Avec l’arrivée de la PS4 Pro, Sony propose une nouvelle console qui offre plus de puissance aux développeurs et donc aux joueurs. Miroir aux alouettes ou véritable progrès ?
Contenu subventionné et écrit en association avec Sony
Traditionnellement, toutes les générations de consoles ont connu des déclinaisons esthétiques de milieu de cycle, et la PS4 n’aura pas échappé à la règle avec la PS4 Slim, sortie il y a déjà quelques semaines. Cependant, le monde change de plus en plus vite, les envies aussi, et les constructeurs de consoles sont confrontés à la nécessité de prévoir un hardware qui pourra tenir ses promesses sur les sept années attendues d’une génération, et l’envie de coller au plus près des attentes des joueurs les plus exigeants. La réponse de Sony à cette équation est arrivée sous la forme d’une nouvelle version de PlayStation 4, la PS4 Pro. Totalement compatible avec sa grande sœur, elle offre un hardware mis à jour avec 1 Go de mémoire vive (RAM), un processeur graphique plus que deux fois plus puissant donnant la possibilité d’afficher de la 4K native, d’upscaler les jeux non optimisés pour les écrans UHD, d’offrir un framerate plus élevé ou encore de proposer des graphismes plus poussés.
Jouer en 4K avec de beaux graphismes n’est donc plus limité aux joueurs fortunés jouant sur des PC.
Une évolution dans la continuité, le pari est osé, mais c’est le premier pas vers une nouvelle vision du monde de la console qui, à l’instar des smartphones ou des PC, va sans doute devoir opter pour des cycles plus courts ou des modèles offrant une possibilité d’évolution. Évoluer, oui, mais pourquoi et surtout pour qui ? Leader incontesté de cette génération avec plus de 40 millions de consoles PlayStation 4 vendues, Sony aurait pu se reposer et continuer sa progression sagement en préparant une éventuelle PlayStation 5. Cela aurait été de bonne guerre, mais le géant japonais en a décidé autrement et a mis en vente la PS4 Pro qui vise à séduire les primo-acheteurs de la PS4, les hardcores gamers jouant sur consoles et enfin les nouveaux acheteurs équipés de TV UHD qui, pour le prix de la PlayStation 4 première du nom il n’y a encore pas si longtemps, ont tous les bonus offerts par la PS4 Pro.
Le boost de reprise des anciens modèles de PS4 (200 € au lieu de 150) proposé par Micromania (et pris en charge par Sony) lors du lancement de la PS4 Pro est le plus clair des indicateurs marketing du positionnement de Sony quant à son envie de voir la nouvelle console remplacer l’ancienne dans les foyers. En effet, plus vite le parc évoluera vers cette dernière, plus vite les éditeurs seront motivés à produire du contenu dédié. Cela dit, la liste des titres déjà sortis et optimisés via un patch est déjà bien remplie, quant à celle de ceux qui vont arriver, encore plus.
L’association hardcore gamer et console en fera sans doute sourire certains, mais il faut bien reconnaître que la PS4 Pro a techniquement de quoi séduire avec son surplus de puissance graphique. Si les éditeurs adhèrent au concept, et Sony sait être convaincant, les jeux déjà sortis - via un patch - ou les prochains titres, qui resteront jouables sur la console originale, pourront profiter sur PS4 Pro de grosses optimisations qui les embelliront, les rendront plus fluides et cela, faut-il le rappeler, au prix d’une petite carte graphique sur PC. A noter également que la PS4 Pro améliore aussi les jeux qui tournent sur le PS VR et c’est donc, là aussi, un point supplémentaire qui peut motiver l’achat de cette nouvelle console de Sony. Dernier argument commercial jouant en la faveur de la bête, elle est livrée avec un disque dur de 1 To, ce qui, en termes de prix, la positionne à seulement à 50 € de plus qu'une PS4 standard avec la même capacité de stockage.
Jouer en 4K avec de beaux graphismes n’est donc plus limité aux joueurs fortunés jouant sur des PC de combat et, même si ces derniers restent plus performants, le prix pour profiter de cette différence est tout à fait rédhibitoire pour bon nombre d’entre nous. La PS4 Pro nous semble donc le bon compromis, actuellement, pour que les hardcores gamers puissent profiter des jeux exclusifs à Sony, mais aussi des titres multiplateformes.
Lire aussi : TEST - PS4 Pro : la meilleure amie de votre télé UHD, ou pas loin