Dernier essai avant l'entrée en piste.
Comme à son habitude, le Paris Games Week arrive quelques jours avant la sortie du Beaujolais Call of Duty nouveau et à l'instar de l'année dernière, le stand du nouveau FPS d'Activision a attiré les joueurs qui, pour certains, ont dû patienter plus de sept heures pour seulement une dizaine de minutes de jeu.
Mais quelles minutes ! En effet, comme nous vous le relations après notre première preview de Gamescom, Call of Duty: Black Ops II reprend les bases pour les sublimer. Le moteur du jeu a été retravaillé pour offrir à nos yeux un jeu digne de cette fin de génération de consoles et une équipe de 250 personnes s'est attelée à nous offrir le meilleur de ce que Treyarch sait faire en matière de First Person Shooter.
Lors de cette session de jeu du PGW, nous avons pu essayer la carte multijoueur Yémen qui nous plonge en pleine guerre moderne dans un petit village reculé de ce pays de l'Est africain. Après avoir rapidement paramétré notre soldat avec les différentes armes, accessoires et bonus disponibles, nous voici dans le feu de l'action. La première chose qui saute aux yeux, c'est la qualité graphique de CoD: Black Ops II qui tranche vraiment avec le si vieillissant et décrié moteur d'Infinity Ward utilisé pour les Modern Warfare. En effet, les textures sont belles, les soldats bien réalisés, mais c'est la gestion des lumières qui donne une impression de "réel" au jeu. Le Yémen est un pays très ensoleillé, la luminosité extérieure est donc éblouissante et dès que nous pénétrons dans un bâtiment, quelques secondes sont nécessaires pour que l'intérieur puisse nous apparaître clairement ainsi que les ennemis qui pourraient s'y cacher. Autre point très important dans un FPS, les armes. Une équipe de spécialistes en la matière a spécialement été détachée pour la conception des fusils et autres engins mortels, il en ressort une finesse de textures et surtout un comportement propre à toutes ces armes sorties de toutes pièces de l'imagination des développeurs.
Bien entendu, le nerf de la guerre de ce Call of Duty: Black Ops II reste la jouabilité et il est évident que nous avons affaire à un Call of Duty, même si nous retrouvons la patte de Treyarch qui différencie grandement du gameplay proposé par Modern Warfare. Une fois le Team Deathmatch lancé, tous les réflexes pris depuis des années sur la licence reviennent sans aucune hésitation, chaque bouton a gardé son action assignée et nous pouvons être immédiatement dans le feu de l'action. Et là, c'est la claque ! Ajouté à la finesse des graphismes, à l'excellente gestion des lumières et à la qualité de conception des armes, le jeu est fluide et pêchu, impossible de s'ennuyer. Tout est fait pour de l'action pure et dure et surtout pour que les habitués retrouvent immédiatement le fun des parties multijoueur de la série.
Après cette (trop courte) partie, nous sommes encore plus impatients que le 13 novembre arrive afin d'avoir enfin le jeu complet entre les mains, pour pouvoir se faire plaisir sur le mode multijoueur. Celui-ci semble avoir reçu tout le soin nécessaire pour que le succès soit au rendez-vous. Espérons seulement que la campagne solo soit à la hauteur et nous offre une expérience aussi intense, mais un peu plus longue, que les précédents opus.
Voici, en vidéo, les impressions à chaud de nos deux testeurs (Ben et Dakeman) ainsi que celles de la Brigade C (Team BdeC), une équipe de passionnés de la licence.