Le constructeur de la Switch tient à conserver son ADN, agrandir la firme ne serait pas un avantage.
2022 est déjà ponctué d'annonces de gros rachats par les constructeurs. Microsoft avec Activision-Blizzard, Sony avec Bungie, l'année commence fort et cela n'est pas près de s'arrêter d'après Phil Spencer et Jim Ryan. Mais Nintendo, de son côté, ne fait jamais rien comme les autres.
Le constructeur nippon a dévoilé son excellent bilan financier, la Switch a détrôné la Wii, mais bien évidemment, la question des rachats a été posée par les investisseurs. Shuntaro Furukawa, président de Nintendo, n'y est pas allé par quatre chemins :
Notre marque a été construite sur des produits fabriqués avec dévouement par nos employés, et avoir un grand nombre de personnes qui ne possèdent pas l'ADN de Nintendo dans notre groupe ne serait pas un avantage.
Eh oui, les jeux de Nintendo sont très codifiés et la plupart de ses titres viennent de studios internes. Le géant japonais a quand même mis la main sur Monolith Soft en 2014, après des années à développer des jeux exclusifs aux consoles de Nintendo. Idem pour Retro Studios en 2001, trois ans après sa fondation et un an avant la sortie de son premier jeu, un certain Metroid Prime, exclusif à la GameCube.
Nintendo préfère donc se concentrer sur ses studios, mais aucune porte n'est fermée, et si le constructeur trouve une équipe fidèle à son ADN, un rachat pourrait être envisagé. Camelot Software Planning serait par exemple un parfait candidat, lui qui développe les Mario Golf et Mario Tennis depuis 1999, exclusivement pour Nintendo, mais ce partenariat avec le constructeur nippon est tellement fort et historique qu'un rachat officiel ne serait même plus nécessaire. Vous pouvez d'ailleurs retrouver Mario Golf: Super Rush à 44,99 € sur Amazon.
Clint008 Rédacteur - Testeur |