Et finalement, tout cela n'est que stratégie.
Pour la première fois dans l'histoire "PlayStation", les Japonais seront les derniers servis, de quoi faire chauffer les nerfs de l'un de nos rédacteurs sur place. Mais bien que Sony brosse les Nippons dans le sens du poil, tout cela ne pourrait bien n'être qu'en fait purement stratégique.
Officiellement, Andrew House, président de SCE, spécifie que Sony veut « être sûr que l'expérience de jeu résonne avec les consommateurs japonais », laissant entendre que le line-up qui sera disponible lors du lancement de la console au Japon le 22 février sera plus en corrélation avec ce que veulent les joueurs de l'Archipel. Un discours tout à fait logique en soi, mais peut-être un peu ajusté au but premier.
En effet, la guerre des consoles actuelles oppose Microsoft et Sony, et le combat se joue principalement en Europe (où Sony domine avec sa PS3 sans écraser la Xbox 360) et en Amérique du Nord (où Microsoft est loin devant). Sony veut donc profiter de l'attraction du public, dû aux boulettes de son concurrent et du prix peu élevé de la PS4 pour devancer le géant américain. Nous pouvons donc alors imaginer que la société nippone réserve ses stocks qui seront produits jusqu'à fin novembre pour avoir les armes pour le combat, sans subir une rupture.
Mais le Japon alors ? Sony considère probablement le Japon comme déjà acquis, puisque la Xbox 360 y fait des chiffres de vente insignifiants et la Xbox One n'y est même pas encore été annoncée, inutile donc pour le constructeur de la PS4 de se lancer dans une bataille sans adversaire, préférant ainsi garder ses cartouches pour l'Occident.
Pour résumer, et cela reste bien sûr hypothétique, la préférence des Japonais pour la marque PlayStation joue finalement en leur défaveur. Mais bon, ils bénéficieront tout de même d'un line-up personnalisé...