RUMEUR sur Ubisoft : un rachat envisagé par plusieurs sociétés ?
par Alexandre S.La course aux rachats faisant rage ces dernières années dans l'industrie vidéoludique, c'est au tour d'Ubisoft d'avoir droit à son lot de rumeurs.
Décidément, Ubisoft est au centre de l'actualité en ce moment. Vous vous souvenez des paroles d'Yves Guillemot rapportées à l'occasion du précédent bilan trimestriel plus tôt cette année ? Ce dernier se disait prêt à examiner d'éventuelles offres de rachat et mettait bien en avant le portfolio et le savoir-faire de ses équipes. Il semblerait que cela ait attiré l'attention, puisque Bloomberg rapporte que plusieurs sociétés, dont deux bien nommées, seraient intéressées.
Nous vous arrêtons tout de suite, il n'est pas question de Microsoft, qui doit déjà boucler son rachat d'Activision-Blizzard, ou d'autres grands noms de l'industrie vidéoludique. Non, il s'agit ici de deux fonds d'investissement privés pas forcément parmi les plus connus d'ailleurs. Nous avons d'un côté Blackstone (détenteur d'Orangina par exemple) et de l'autre Kohlberg Kravis Roberts & Co., ou KKR. Les sources, évidemment anonymes, précisent qu'Ubisoft n'aurait pas entamé de négociations sérieuses avec de potentiels acquéreurs et qu'elles ne sauraient pas si les actionnaires désireraient poursuivre ce genre d'affaires. De même, rien ne dit que les groupes supposément intéressés décideraient de faire une offre.
Par ailleurs, Kotaku a surenchéri en clamant de son côté qu'Ubisoft a travaillé étroitement avec plusieurs sociétés de conseil (du genre McKinsey pour vous donner une idée, aucun nom n'étant cité) ces dernières années pour réaliser l'audit de différentes parties de son business, les sources suggérant qu'il s'agissait d'un signe que l'éditeur souhaitait mettre de l'ordre en vue d'un potentiel rachat.
Bref, beaucoup d'agitation pour pas grand-chose actuellement, si ce n'est qu'il est véridique que les actions d'Ubisoft en bourse ont bien chuté ces dernières années. Pour rappel, Yves Guillemot possède 15 % des actifs et était fermement opposé à l'OPA de Vivendi en 2018, mais les affaires de harcèlements et de culture d'entreprise toxique sont depuis passées par là, en plus du fait qu'il n'ait pas d'héritier pour reprendre les rênes après lui. Donc, tout est permis.