Après tout, il n'est sorti qu'en 2009 au Japon.
Avant toute chose, un petit rappel des faits s'impose. En juillet 2006 paraissait sur PlayStation 2 au Japon l'excellent Shin Megami Tensei: Persona 3, énième épisode de la série des SMT qui a relancé sa popularité. En février 2008, le titre débarque en Europe, mais entre temps, l'archipel nippon a eu droit à une version améliorée du jeu, titrée sobrement Persona 3: FES, qui débarquera elle sur notre continent en octobre 2008.
Fort de son succès, Atlus a décidé de porter son jeu sur la PSP de Sony sous le nom de Persona 3 Portable, avec comme grandes nouveautés une héroïne inédite donnant lieux à des situations jamais vues auparavant, des niveaux de difficultés supplémentaires, des temps de chargement réduits et un système d'explorations de donjons et de sorties en ville adapté à la console. L'aventure est disponible depuis novembre 2009 au Japon, juillet 2010 en Amérique du Nord et paraîtra bel et bien en Europe en 2011, certes avec du retard, mais sur le Store et dans les magasins, en édition standard ou collector.
Ghostlight a décidé de se charger de la diffusion du titre en France et dans tous les autres pays européens, pour le plaisir de tous les bons rôlistes amateurs d'une expérience fraîche et originale. De là à espérer que les écrits, en anglais sur PlayStation 2, seront traduits dans la langue de Molière, il ne faut en revanche pas trop s'avancer, mais gardons tout de même les doigts croisés.
Pour tous ceux qui ne connaîtraient pas P3P (pour les intimes), il nous plonge dans une quête fantastique à travers l'histoire d'un groupe de lycéens confrontés à des changements dans leur routine dus au Dark Hour, une heure supplémentaire dans la journée durant laquelle des monstres se manifestent. Entre deux bastonnades, il faudra étudier, discuter et maintenir nos relations sociales pour pouvoir mieux manier nos Personas, des créatures de combat.