Bon, l'exploit n'est en fait pas vraiment dingue, assez limité et même un peu risqué pour les pirates.
Cette semaine a été lancé le Nintendo Switch Online, le service d'abonnement pour la console de salon portable qui permet de jouer en ligne, sécuriser ses sauvegardes dans le Cloud et profiter de quelques titres NES via un émulateur. Et il n'aura fallu que quelques heures pour que des hackers réussissent à le pirater.
Comme le rapporte Polygon, il est en fait plutôt simple de hacker l'émulateur, ce qui s'explique par la volonté de Nintendo d'ajouter régulièrement, et donc facilement, de nouveaux jeux. Par ailleurs, le système utilisé par les développeurs est le même que celui de la NES Classic Mini, elle aussi déjà hackée. Les pirates ont ainsi réussi à installer n'importe quelle ROM pour jouer à des jeux NES pas encore disponibles officiellement comme Battletoads.
Les hackers précisent tout de même qu'il faut un poil de connaissances pour réaliser ce hack (ou suivre des instructions basiques), mais qu'il ne semble pas y avoir de véritable faille exploitable pour des utilisations autres que l'installation de ROMs. Attention cependant, ils rappellent que la Switch doit régulièrement être connectée à Internet (tous les 7 jours) pour que le joueur puisse continuer à jouer aux titres NES, Nintendo pourrait donc en théorie repérer les consoles hackées et punir les pirates.
FAQ - Nintendo Switch Online : tout ce qu'il faut savoir sur le service, c'est par ici