Parce qu'il n'y a pas que la couverture de la population qui compte.
Les opérateurs misent actuellement toute leur stratégie commerciale sur leur réseau 4G. Chacun annonce sa couverture sous forme d'un pourcentage de population, ce qui représente bien entendu les habitations. Toutefois, ce n'est pas chez soi que les data sont le plus utilisées et certains reprochent aux opérateurs de ne pas étendre leur réseau là où ils en ont vraiment besoin : dans le métro.
À Paris, SFR et Bouygues ont commencé à remédier au problème en proposant une couverture 3G dans les stations de RER A de Châtelet-les-Halles et de Gare de Lyon, ainsi que dans les trains entre ces deux points. Orange et Free, de leur côté, ne se sont pas encore prononcés sur la question.
L'AFP rapporte aujourd'hui que la société Sogetrel, chargée par la RATP de déployer un réseau mobile souterrain, s'est exprimée sur le sujet. Ainsi, d'ici fin 2014, les lignes les plus fréquentées, à savoir la ligne 1 et celles des RER A et B, seront entièrement équipées en 3G et en 4G. En outre, l'ensemble du réseau sera couvert en 3G d'ici à la fin 2015.
À terme, il s'agira d'un « réseau mutualisé, pouvant accueillir les fréquences 2G, 3G et 4G des quatre opérateurs » indique l'AFP. Toutefois, Orange et Free n'ont signé aucun accord pour participer au déploiement de ces technologies sur le réseau de la régie... suivront-ils le mouvement ?