Aussi bien aux éditeurs qu'aux joueurs...
Si prometteur soit-il sur le papier, le PlayStation Now n'a pas vraiment tapé dans l'œil de Michael Pachter. Selon lui, le service de streaming, qui permettra de profiter de jeux PlayStation 3 sur beaucoup d'appareils (dont la PlayStation 4 et les plateformes mobiles), est une "blague". En effet, les éditeurs ne se risqueront pas à proposer du contenu récent, surtout si l'abonnement est dérisoire et qu'il y a un manque à gagner en termes de profits (le streaming pourrait cannibaliser certaines ventes physiques).
La réflexion de Michael Pachter a du sens : si le tarif de la souscription au PlayStation Now n'est pas assez élevé, les éditeurs seront frileux. À contrario, s'il l'est trop, les joueurs ne s'y intéresseront pas et la proposition de Sony Computer Entertainment pour jouer autrement sera un fiasco. C'est dire si le constructeur japonais a le fessier entre deux chaises...
Les maths ne seront pas bonnes pour les éditeurs. Si les maths ne sont pas bonnes pour les éditeurs, alors cela n'arrivera pas. De fait, plus la souscription aura un prix bas, moins cela fonctionnera. Si c'est un abonnement à 30 dollars, ce qui plaira aux éditeurs, personne ne souscrira.
Michael Pachter a également expliqué que le PlayStation Now ne pourra pas être un Netflix bis, qui compile prix bas, bibliothèque importante et productions inédites :
Je ne pense pas que cela puisse marcher. Netflix est une anomalie. Un prix bas avec beaucoup, beaucoup de contenus... Ils ont signé plusieurs deals intelligents pour que cela arrive, et ils sont devenus assez gros pour payer. Sony n'est pas assez gros pour se permettre de payer beaucoup. Ils n'ont pas assez d'argent.
Qu'en pensez-vous ? Le PlayStation Now sera-t-il surtout dédié aux titres First Party ?