, mais croyez vous pas qu'elle peut se tromper de quelques années, une dizaine d'année qu'est ce que c'est ?
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dav1974
Salut,
Je veux pas jouer les "pro europe" surtout que je suis pas fan de ça...mais bon.
Ils faut toujours voir le problème sous plusieurs angles.Par exemple, combien Ubi et QD font ils de bénef par ans, et donc, si ont leur augmente leurs impôts, est ce qu'ils seraient en faillite. Parce que c'est facile aussi de se barrer pour faire "+ de bénefs", et d'aller dans un pays jeune qui vend ses fesses pour avoir des entreprises nouvelles, en prétextant la faute aux impôts et autres charges.

Puis je veux dire qu'on est bien content en France quand on touche les allocs ou tout autres aide, mais faut pas oublier que c'est les charges que payent les entreprises qui les finances en partie.
Aprés, je serai patron d'une entreprise qui exporte, et on me donnerai la possibilité de partir pour un pays avec un pieds au US, et un regard sur l’Europe, je pars direct c'est certain, mais pas en disant que c'est a cause des charges.

EDIT : Enfin pour résumer ce que je veux dire, c'est d'aller demander a votre boulanger si il a un rabattement de 20 pour cent sur ces impots lui. Les grosses boites commencent serieusement a abuser.
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